T31 : Astérix et Latraviata

Astérix et Latraviata est le 31^ème album de la série de bande dessinée d’Astérix le Gaulois. Cet album fut dessiné et scénarisé par Albert Uderzo. Il fut édité à 3 000 000 d’exemplaires en 2001. (8 000 000 d’exemplaire en Europe).

Pour l’anniversaire d’Astérix et Obélix, qui sont nés le même jour, le village leurs a organisé une petite fête et a invité leur mère. Celle d’Astérix lui offre un glaive serti de pierres précieuses ayant appartenu à un haut dignitaire romain, et celle d’Obélix le casque ayant appartenu à cette même personne. Ils ont obtenu ces objets des mains de Roméomontaigus (voir : Le cadeau de César) en échange d’une barrique de cervoise.

Sommaire

Fiche Technique Staff Personnage Entreprise Galerie

Critique

Malheureusement, elles ignorent que Roméomontaigus n’était pas le propriétaire légitime de ces objets. Ils appartiennent en réalité à Pompée (un ennemi politique de César) qui tient à récupérer ses biens. Une patrouille romaine est envoyée au magasin des parents d’Astérix et Obélix, et après l’avoir fouillé sans succès, ils arrêtent Obélodalix (le père d’Obélix) et Astronomix (le père d’Astérix), pour les interroger. Lorsqu’ils découvrent que le casque et le glaive sont déjà dans le village des irréductibles gaulois, ils jettent leurs prisonniers au cachot pour éviter qu’ils puissent les prévenir.

Pompée ne peut intervenir militairement sans révéler sa présence en Gaule à César, alors il suit le conseil de Bonusmalus, son préfet, et envoie Latraviata une comédienne déguisée en Falbala (voir : Astérix légionnaire) pour tenter de récupérer par la ruse le casque et le glaive.

Cet album nous permet de découvrir un peu mieux la famille d’Astérix et Obélix et le fait que malgré leur statut de héros il reste toujours sous l’autorité dominante de leur maman. Les situations qui en découlent sont amusantes et d’autant plus corsées que la fausse Falbala ne va pas simplifier les choses.

Bien que l’on ne sente jamais que les héros soient en réelle difficulté, ça reste divertissant (si on ne cherche pas un second degré de lecture).

Anecdotes et infos complémentaires

Résumé de l’histoire complète

Pour l’anniversaire d’Astérix et Obélix, qui sont nés le même jour, le village leurs a organisé une petite fête et a invité leur mère. Celle d’Astérix lui offre un glaive serti de pierres précieuses ayant appartenu à un haut dignitaire romain, et la mère d’Obélix le casque ayant appartenu à cette même personne. Ils ont obtenu ces objets des mains de Roméomontaigus (voir : Le cadeau de César) en échange d’une barrique de cervoise.

Malheureusement, elles ignorent que Roméomontaigus n’était pas le propriétaire légitime de ces objets. Ils appartiennent en réalité à Pompée (un ennemi politique de César) qui tient à récupérer ses biens. Une patrouille romaine est envoyée au magasin des parents d’Astérix et Obélix et après l’avoir fouillé sans succès, ils arrêtent Obélodalix (le père d’Obélix) et Astronomix (le père d’Astérix), pour les interroger. Lorsqu’ils découvrent que le casque et le glaive sont déjà dans le village des irréductibles gaulois, ils jettent leurs prisonniers au cachot pour éviter qu’ils puissent les prévenir.

Pompée ne peut intervenir militairement sans révéler sa présence en Gaule à César, alors il suit le conseil de Bonusmalus son préfet et envoie Latraviata une comédienne déguisée en Falbala (voir : Astérix légionnaire) pour tenter de récupérer par la ruse le casque et le glaive.

(Attention la suite révèle des moments clés de l’intrigue.)

La fausse Falbala arrive au village au moment où Astérix et Obélix commencent à fatiguer des tentatives de leurs mères respectives pour les marier. Comme Latraviata ne sait pas grand chose des habitants du village, elle fait mine d’être amnésique et prétend être revenue parce que la seule personne dont elle se souvient est Obélix.

Obélix la ramène dans sa hutte où elle trouve le casque qu’elle recherche. Après avoir fait un peu de charme à Obélix, il lui offre gentiment le casque pour lui faire plaisir. Latraviata a déjà remplie 50% de sa mission, elle doit à présent faire du charme à Astérix pour tenter de récupérer le glaive qui est chez lui. Mais son stratagème tourne mal, car Obélix est très jaloux et fini par donner un violent coup de poing à Astérix. Le coup est tellement fort qu’Astérix devient amnésique, voir limite demeuré. Latraviata n’arrive plus à faire agir son charme car Astérix est devenu trop intellectuellement limité pour qu’on puisse tenir une conversation avec lui. Son état béa inquiète sa mère qui décide d’appeler Panoramix à la rescousse.

