T18 : Les Lauriers de César (Astérix)

T18 : Les Lauriers de César (Astérix) couverture

Les Lauriers de César est le dix-huitième album de la série de bande dessinée Astérix le Gaulois de René Goscinny (scénario) et Albert Uderzo (dessin), prépublié dans le magasine Pilote du N° 621 (30 septembre 1971) au N° 642 (24 février 1972) et édité en album à 1 100 000 exemplaire en 1972.

Bonemine rend visite à son frère Homéopatix à Lutèce en compagnie de son mari Abraracourcix et de ses gardes du corps personnels : Astérix et Obélix.
Pendant un repas très arrosé, la jalousie d’Abraracourcix envers la réussite professionnelle et financière de son beau frère, va le pousser à lui promettre de lui offrir un repas que son argent ne peux pas acheter : un ragoût parfumé aux lauriers de César. Amusé par ce pari stupide Homéopatix accepte. Astérix et Obélix sont donc contraints d’aller à Rome pour tenter de mettre la main sur la Couronne de lauriers.
 

Cet album joue sur le thème de la fierté démesurée des gaulois et pousse Astérix et Obélix dans des situations ubuesques (comme se vendre comme esclaves et ensuite chercher à être renvoyés au revendeur). On notera aussi que pour la première fois Astérix redoute les romains malgré la potion. Rappelant à Obélix que la potion magique rend fort, mais pas invulnérable, il ne veut pas attaquer de front le palais de César car les gardes qui sont là bas sont bien plus dangereux que ceux qu’ils ont l’habitude d’affronter. Ce détail rend les stratégies d’Astérix pour tenter de rentrer par la ruse plus justifiable pour le lecteur. Cela remet aussi un peu de piment dans une série qui commençait à s’enliser du fait de l’absence d’obstacles réels.
Pour une fois Astérix n’arrive pas à contrôler grand chose et passe son temps à se faire ballotter par les évènements.

Le thème de l’alcool et de ses effets néfastes est souvent évoqué tout au long de l’histoire et même jusque dans le commentaire final qui attribue la décadence de Rome à la surconsommation d’alcool. Ce côté pédagogique n’enlève cependant rien à l’humour et la légèreté qui caractérisent cet album qu’on a plaisir à parcourir.
 

Anecdotes et infos complémentaires

Histoire complète

 



Anecdotes et infos complémentaires

Voici quelques informations pour vous aider à apprécier les subtilités de cet album :


La campagne de Jules César contre les pirates et leurs apparitions lors du triomphe sont inspirées d’un incident historique ; César, dans sa jeunesse, fut pris comme otage par des pirates. Une fois au pouvoir, il s’est empressé de les capturer.

Sur l’étalage de Tifus, l’esclave musclé à côté d’Astérix imite les poses de célèbres statues au fil des cases : Le Penseur d’Auguste Rodin (page 16, case 1), l’Apollon d’Olympe (page 16, case 2), le Groupe du Laocoon (page 16, case 3) et le Discobole (même page, case 5)
 

Source

Wikipédia (fr) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Lauriers_de_C%C3%A9sar



Histoire complète

Bonemine rend visite à son frère Homéopatix à Lutèce en compagnie de son mari Abraracourcix et de ses gardes du corps personnels : Astérix et Obélix.
Pendant un repas très arrosé, la jalousie d’Abraracourcix envers la réussite professionnelle et financière de son beau frère, va le pousser à lui promettre de lui offrir un repas que son argent ne peux pas acheter : un ragoût parfumé aux lauriers de César. Amusé par ce pari stupide Homéopatix accepte. Astérix et Obélix sont donc contraints d’aller à Rome pour tenter de mettre la main sur la Couronne de lauriers.


(Attention ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue)

Arrivé devant le palais de César, Obélix veut tenter une approche directe en assommant tous les gardes, mais Astérix, l’arrête car même si la potion magique rend fort, elle ne rend pas invulnérable. Et, malheureusement pour eux, les légionnaires du palais sont d’une autre trempe que ceux autour de leur village en gaule.

