Dawn of War

Warhammer 40 000 – Dawn of war est un jeu vidéo wargame (de type Real Time Strategy ou RTS) inspiré de l’univers du jeu de figurines de Warhammer 40000 réalisé par Relic et édité par THQ en 2004.

3 extensions ont également été réalisées : Winter Assault en 2005, Dark Crusade en 2006 et Soulstorm en 2008.

Sommaire

Fiche Technique

Staff

Personnage

Entreprise Galerie

Gameplay

Dawn of War est un RTS totalement réalisé en 3D : le joueur peut ainsi déplacer où il veut la caméra et choisir sa hauteur pour regarder la carte et ses unités.
Ce jeu utilise le principe du fog of war, à savoir que le joueur ne connaît de la carte que ce que ses unités et bâtiment voient. Il est donc amené à positionner son armée pour appréhender le terrain environnant.
Pas de surprise du côté de la prise en main car le jeu emploie principalement la souris et des raccourcis claviers classiques (comme Ctrl – 1 pour enregistrer un groupe d‘armée).
Dawn of War permet au joueur de personnaliser son armée comme il veut : un assistant lui permet « peindre » avec ses couleurs chaque unité de son armée. C’est très agréable (mais un peu fastidieux !). Ce principe de peindre ses unités soit même est directement tiré du jeu original édité par Games Workshop où l’on doit assembler et peindre soit même des figurines en plastique avant de pouvoir jouer avec sur un plateau.

Principes généraux

D’un premier abord, ce jeu reprend les modèles qui ont fait le succès d’autres RTS : à partir d’une base, le joueur construit son armée, l’améliore et attaque ses ennemis pour gagner la mission.
Pour cela, il récupère des ressources : soit de la réquisition soit de l’énergie. Les Orks ont accès à une troisième ressource la Waaagh! (prononcer « War»).
Comme la plupart des autres jeux du marché, le nombre d’unités d’infanterie et véhicules que l’on peut produire dépend du nombre et du type de bâtiments que l’on a construits.
De plus, à l’instar de Warcraft 3, des héros disposant des caractéristiques propres viennent agrémenter son armée.
L’analogie avec les autres les autres jeux du secteur s’arrête là car ce produit propose de nouvelles idées de gameplay.

Les ressources

Au lieu d’une récolte de ressources avec une unité bien particulière (une moissonneuse dans les Command & Conquer ou un « Peon» dans les warcrafts / starcraft ), le joueur gagne la réquisition de manière continue en prenant et en conservant des points de contrôle.
Un groupe d’infanterie peut en prendre un en 25 secondes et chaque point lui donne 6 points de réquisition en plus.
Le joueur peut construire des centrales dans sa base ou prendre un Slag Deposit pour récolter de l’énergie.
Quant à la Waaagh! des Orks, sa gestion est vraiment novatrice : plus le joueur a de la Waaagh !, plus il peut construire d’unités et d’armes puissantes. Pour cela, il construit des Waaagh ! Banners qui lui procurent des ressources, augmentent la puissance maximale de son armée et servent de bâtiments défensifs. Les paliers technologiques sont liés à la quantité de Waaagh ! générée.
L’avantage de ce choix de gestion de ressources est de fluidifier le jeu.

Gestion de l’infanterie

Le joueur peut développer et spécialiser les unités d’infanterie. Un groupe d’infanterie « normal» n’est constitué que de quelques fantassins mais le joueur peut augmenter le nombre de personnes dedans tout en laissant le nombre d’armées en jeu inchangé. Quel plaisir de voir les unités de son armée doubler tout en conservant le même volume.
En plus de cela, le joueur peut lui adjoindre un Sergent et une unité de soutien, comme le soigneur qui accélère la récupération des points de vie ou un Inquisiteur qui augmente la motivation.
Il a la possibilité de choisir des armes pour certains membres de l’escouade : Rocket launcher pour détruire à distance des engins lourds, Heavy Bolters pour s’occuper de l’infanterie ennemie…

Les groupes d’infanterie ont d’autres caractéristiques :
Le joueur a la possibilité de lier à un groupe un héros qui lui donnera des bonus d’attaque ou de défense.
Chaque groupe a un moral différent influant sur ses capacités de combat. Les attaques ennemies et la retraite peuvent le diminuer. Quand le moral est bas, les fantassins du groupe ne visent plus bien. Au joueur de choisir de les envoyer au casse pipe pour que les autres unités ne soient pas attaquées ou de leur ordonner la retraite pour qu’ils récupèrent.
Certaines attaques peuvent débander une unité ce qui la rend inopérante jusqu’à ce que l’escouade se soit regroupé.
Le terrain peut influer sur la défense du groupe : certains endroits confèrent des bonus, d’autres des malus

Au final, le résultat est très intéressant car le joueur se retrouve en face de beaucoup d’options stratégiques différentes.