La potion que lui donne Panoramix sort Astérix de sa léthargie mais le plonge dans l’excès inverse puisqu’il va se mettre à réagir de façon débridée et incontrôlable en sautant de joie partout et en embrassant la fausse Falbala ce qui va plonger Obélix dans une colère noire. Mais alors qu’il menace Astérix de son poing, il se prend un énorme coup d’Asétrix qui l’envoie au tapis. Astérix repart en sautillant, se jette à la mer, nage comme un fou et se heurte à un rocher qui l’assomme.

Lorsqu’il se réveille, il constate que le rocher est entouré d’eau et le rivage est trop loin pour être gagné à la nage. Malheureusement pour lui, l’eau continue de monter et il doit se résoudre à nager pour tenter de regagner la terre ferme. Mais la mer est déchaînée et Astérix ne tarde pas à couler. Il doit finalement son salut à un dauphin qui passait par là et qui le porte sur son dos jusque sur la plage du village.

Après s’être séché, il se réconcilie avec Obélix et décide d’aller avec lui à Condat pour chercher leur père respectif mais aussi pour prévenir Tragicomix que sa femme Falbala est au village.
Saisissant l’oportunité, Latraviata a profité de l’absence d’Astérix pour lui dérober le glaive, elle n’a donc plus rien à faire au village et peut repartir. Elle propose spontanément à Astérix et Obélix de venir à Condat avec eux, car c’est là bas qu’elle doit remettre le casque et le glaive à Pompée.

Pendant ce temps, la vraie Falbala est passé devant le magasin des parents d’Astérix et Obélix et a appris qu’ils ont été incarcérés. Avec son mari Tragicomix, ils partent au village d’Astérix pour les prévenir. Naturellement les deux chariots se croisent à mi-chemin et Latraviata est démasquée. Ayant le fin mot de l’histoire, Astérix et Obélix continuent leur chemin vers Condat pour libérer leurs pères captifs.

Après les avoir sortis de la prison de la préfecture et assommé par la même occasion une bonne partie de la garde, ils croisent Jules César en personne qui était venu voir ce qui se passait. Astérix lui explique que Pompée essaie de lever une armée contre lui et à ce moment là Tragicomix arrive en ramenant un prisonnier : Pompée. Tragicomix l’a capturé alors qu’il tentait de fuir Condat.

Pour les remercier César leur offre une statuette en or à son effigie. Beau joueur, Astérix remet ce « César d’or » à Latraviata pour la récompenser de ses talents d’actrice.

Les gaulois peuvent à présent rentrer dans leur village fêter leurs retrouvailles autour d’un grand banquet.

Anecdotes et infos complémentaires

Voici quelques informations pour vous aider à apprécier les subtilités de cet album.

Le nom de l’actrice « Latraviata » est inspiré de La traviata, titre d’un opéra de Giuseppe Verdi décrivant les malheurs d’une femme fatale.

Dans cet album, Uderzo nous apprend qu’Astérix et Obélix sont nés le même jour, alors que l’on fête l’anniversaire d’Obélix seul dans Obélix et compagnie.

C’est la troisième fois que l’on rencontre les parents d’Astérix et Obélix après Comment Obélix est tombé dans la marmite du druide quand il était petit et Astérix et la rentrée gauloise (édition de 2003).

La mère d’Obélix fait allusion au TGV en page 7, et Ordralfabétix traduit ces initiales par « Transport Gaulois Véloce« .

Références historiques

Pompée a réellement existé :

Après la mort de Crassus, lors de la terrible défaite de Carrhes (53 av. J.-C.) contre les Parthes et alors que César est en Gaule, Rome est en proie aux troubles et aux séditions, le Sénat, sous l’influence de Bibulus et de Caton, crée une loi élisant Pompée consul unique en 52 av. J.-C.

Après avoir obtenu la fin des troubles à Rome, Pompée fait déclarer César hors-la-loi en 49 av. J.-C.
César marche alors sur Rome, franchissant le Rubicon et Pompée, à court de temps, quitte Rome pour Brundisium, où il est rejoint par ses partisans, des sénateurs et les consuls.

Manquant d’argent pour payer ses soldats, et de temps pour les aguerrir, Pompée préfère d’abord éviter toute confrontation directe avec César, et embarque pour la Grèce. Pendant que César combat les soutiens pompéiens en Hispanie, Pompée rassemble sous son commandement une grande partie des troupes romaines d’Orient. Après un premier affrontement en Thessalie favorable à Pompée qui laisse l’armée de César fortement affaiblie, il envisage de retourner en Italie, mais finalement préfère tenter d’achever son rival. En 48 av. J.-C., le combat décisif a lieu sur la plaine de Pharsale. Malgré un rapport de 3 contre 1 en sa défaveur, César sort victorieux d’une bataille qui devait sceller le sort du monde romain, contraignant Pompée à la fuite.