Voyant un esclave du palais sortir sans être embêté par les gardes, Astérix et Obélix décident de devenir eux aussi des esclaves de Jules César.

Les esclaves qui servent aux palais sont tous achetés chez Tifus qui est le fournisseur exclusif de César. Ses esclaves sont par conséquent de grande qualité alors que nos deux gaulois sont un poil vulgaire dans leur genre. Cependant Tifus accepte de tenter de les vendre.

Ils finissent par être acheté par Claudius Quiquilfus. Mais malgré le fait qu’il s’agisse d’un haut dignitaire, il ne travaille pas au palais de César. Bien entendu Astérix et  Obélix pourraient s’enfuir de chez leur nouveau propriétaire, mais devenir des esclaves en fuite recherchés dans tout Rome risque de compliquer leur tâche. Ils décident donc de se faire renvoyer chez le marchant Tifus en faisant leur possible pour se faire détester. Après avoir fait de la cuisine immangeable et du bruit pendant la nuit, les deux stratagèmes se sont retournés contre eux. La mixture préparée par Astérix se révèle être un médicament anti gueule de bois et la fête improvisée pendant la nuit pour les réveiller fut appréciée de leurs maîtres.

Finalement la chance leur sourit, leur propriétaire les envoie au palais de César pour porter un message. Mais arrivés là-bas, ils sont arrêtés car Garedefréjus, l’intendant de la maison où Astérix et Obélix habitent, a fait une fausse dénonciation en prétendant qu’ils veulent tuer César. Lui aussi est esclave, mais il avait peur que les deux gaulois finissent par lui prendre son poste.

Astérix trouve qu’il vaut mieux se faire arrêter car s’ils sont enfermés dans le cachot du palais, ils auront tout le loisir de l’explorer pendant la nuit pour chercher la couronne de lauriers de César. Après avoir arpentés le palais toute la nuit sans succès en assommant tous les gardes un par un, ils retournent sagement dans leur cellule de prison. Suite à cela, le centurion juge plus prudent de les jeter aux fauves pour éviter que l’incident ne se reproduise. Après avoir appris que César serait présent au spectacle avec sa couronne de lauriers, Astérix écourte son procès dans un éloquent discours pour être sûr d’être condamné à mourir dans l’arène.

Malheureusement le jour de leur exécution César n’est pas encore rentré de campagne, du coup Astérix et Obélix refusent d’entrer dans l’arène. Après que le bourreau les ait suppliés de ne pas gâcher le spectacle, Astérix accepte pour lui faire plaisir. Mais c’est déjà trop tard, les fauves se sont déjà entredévorés. Le seul lion qui reste a tellement mangé qu’il ne s’intéresse même pas aux gaulois. La foule furieuse commence à tout saccager donnant l’opportunité à Astérix et Obélix de s’éclipser en douce.

Alors qu’ils dormaient dans la rue, des bandits tentent de les détrousser, mais en voyant qu’il s’agit de fugitifs, ils les intègrent dans leur bande. Ils détroussent les badauds à la nuit tombée et demandent à Astérix et Obélix de faire de même. Mais en voyant que leur première victime est Grachus le fils de Quiquilfus (leur ancien propriétaire), ils refusent de l’attaquer et se retournent contre les bandits pour le protéger.

En discutant avec Grachus, ils apprennent que Garedefréjus a été récompensé de sa dénonciation par une promotion. Il travaille maintenant au palais de César comme esclave personnel de l’empereur. Astérix et Obélix le retrouvent ivre mort à l’auberge où était Grachus. Ils obtiennent en échange de leur pardon et de leur silence que Garedefréjus vole pour eux la couronne de lauriers de César.

De retour au village, un ragoût est préparé avec les lauriers de César et Homéopatix est invité à y goûter. Ne voulant pas admettre sa défaite, il sert à Abraracourcix des remarques désobligeantes sur le goût du ragoût et Abraracourcix lui répond courtoisement avec un énorme coup de point. Le banquet se termine donc sans Homéopatix mais dans la bonne humeur.

 

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