Revoltech 085 – Goldorak (Grendizer)

Les figurines Revoltech sont basées sur des articulations particulières offrant une très grande liberté de mouvement aux jouets qui en sont équipés. Ce Goldorak peut donc prendre des poses variées et surtout très dynamiques. On compte 14 points d’articulation sur ce robot. Les attaches Revoltech permettent des mouvements tridimensionnels, y compris sur les poignets (qui d’habitude ne peuvent tourner que sur un axe).

Dimensions : 12 cm de haut x 5 cm de large x 2,6 cm de profondeur
Poids : 62 g

Critique

Le revers de la médaille est que l’intégration de ces articulations n’est pas toujours heureuse comme par exemple celles des épaules qui créent deux bosses disgracieuses de chaque côté de la tête.

Le sculpteur Yamaguchi Katsuhisa a pris quelques libertés avec le design d’origine donnant un aspect un peu plus bobybuildé au Goldorak. Cela se ressent au niveau du torse et des avant bras qui sont très épais. Ce sens de l’exagération se retrouve aussi dans l’Astérohache qui semble un peu trop démesuré. On regrettera que les lames de cette arme ne soient pas en demi lune mais en forme d’arc anguleux ce qui ne respecte pas l’esprit de l’œuvre original. Il s’est néanmoins inspiré des dernières illustrations mettant en scène le robot géant, notamment celle où il apparaît dans les jeux vidéo récents avec une tête bien plus petite qu’a l’origine. Du coup, c’est ce design plus contemporain et sûrement mieux connu de la nouvelle génération qui a guidé le fabricant.

Dans la série les Clavicogires (les lames des épaules) sont censé former l’Astérohache, afin de rester fidèle à l’animé, il est donc possible d’enlever ces deux lames des épaules.
Cependant, même si on peut les retirer, les deux lames en peuvent pas servit à former l’Astérohache, car pour suivre le corps de Goldorak, elles doivent être vrillées au lieu d’être plates.
Dans le dessin animé on ne se rendait pas compte de ce problème car les dessinateurs trichaient avec la réalité, mais sur une figurine cette incohérence de l’animé est évidente (le Goldorak de Bandai a rencontré le même problème).

Le moulage est bon, il n’y a pas de ligne de raccord, et la mise en couleur est précise ce qui fait que l’ensemble ressort très bien. Afin accentuer encore plus l’impact visuel du robot, l’éditeur a eu la bonne idée de fournir un « éclat » orange que l’on peut emboîter dans le pied de Goldorak pour donner un effet de style similaire à celui que l’on voit dans le manga ou la série TV.

Pour varier au maximum l’aspect de cet objet, on peut aussi changer certains éléments, ainsi le robot est fourni avec trois paires de mains et deux paires d’avant-bras. L’une des deux paires d’avant-bras reproduits le Fulguropoing, mais pour arriver à emboîter une mains à l’intérieur sans se faire mal, il faut enlever au préalable deux des six piques rouges. Malheureusement aucune notice ne vient vous expliquer cela… enfin si, il y a une petite image explicative bien cachée sur un rabat du couvercle (mais a titre personnel, je l’ai découvert par hasard en forçant dessus).

Dans les petits détails appréciables, notons qu’une petite boîte en plastique est même fournie pour ranger vos paires de mains et avant bras en trop. Ce n’était pas indispensable car les vrais collectionneurs gardent toujours l’emballage (voir l’article sur le packaging), en revanche cela permet de laisser en vitrines vos accessoires pour les avoir à porté du robots sans que cela face moche sur votre étagère (d’autant plus que la teinte est de la même couleur que « l’éclat » du pied).

Il est assez facile de trouver une pose stable, mais si vous souhaitez donner une pose déséquilibrée évoquant un mouvement, il est possible d’utiliser un socle un peu particulier puisque lui aussi dispose d’un articulation. En fonction de l’attitude souhaitée, il est possible d’emboîter cette articulation soit entre les omoplates soit au niveau de la taille. Ce socle est un avantage indéniable pour la mise en scène de votre robot.

Conclusion

Au final, si on fait abstraction du côté bodybuildé de ce jouet, il faut reconnaître qu’il est plaisant à manipuler et surtout à exploser compte tenu du très grand nombre d’attitudes qu’il peut adopter. D’une certaine manière, il sait se renouveler.
Mon seul regret vient du fait que les points d’emboîtage prennent vite du jeu et les pièces finissent par se détacher trop facilement (comme la tête et les Clavicogires). Par conséquent, malgré les apparences, il ne s’agit pas d’un jouet pour enfant, mais bien d’une figurine de collection.

.
Lire l’article sur le packaging >>

Packaging

Le couvercle de la boîte est emboîté, il est donc possible de le réutiliser pour ranger le jouet après usage pour le protéger des coups et de la poussière.

Dimensions : 21,5  cm de haut x 21,5 cm de large x 6,5 cm de profondeur
Poids : 235 g avec le jouet

Retour à la critique >>

Les images sont scannées dans une résolution suffisante pour lire les textes écrits dessus. Il vous suffit donc de cliquer pour voir les images en grand. Vous pourrez ensuite zoomer dessus pour lire les informations de la boîte.

Bandeau

Autour du packaging il y avait un bandeau publicitaire que voici

Ouverture

On notera qu’un effort a été fait pour présenter harmonieusement tous les accessoires du robots, seuls le socle et l’éclat sont scotchés et cachés sous Goldorak.

.
Retour à la critique >>