Ces caractéristiques donnent vraiment de l’intérêt à l’infanterie et, contrairement aux autres RTS, l’empêchent de devenir obsolète.
A noter que le système propose un compteur pour les blindés et un autre pour les infanteries, renforçant encore l’impacte de ces dernières.

Les blindés

Comparé à la micro gestion de l’infanterie, les blindés sont très simples à gérer.
Le joueur ne choisit que de leur rajouter des armes ou pas. Contrairement à l’infanterie, il ne peut pas spécialiser un tank contre certains types d’unités.
Cependant, le plaisir de voir les armes lourdes détruire des bâtiments ou d’exploser d’autres unités est vite très prenant. Ainsi, un mélange snipper pour trouver les unités ennemies, des lances missiles pour les réduire en poussière protégés par des Tanks Annhilitator est très amusant à voir en action.

Campagne solo

Histoire

Les Bloods Raven sont envoyés sur Tarturus pour aider la garde impériale du système à protéger les civils qui fuient une attaque des Orks.

Leur chef, le capitaine Gabriel Angelos, est convaincu que cette attaque cache une manigance du Chaos.

Retrouvez l’histoire complète dans la fiche détaillée correspondante.

Avis

Le jeu est très court et ne comporte que 11 missions, ce qui est assez frustrant. De plus, il est regrettable qu’aucune autre faction ne soit jouable car par ailleurs le scénario est vraiment intéressant et riche en rebondissements.

Finalement, la partie solo est plaisante à jouer car le niveau est très accessible et elle permet de prendre en main les armées des Spaces Marines et découvrir toutes les unités.

Un des points forts qui participent à l’immersion dans cet univers et qui permet de mesurer l’échelle des conflits, ce sont les cartes d’introduction montrent le conflit se généraliser sur le monde. Au début, elles sont principalement vertes mais elles deviennent vite rouges d’adversaires.
En parallèle à l’avancement de l’histoire du monde et à la corruption du Chaos, les cartes changent et montrent Tarturus devenir une terre morte.

Pour avoir plus d’informations sur le background du jeu, vous pouvez revenir à la page d’accueil du monde.

Caractéristique techniques

Moteur général du site

Visuellement, le jeu est fidèle au jeu car il profite du design existant des figurines de Games Workshop pour la modélisation de chaque unité. L’ensemble est très réussi et ne décevra pas les fans du jeu de plateau.
Le moteur 3D est très performant. Outre la possibilité de positionner la caméra où le joueur veut, les animations de chaque unité rendent le jeu dynamique. Ainsi, un missile arrivant sur une escouade de Marines les envoie voler dans l’écran.
L’interface est très claire. La prise en main est donc très rapide.
Le principe des combats est construit sur le principe « pierre – feuille – ciseaux », à savoir qu’un type d’unité est très forte contre un autre type d’unité mais faible face aux autres. Au joueur de trouver les combinaisons et choisir les bonnes unités à utiliser en fonction de l’adversaire. Ce point est particulièrement vrai quand on joue avec les Eldars.
Côté son, chaque unité à une voix assez pêchue. La musique est agréable, on la tolère, mais sans plus. Au moins, elle n’altère pas la concentration du joueur pendant les combats.

Multijoueur

Le jeu propose de jouer directement sur internet ou en réseau local. La partie Internet permet de sauver son classement par rapport aux autres joueurs.
Ce mode offre le choix de jouer jusqu’à 8 joueurs simultanément sur une carte parmi les Spaces Marines, les Eldars, les Orks et les Spaces Marines du Chaos. Il permet de faire des combats de 4 contre 4.
Côté Internet, le jeu est hébergé sur des serveurs Game Spy mais géré par Relic dans un mode « automatch », à savoir que le joueur est mis en relation automatique avec les autres joueurs connectés du même niveau que lui et n’a pas le choix sur les adversaires rencontrés, en particulier la faction.
A noter que certains joueurs reconnaissent que le serveur peut être lent et rencontrent régulièrement des problèmes de synchronisation.
Cependant, Wiki Gamer indique que 300 personnes sont présents chaque soir dans les salons de discussions (hors participants à une partie). C’est suffisant pour trouver ses adversaires.
Le multijoueur du jeu propose différents types de missions combinables : détruire tous ses adversaires, obtenir et protéger pendant 7 min les 3/4 des points de ressources, …

Conclusion

Dawn of War est un très bon RTS qui apporte de bonnes et nouvelles idées au genre. Grâce à la gestion des ressources, le jeu est très fluide.
Visuellement intéressant, les fans de warhammer 40 000 ou de jeux de stratégie en temps réel seront comblés.

