T07 : Le combat des chefs (Astérix)

Le combat des chefs est le septième album de la série de bande dessinée Astérix le Gaulois de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin), prépublié dans Pilote du No 261 (22 octobre 64) au No 302 (5 août 1965) et publié en album en 1966 avec un tirage de 600 000 exemplaires soit 6 fois plus que le premier tirage du précédent tome.
Le dessin animé Astérix et le coup du menhir fait en 1989 s’inspire partiellement de cet album.

L’histoire commence cette fois ci dans le camp de légionnaires Babaorum que nous découvrons pour la première fois.  Le centurion Langelus ne sait plus comment gérer le problème du village des irréductibles gaulois qui régulièrement assomment ses patrouilles.
Perclus, son aide de camp, songe à utiliser la coutume  gauloise du « combat des chefs » pour conquérir le village sans avoir à utiliser l’armée romaine. Cette coutume permet à un chef gaulois d’en défier un autre et le vainqueur prend la place et le commandement du village perdant. Il se trouve que dans les nombreux villages gaulois sous domination romaine, il existe un chef de village, nommé Aplusbégalix, qui est particulièrement dévoué à la cause romaine, il semble vouer une admiration sans borne à la culture romaine. Comme il est particulièrement fort, il est le candidat idéal pour affronter Abraracourcix le chef du village des irréductibles gaulois.

On retrouve dans cet album tout ce qui fait la saveur d’Astérix c’est à dire une histoire à rebondissement où les gaulois sont face à de réelles difficultés, un humour riche en jeux de mots enfin accessibles même aux générations contemporaines (ce qui n’était pas le cas des 5 premiers tomes). On ne s’ennuie guère à la lecture de cette BD à la narration dynamique. Obélix et sa susceptibilité sur son apparence (son poids) devient un élément particulièrement comique entre ses gaffes et ses mimiques, et même si certains personnages n’ont pas encore leur design définitif (comme Bonemine la femme du chef), nous avons là un album qui a tout pour satisfaire un fan comme un néophyte.

Histoire complète

Fiche du film : Astérix et le coup du menhir

Histoire complète

L’histoire commence cette fois ci dans le camp de légionnaires Babaorum que nous découvrons pour la première fois.  Le centurion Langelus ne sait plus comment gérer le problème du village des irréductibles gaulois qui régulièrement assomment ses patrouilles.
Perclus, son aide de camp, songe à utiliser la coutume  gauloise du « combat des chefs » pour conquérir le village sans avoir à utiliser l’armée romaine. Cette coutume permet à un chef gaulois d’en défier un autre et le vainqueur prend la place et le commandement du village perdant. Il se trouve que dans les nombreux villages gaulois sous domination romaine, il existe un chef de village, nommé Aplusbégalix, qui est particulièrement dévoué à la cause romaine, il semble vouer une admiration sans borne à la culture romaine. Comme il est particulièrement fort, il est le candidat idéal pour affronter Abraracourcix le chef du village des irréductibles gaulois.

(Attention la suite révèle des moments clés de l’intrigue.)

Pour empêcher que Abraracourcix ne puisse boire de la potion magique avant le combat des chefs, un détachement de légionnaires est envoyé pour tenter de capturer ou tuer le druide Panoramix afin qu’il ne puisse plus en fabriquer.
Alors que les romains essaient de capturer Panoramix, Obélix tente des les effrayer en leur lançant un menhir. Le résultat est probant, les romains s’enfuient sans demander leur reste. Le reste justement est sous le menhir, Panoramix se l’est pris de plein fouet, et lorsqu’il se réveille enfin on peut constater que le menhir lui a laissé quelques séquelles. Etant devenu complètement amnésique et presque fou, il est incapable de reconnaître qui que ce soit ou encore de faire de la potion magique.

De leur côté les romains, persuadés que Panoramix est mort, ont donné le feu vert à Aplusbégalix. Celui-ci part en personne défier Abraracoucix et voit au moment de partir que Panoramix est bien vivant, mais ne réalise pas qu’il est fou.

