T02 : La Serpe d’or (Astérix)

La Serpe d’or est le deuxième album de la série de bande dessinée Astérix le Gaulois de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin). Ces planches ont été prépubliées dans Pilote du No 42 (11 août 1960) au No 74 (23 mars 1961) puis édité en album à 15 000 exemplaires en 1962.

L’histoire commence lorsque le druide Panoramix brise par mégarde la serpe d’or qui lui sert à cueillir du gui, or sans cet outil, les propriétés magiques du gui disparaissent. Le seul endroit où trouver des serpes de qualité est chez le fondeur Amérix le cousin d’Obélix qui habite à Lutèce (Paris). Astérix et Obélix ne peuvent laisser leur druide entreprendre un voyage aussi long et périlleux, ils décident donc d’aller eux-mêmes lui chercher la serpe dont il a besoin.

Critique

Cette aventure continue de poser les repères récurrents de la série Astérix. Le barbe Assurancetourix est attaché pour le banquet, Obélix commence à trouver ses proportions définitives, les orgies de sangliers parsèment l’aventure…

Le trait devient plus souple et le design d’Astérix semble au fil des planches gagner progressivement son style définitif. En revanche les couleurs sont souvent criardes, peu adaptées et restent le gros point faible de cette aventure.

L’histoire linéaire et sans réelle surprise ne gâchent pas l’intérêt réel de cet album qui se  trouve plutôt dans l’humour très présent à la fois dans les images et les jeux de mots.
Même si cette BD ne possède pas encore tous les aspects environnementaux du reste de la série, il ne risque pas de dérouter les amateurs d’Astérix.

Histoire complète

Le druide Panoramix a brisé la serpe d’or qui lui sert à cueillir du gui, or sans cet outils les propriétés magique du gui disparaissent. Le seul endroit où trouver des serpes de qualité est chez le fondeur Amérix le cousin d’Obélix qui habite à Lutèce (Paris). Astérix et Obélix ne peuvent laisser leur druide entreprendre un voyage aussi long et périlleux, ils décident donc d’aller eux-mêmes lui chercher la serpe dont il a besoin.

(Attention la suite révèle des moments clés de l’intrigue.)

Le voyage n’est pas le plus gros problème que vont devoir affronter Astérix et Obélix. En effet lorsqu’ils arrivent enfin à Lutèce, ils ne trouvent personne au domicile d’Amérix.
Ils se voient contraints d’acheter ailleurs, mais il semble y avoir une pénurie de serpes d’or à Lutèce et le seul vendeur qui accepte de leur vendre une serpe d’or leur demande 3000 pièces d’or alors qu’ils ne disposent que de 100 pièces.

Après avoir mené leur enquête et distribué quelques baffes, ils finissent par trouver sous un dolmen le repère des brigands où sont stockées les serpes d’or. Malheureusement pour eux, il n’y a aucune trace d’Amérix, et le seul brigand qui connaissait la cachette où Amrérix est retenu a réussi à s’enfuir.

Astérix et Obélix finissent par le retrouver sur une place de marché. Ils le poursuivrent pour l’interroger, mais se télescopent avec une patrouille romaine et le perdent de vue.

Astérix tente de négocier sans succès avec les romains et finit par se faire jeter en prison. Grâce à la potion magique, il en sort rapidement et ne tarde pas avec l’aide d’Obélix à distribuer des coups à toute la garnison Romaine de la préfecture de Lutèce. Profitant de la bagarre Astérix découvre le préfet en personne (Gracchus Pleindastus) en compagnie du brigand qu’il recherchait. Le préfet avoue sans broncher qu’il est le chef des trafiquants de serpes d’or et reconnaît avoir fait cela à la fois pour l’appat du gain et pour tromper son ennui. Amérix est relâché alors que les bandits sont incarcérés.

Obélix retrouvera son cousin Amérix qui pour les remercier leur offrira la serpe d’or qu’ils étaient venu chercher.
L’histoire se termine par un banquet où pour la première fois le barbe sera attaché et bâillonné pour l’empêcher de chanter à la fête.