Histoire complète de Dawn of War

Voici l’histoire complète du jeu Dawn of War.

La campagne solo raconte l’histoire d’un combat de la 3ème Compagnie des Blood Ravens dirigée par le capitaine Gabriel Angelos. Elle est dépêchée sur la planète impériale Tarturus alors qu’elle subit les attaques d’une horde d’Orks. Elle doit protéger le spatioport pour permettre aux civils de fuir. Rapidement, elle va être aidée par le Bibliothécaire Isador Akios dont les pouvoirs psychiques vont lui relever que le Capitaine est troublé par la destruction de son monde natal Cyrene par les forces du Chaos.
Alors que la guerre continue et que le conflit avec les Orks s’intensifie, ils sont rejoints par l’Inquisiteur Mordecai Toth qui leur demande de quitter la planète car elle va être détruite par un Warp Storm. Le chef des Blood Ravens refuse car il sent que la présence des Orks cache quelque chose et que le Chaos est derrière cette attaque.
Malgré les soupçons du bibliothécaireet de l’inquisiteur, Gabriel suit son instinct et tombe sur deux trouvailles étonnantes : Tarturus possède bel et bien un autel dédié aux dieux du chaos et les Eldars sont aussi sur la planète.
Hélas, le plan du chaos est bien avancé et il a déjà commencé à corrompre Isador Akios. Suite aux attaques des Eldars sur les humains, Gabriel décide de les attaquer. La puissance des Spaces Marcines fait le reste et son armée capture leur chef Farseer Macha. A la capture de leur chef, il en apprend plus sur la situation : il existe une clé pour « détruire ce monde». Profitant de la distraction des deux factions qui parlementent, le chef des armées du Chaos la vole.
Alors que les Bloods Ravens se concentrent sur la destuction des forces du Chaos, le bibliothécaire tente Gabriel en lui prouvant que l’Inquisiteur Toth a fait de la rétention d’informations. Effectivement, à leur prochaine rencontre, ce dernier leur raconte l’histoire de la planète : elle contient en son sein la pierre Maledictum qui maintient prisonnier les restes d’un démon que leur ennemi essaie de faire revivre. De plus, il indique que les Eldars étaient venus pour empêcher cette résurrection. Ces derniers ont été battus à cause de leur arrogance et leur refus de s’allier au Spaces Marines. L’heure n’est cependant pas au règlement de compte car les armées peuvent ressusciter le démon grâce à la clé dérobée.
L’influence de la pierre se fait déjà sentir : la population de Tarturus et la garde impériale sont atteintes et prennent position pour le Chaos contre les Blood Ravens. Quant aux Orks, ils ont été détruits pendant le conflit. Même les derniers défenseurs de l’Ordre sont touchés : certains soldats de la 3ème Compagnie ont changé de camp.
Déjà affaibli par ces machinations du chaos, c’est le moment où Isador Akios décide de trahir ses anciens amis et décident de voler le Maledictum.Gabriel est choqué mais Toth savait que le Chaos corrompait un des chefs des Blood Ravens. Hélas pour eux, il s’était trompé de personne.
Avant de s’attaquer au Chaos qui commence à réveiller le démon, l’armée de Gabriel doit détruire celle qu’Isador a levée. Après un duel où le Capitaine gagne contre son ancien allié, les soldats d’élite repartent attaquer les forces du mal. Aidé par le reste de la puissance Eldars mal en points, ils arrivent à tuer le chef du Chaos et s’emparent du Maledictum.
Gabriel détruit la pierre en suivant les ordres de l’inquisiteur Toth… Et réveille le démon de Khorne qui habitait la planète. Il apprend alors que tous les morts de la guerre étaient un gigantesque sacrifice pour le réveiller et que Gabriel l’a libéré.

Le démon laisse partir les Bloods Raven en vie pour les remercier de l’avoir libéré, mais la dernière phrase lancé à Gabriel sonne comme un mauvais présage : « Je reviendrai bientôt pour revendiquer ton âme et celle de tes soldats. »