Diablo 3 (Blizzard)
Annoncé en 2008 à Paris, Diablo 3 est le troisième opus de la série Diablo de Blizzard.
Ce jeu reprend le principe de base de la licence : un hack & slash où il faut avancer dans un environnement hostile pour tuer des monstres tout en gagnant de l’équipement et de l’expérience.
Le jour de sa sortie, le 15 Mai 2012, Diablo 3 est devenu le jeu qui a été le plus vendu le jour de lancement avec plus de 3.5 millions d’exemplaires écoulés. Au bout d’une semaine, c’est 6,3 millions de copies qui ont été coulées.
Un jeu classique mais percutant
En lançant le jeu, les habitués de Diablo 1 et de Diablo 2 ne seront pas perdus, le cœur des mécanismes n’a pas bougé : un environnement vu de dessus (en 3D isométrique), des combats dynamiques, de l’équipement qui tombe et de nouvelles compétences.
Cependant, en poussant l’expérience, Diablo 3 on découvre que ce jeu à sa propre identité. Pour commencer, le jeu propose de base 5 classes (alors que Diablo 1 et Diablo 2 n’en offrait que 3 dans le jeu de base) avec une vingtaine de sorts.
L’arbre de talent de Diablo 2 a laissé place à une évolution qui donne du punch au jeu : tous les sorts évoluent avec un système de runes qui sont débloqués à chaque niveau. Ainsi, un sort de boule de feu peut soit voir ses dégâts augmenter, transpercer l’ennemi pour attaquer un autre ennemi ou encore peut rester au corps à corps pour exploser au contact des ennemis. En plus de ces sorts qui peuvent prendre beaucoup de formes, le joueur choisit 3 compétences passives qui lui donnent un bonus.
Au final, la combinaison des sorts est immense et laisse choix de build de jeu. Vu que le joueur a 6 sorts actifs et 3 passifs, il est difficile de choisir comment combattre les monstres du Sanctuaire. En tant que joueur, c’est un régal !
Côté technique, il n’y a aucune comparaison avec ses prédécesseurs : les graphismes sont magnifiques, pleins de couleurs et dynamiques. Les 4 actes sont visuellement variés même s’ils restent assez proches de Diablo 2 (campagne pour le Tristram de Diablo 2 et Diablo 3), désert pour Lut Gholein et Caldéum, Aréat dans les 2 jeux).
Le jeu est un véritable défi : autant le mode normal et enfer sont faciles, autant les modes cauchemars et armageddon sont vraiment ardus.
Côté nouveauté, notons l’existence de crafting avec le gemmage et le forgeron.
Le seul point faible : la connexion persistante à Battle net
Dès le lancement du jeu, il est évident que le point faible de Diablo 3 est l’obligation d’avoir une connexion permanente à internet pour changer. Les serveurs ont été sous-dimensionnés par rapport aux premières connexions et il a été courant d’avoir la fameuse erreur 37 (cf ci-dessous) empêchant de s’authentifier au jeu.
Ce choix de design a également d’autres impacts : ainsi, il est impossible de pauser le jeu en multijoueur car il existe un système de time-out déconnectant les joueurs qui ne jouent pas. Vu que les monstres apparaissent à chaque lancement de jeu, il est dans ce cas nécessaire de combattre à nouveau les ennemis.
Pour finir, jouer à Diablo 3 nécessite une connexion internet, il est donc impossible de joueur à un endroit sans accès à la toile.
Ce système a cependant beaucoup de bons côtés car l’expérience de Diablo est bâtie autours d’internet. Ainsi, il est très facile de rejoindre un groupe. L’outil Battle net se souvient même des amis d’amis avec qui vous avez joué et il permet donc de se créer un réseau de joueurs assez facilement.
Conclusion
Les joueurs ont certes dû attendre pour jouer à Diablo 3 mais le résultat en vaut plus que la chandelle. Les démons du sanctuaire vont souffrir !
Anecdotes
Le meme 37
Au lancement du jeu, les joueurs recevaient souvent l’erreur 37 car Blizzard avait sous-dimensionné les serveurs lors des premières journées.
C’est devenu un mini meme, avec une fameuse vidéo qui explique cela : « ah si Diablo avait été une fille ».
L’hôtel des ventes avec argent réel
Diablo 3 propose un hôtel des ventes basées sur les pièces d’or (comme World of Warcraft) mais également en argent “réel”, donc en euros.
Blizzard prend 1 euro par objet vendu et 15% sur les consommables (les autres objets comme les gemmes ou les pièces d’or) ; cela permettra à Blizzard de toucher des revenus sur une économie qui existe déjà avec les “gold famers” comme sur World of Warcraft (mais on en retrouve déjà en jeu).
L’article très complet http://www.gameblog.fr/blogs/noiraude/p_66099_diablo-iii-et-l-argent-reel-quelles-consequences-pour-le-jou revient sur les enjeux et les contraintes françaises de cet hôtel de vente. Pensez à bien déclarer vos revenus si vous gagnez beaucoup in game.
Nouvelles
Sans trop de publicité, Blizzard a diffusé des histoires courtes concernant les classes de jeu. Vous pouvez les retrouver :
- Barbare : Le voyageur de Cameron Dayton
- Sorcier : Luciole par Michael Chu
- Chasseur de démons : Entre haine et discipline par Micky Neilson
- Féticheurs : Celui qui marchait dans le doute par Matt Burns
- Moine : Inflexible par Matt Burns
Histoire complète
Nous vous invitons à lire la fiche de Léah pour connaître l’histoire du jeu.
Je me demande bien quand il va sortir ce satané diablo 3 !