Dofus Monster Tome 05 : Nomekop le Crapoteur

On dit souvent que ce n’est pas le caractère qui façonne une personnalité, mais le destin. Une succession d’évènements malheureux peuvent transformer le plus droit et le plus généreux des individus en un terrible bandit au cœur aussi froid que la lame de son épée. Ce tome vous propose de découvrir la lente déchéance de Nomekop qui a appris à survivre au dépend de son humanité.
On découvrira aussi comment il a rencontré ses deux acolytes Eratz et Edasse pour former un trio de bandits bien connu des joueurs de Dofus car ces trois là détiennent le fameux Dofus Emeraude (celui qui sert de logo au jeu en ligne Dofus).

Synopsis

Nomekop est amoureux de la belle Anemia qui semble très réceptive aux charmes du jeune Ecaflip, cependant, elle est la fille d’un des membres du conseil ce qui complique leur relation car Nomekop ne jouis d’aucun statut particulier au sein de leur village.
Mais si Nomekop remporte les épreuves de l’Ecathlon (un concours annuel), il pourra siéger au conseil ce qui lui donnera alors une position sociale suffisamment élevée pour lui permettre de sortir ouvertement avec Anemia.
Malheureusement, le concours est truqué car le père d’Anemia veut que son fils Rokko gagne afin qu’il siège au conseil avec lui et renforce ainsi son poids face à ses rivaux politique.

Critique

Ce tome démarre de façon assez classique mais très rythmée car on ne s’ennuie pas, les problématiques et les enjeux sont clairs et arrivent rapidement, on se laisse accrocher par ses épreuves loufoques et par le caractère attachant de Nomekop.
Alors que les jalons sont posés et qu’une fin heureuse semble se dessiner, à la moitié du livre l’auteur réussit à surprendre son lecteur par une réorientation brutale de l’histoire et surtout du ton. L’ambiance devient beaucoup plus sombre mais toujours teinté d’optimisme. Cet optimisme nommé Anemia semble servir de phare dans l’obscurité où navigue Nomekop.

La force de cette histoire est d’avoir réussi à nous rendre sympathique un terrible bandit. Lorsque Nomekop se perdra définitivement dans l’obscurité, le lecteur ne pourra ressentir que de la compréhension et de la compassion. En effet, contrairement à certains qui basculent dans le mal par facilité, Nomekop a toujours tout fait pour rester fidèle à ses principes. Malheureusement contre la fourberie de certains, l’honnêteté et le courage ne suffisent pas toujours.
Au panthéon des bandits charismatiques d’Amakna, Nomekop trouve sans peine sa place aux côtés du Corbeau Noir ou de Remington.

Premières planches

Retrouvez les huit premières pages de cette BD, cliquez dessus pour les voir en grand.

Anecdotes

Dans Dofus

Nomekop est un personnage tiré du jeu en ligne Dofus. Il erre avec sa bande sur la Route de Cania, mais comme ce trio a un temps de repos très long, il est assez difficile de les trouver.
Les vaincre est assez délicat pour des joueurs de faible niveau, mais le jeu en vaut la chandelle car un affrontement contre lui peut vous permettre de gagner le Dofus Emeraude ou l’épée à Neuf Queues.

On le trouve aussi dans le jeu Dofus Battles, mais seulement dans un des minis jeux, on ne l’affronte pas directement, on se contente de le fuir.

Nomekop est aussi le nom du sixième serveur de la communauté hispanique.
 

Wakfu TCG

Le trio de bandits est aussi mis en avant dans le jeu Wakfu TCG puisque chacun d’eux dispose d’une carte à son effigie.

Origine du nom

Le nom de Nomekop le crapoteur puise son origine dans deux sources différentes : Nomekop vient de « Pokemon » écrit à l’envers (est-ce un clin d’œil au fait que comme les pokemons, il a subit un dressage pour en faire un « animal » de combat ?), quant au surnom de « Crapoteur » cela vient du fait qu’il fume souvent. Précisons qu’il ne fume pas de tabac, mais des feuilles de Dzibi dont l’effet apaisant et hallucinogène lui permettent de fuir ses angoisses (voir Les mains d’Eneripsa).

Couverture censurée

A l’origine, sur la couverture on voyait Nomekop fumer un gros joint. Même si la fleur de Dzibi peut être comparée à du cannabis, la référence était trop explicite, alors le joint a été transformé en fleur qui fume.

Résumé

Nomekop est amoureux d’Anemia, la fille d’un des membres du conseil. Cette différence de statut social complique leur relation. Pour remédier à cela Nomekop décide de participer à l’Ecathlon, un concours annuel où les participants s’affrontent à travers des épreuves de force et d’adresse. Le gagnant a le droit de siéger au conseil et Nomekop espère que si il gagne, il pourra alors afficher ouvertement ses sentiments pour Anemia.

L’Ecathlon

Mais le concours est truqué car le père d’Anemia veut favoriser son fils Rokko pour qu’il siège avec lui au conseil et ainsi l’aide à asseoir son pouvoir politique. Malgré les fourberies de Rokko et son père, Nomeko arrive quand même à avoir le même nombre de points que Rokko à la fin de la troisième épreuve. La dernière épreuve va donc les départager. Pour remporter l’Ecathlon, Nomekop doit gagner cet ultime affrontement en trouvant une imitation de Dofus dans la forêt et en le ramenant au village avant ses adversaires.

