L’Oiseau Rouge (nobi nobi !)

L’Oiseau Rouge (nobi nobi)

La petite Shizuka vient de déménager et la rentrée des classes vient juste de commencer. Ne connaissant personne, elle est un peu angoissée à l’idée de ce qui l’attend. Son esprit déambule et ses yeux finissent par s’arrêter sur un immense cerisier majestueux. En le regardant, elle fait le vœu de trouver rapidement une amie.
Quelques jours plus tard une mystérieuse jeune fille en kimono l’attends près de l’arbre pour faire sa connaissance. Shizuka ne tardera pas à découvrir que sa nouvelle amie Akiko n’est pas une petite fille ordinaire.

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Page 1 et 2 de L’Oiseau Rouge (nobi nobi !)

Même si les deux auteurs ne sont pas japonaises, ce livre a un fort pouvoir d’immersion dans la culture nippone qui est abordée à travers de nombreux symboles récurrents. Les lieux, vêtements et les esprits sont typiquement japonais et servent un récit passionnant que ne renierait pas Miyazaki car le message véhiculé apprendra aux enfants à regarder la nature  sous un autre œil et à prendre conscience de l’impact de l’homme sur elle.

Page 3 et 4 de L’Oiseau Rouge (nobi nobi !)

La scénariste Céline Lavignette-Ammoun a parfaitement assimilée la culture nippone dont elle retranscrit à la fois les codes mythologiques, mais aussi le contraste violent de cette société déchirée entre une culture traditionnelle très ancrée et une modernité galopante qui se cherche parfois. C’est donc un très bon conte pour enfant qui ravira les japonais de souche comme les passionnés du Japon.

Page 5 et 6 de L’Oiseau Rouge (nobi nobi !)

Graphiquement, il n’y a rien à redire : bien que la dessinatrice Nancy Zhang soit d’origine chinoise, elle a su s’approprier les codes picturaux japonais sans tomber dans la caricature en voulant faire manga ou animé. Son style est affirmé à la fois dans le trait léger et le traitement des couleurs à la façon des estampes japonaises.

Page 7 et 8 de L’Oiseau Rouge (nobi nobi !)

Comme pour ses autres livres, l’éditeur consacre une page à l’explication de termes ou de concepts japonais ce qui permet d’épauler les parents lorsqu’ils doivent répondre aux questions pointues de leurs bambins.

quatre pages nous présentent les croquis de rechercheL'éditeur prend soin de présenter les deux auteurs

Pour finir signalons une chose inhabituelle pour un livre pour enfant : la présence de quatre pages de croquis et de recherches graphiques. On a plutôt l’habitude de trouver ce genre de démarches dans le monde de la BD, mais il faut reconnaître que ce bonus est très agréable à parcourir et montre le talent de l’auteur mais aussi le soin qu’apporte l’éditeur à ses produits.

Dos de la couverture de L’Oiseau Rouge (nobi nobi !)L’Oiseau Rouge (nobi nobi)

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