Une fois que les romains ont été informés que Panoramix avait survécu, ils décident d’envoyer un volontaire désigné de force pour espionner les gaulois. C’est le pauvre  Plutoqueprévus qui doit donc se déguiser en arbre mort pour tenter de découvrir discrètement ce qui se trame au village gaulois. Il est rapidement démasqué par Astérix et Obélix qui le ramène au village pour s’en servir comme cobaye. En effet, même si Panoramix est devenu fou, il a quand même fini par réussir à faire des potions qui n’explosent pas. Mais comme personne ne voulait se risquer à les essayer, l’espion romain tombe à pique pour les gouter.
Après de nombreux essais infructueux qui se sont surtout contentés de changer la couleur de la peau, Plutoqueprévus fini par tester une potion qui lui redonne sa teinte initiale, mais qui a le fâcheux inconvénient de le faire voler.
C’est donc en volant qu’il échappe au gaulois et retourne à son camp pour les informer que Panoramix n’est plus capable de faire de la potion magique.

Les romains songent alors à attaquer le village, mais pourquoi se risquer sur un champ de bataille alors que Aplusbégalix est sûr de gagner, et même si il ne sort pas vainqueur, il sera toujours temps d’intervenir après.

Pendant ce temps Astérix décide d’aller chercher l’aide de Amnésix, un druide guérisseur, en espérant que celui-ci pourra faire quelque chose pour aider Panoramix à retrouver la mémoire. Il décide d’aller au village pour ausculter Panoramix. Il demande alors à Obélix de préciser quel genre de coup a reçu Panoramix et Obélix ne trouve rien de mieux que de lui faire une démonstration en l’assommant avec son menhir. Astérix se retrouve donc avec deux druides amnésiques au lieu d’un.

Abraracoucix sait qu’il n’a aucune chance sans potion magique face à Aplusbégalix, il songe même à abdiquer en faveur d’Obélix (pour qui les effets de la potion sont permanents) mais la loi gauloise l’en empêche. Il ne lui reste plus qu’à s’entraîner en espérant être à la hauteur le jour de l’affrontement.

Lorsque les deux adversaires se retrouvent enfin sur le ring, mais avant que le combat ne commence, Abraracourcix demande à Astérix de bien vouloir ramener Obélix qui est resté au village rongé par les remords. Abraracourcix pense que les romains risque d’intervenir si par chance il gagnait.

Astérix rentre donc au village et y croise Panoramix qui vient juste de retrouver toute sa lucidité grâce à une potion qu’il a préparé au hasard et qui l’a guéri par accident. Mais la joie d’Astérix est de courte durée car un menhir lancer par Obélix vient écraser le druide pour la seconde fois. Obélix pensait qu’un choc pourrait lui rendre la mémoire…

Forte heureusement cette fois-ci Panoramix s’en sort presque indemne. Une fois informé de la situation par Astérix, il prépare une marmite de potion magique, stocke le liquide dans des gourdes et va les porter aux villageois qui assistent au combat. Une fois que la potion est distribuée à tout le monde, Astérix va informer leur chef de l’évolution de la situation. Ce dernier n’a fait que courir depuis le début du combat, ça lui a permis d’éviter de se prendre des coups, et surtout, ça a essoufflé son adversaire qui épuisé est mis au tapis à la loyale en un seul coup de poing par Abraracourcix.

Les romains lancent alors l’offensive sans savoir que les villageois ont pu boire la potion magique pendant le tournoi. La victoire est sans appel, les romains battent rapidement en retraite.

Abraracourcix refuse de prendre le contrôle du village de Aplusbégalix et lui laisse sa place à condition qu’il ne collabore plus avec les romains. Mais celui-ci n’est plus en mesure d’apprécier la générosité d’Abraracourcix car il a perdu l’esprit lorsqu’il s’est pris par accident le menhir de Obélix qui lui avait glissé des mains pendant la bataille. L’avantage de son état, c’est qu’il est devenu beaucoup moins ambitieux et beaucoup plus doux.

Pour fêter dignement la victoire de leur chef un grand banquet sera organisé en son honneur.