Malheureusement, là encore Rokko a triché, les organisateurs lui ont dit où étaient caché les faux Dofus. Rokko en trouve un presque immédiatement repart en direction du village. Mais le Dieu Ecaflip n’aime pas les tricheurs et va donner un coup de pouce à Nomekop en l’aidant à trouver par hasard un des faux dofus.
Cependant la partie n’est pas gagnée pour autant car Nomekop doit retourner au village avant Rokko. Pour cela il prend un raccourci dangereux et arrive finalement à rattraper son retard.

Alors qu’il était sur le chemin de la victoire, il aperçoit Rokko faisant face à trois bandits (des chafers). Au lieu de continuer sa route, Nomekop intervient en risquant sa vie pour l’aider. Mais Rokko est un lâche doublé d’un traître, il a profité de l’intervention de Nomekop pour filer en douce vers la ligne d’arrivée. Nomekop n’est pas de taille face à ses adversaires et il se fait capturer.

Gladiateur

Ce qui attend Nomekop n’est guère réjouissant. Ses agresseurs l’ont forcé à devenir gladiateur. L’entraînement est rude et beaucoup de prisonniers succombent dans l’arène. Durant leur formation, Nomekop va endurcir son corps et son esprit pour arriver à survivre dans cet environnement hostile. Ses pensées pour Anemia l’ont aidé à tenir le coup.

Au fils du temps, une amitié a commencé à naître entre lui et ces codétenus : Ghimgan (Pandawa), Eratz (Iop) et Edasse (sacrieur). Après 2 ans de combats dans l’arène, leur « dresseur » estime que ces quatre élèves sont prêts à être livrés à Lethaline Sigisbul, une osamodas qui travaille pour un des Démons des heures. Elle amène dans l’Hormonde (une autre dimension) des combattants qu’elle livre à la Démone de minuit. Ces malheureux sont ensuite condamnés à s’affronter dans des arènes pour divertir les démons des heures (voir le manga Dofus Arena).

Nomekop et ses compagnons ont conscience que leur seule chance de survie est de s’enfuir avant de passer le portail dimensionnel de l’Hormonde car une fois là bas, ils seront bloqués.
Heureusement Edasse avait conservé sur lui un éclat de métal qui avait sauté de son épée lors de son dernier combat. Il s’en sert pour couper ses liens et libérer ses compagnons. L’évasion est un succès, malheureusement durant leur fuite Ghimgan a été poignardée. Nomekop et ses amis se refusent à l’abandonner et le décident de le porter sur une civière bien que cela les ralentisse et augmente le risque qu’ils soient rattrapés et de nouveau emprisonnés.

Malgré les soins de ses compagnons, Ghimgan finit par succomber à sa blessure au bout de quelques jours. Sur sa tombe ses amis se jurèrent de toujours s’entraider et que si l’un d’eux était en danger, les autres interviendraient pour le sauver quelque soient les risques encourus.
Nomekop a finalement trouvé des compagnons avec une loyauté aussi forte que la sienne.
A présent, il ne souhaite qu’une chose, rentrer dans son village retrouver Anemia et s’expliquer avec Rokko. Eratz et Edasse l’accompagnent pour veiller sur lui et surtout pour voir à quoi ressemble la belle Anemia dont il a tant parlé.

La vengeance de Nomekop

De retour à son village, Anemia est heureuse de découvrir que celui qu’elle aime est encore en vie. Après l’Ecathlon tout le monde a cru qu’il était mort car Rokko a pris soin de cacher la vérité. Nomekop dénonce publiquement sa lâcheté et sa fourberie, mais Rokko réfute les accusations en bloc et prétends qu’il n’y a jamais eu de Chafers. Il tente de discréditer Nomekop en disant qu’il a inventé cette histoire parce que son esprit était obscurci par la jalousie.

Pour les départager, une épreuve de combat est organisée sur une sorte de pont de 50 cm de large sans garde-au-corps. Étant donné l’entraînement qu’a subit Nomekop depuis 2 ans, il est évident que Rokko n’a plus aucune chance de le vaincre. Pourtant, Rokko semble mener le combat. Eratz et Edasse se doutent que quelque chose cloche en voyant les gestes mal assurés de leur compagnon. Ils ne tardent pas à comprendre que la boisson que les organisateurs ont fait boire à Nomekop avant le combat contenait de l’essence d’Elong, une substance qui perturbe les sens. Bien entendu Rokko a bu un breuvage différent ne contenant aucun poison.

Eratz intervient et force le chef du conseil à avouer ce qu’il a fait. Puis il se précipite sur le pont pour éviter que Rokko n’achève Nomekop. Il frappe Rokko de toutes ses forces et le projette dans le vide. Anemia ne peut supporter de voir son frère Rokko mourir sous ses yeux, elle traite Nomekop et ses amis d’assassins.
Eratz et Edasse s’enfuient en emportant Nomekop qui est à moitié conscient et désespéré d’avoir été rejeté par Anemia.

Pour contrer les effets du poison qu’on lui avait fait boire, Edasse conseilla à Nomekop de fumer des feuilles de Dzibi (voir Les mains d’Eniripsa). Malheureusement même après avoir retrouvé ses esprits, Nomekop va continuer à fumer le Dzibi car l’effet hallucinogène que provoquent ces feuilles lui permet d’oublier son chagrin.

Déboussolé par des années de captivité et de combats, les trois compagnons se sont progressivement enlisés dans le grand banditisme où ils pratiquent ce qu’ils faire de mieux : se battre pour survivre.
Si vous parcourrez le monde du jeu en ligne Dofus vous aurez une chance de les croiser au détour d’un chemin de la Route de Cania. Mais méfiez vous, ce sont des guerriers redoutables qui gardent jalousement leur butin et le Dofus Emeraude.

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