Fullmetal Alchemist Box DVD collector 1 (Dybex – 2008)

Le premier box collector de Fullmetal Alchemist est un édité par Dybex et propose les épisodes 1 à 25 de la série animée, un DVD bonus, 3 livrets et une figurine.

Le coffret collector contient :

• 2 digipacks de 3 DVD dont un DVD de bonus
• 2 livrets de storyboard (un de l’épisode 1 et l’autre de l’épisode 25)
• 1 livret des décors
• 1 livret d’informations détaillées
• CD audio de l’O.S.T.
• 1 figurine

La box

Le premier constat sur la box est la taille imposante de celle-ci : elle fait quand même 27,5 cm de haut par 29,5 cm de long et 8,5 cm de profondeur pour un poids de 1,4 Kg

Retrouvez toutes les informations sur le packaging et son contenu dans le paragraphe Packaging, ou en cliquant sur l’image ci-dessous.

Le contenu du premier coffret collector

Les 2 livrets de Storyboard

Ces livrets de storyboard de 20 pages chacun, proposent le découpage utilisé lors de la série. Le premier propose la séquence allant de 2 min49 à 6min 30 de l’épisode 1 et le second la séquence allant de 6 min 20 à 11 min l’épisode 25 ).

Retrouvez toutes les informations sur ces livrets dans l’article : Livrets de Storyboard  Fullmetal Alchemist, ou en cliquant sur l’image ci-dessous.

Le livret des décors

Le livret Background contient 24 pages montrant en vis-à-vis le layout (décor crayonné) et sa version couleur. 
Retrouvez toutes les informations sur ce livret dans l’article : Livret des décors  Fullmetal Alchemist, ou en cliquant sur l’image ci-dessous.

Le livret d’informations détaillées

Avec 112 pages, ce livret intitulé Alchemist to the backbone 1 est ce qui ce rapproche le plus d’un Art book. On y retrouve des model sheet des personnages et des objets, les résumés des 25 épisodes de la Box Collector, des extraits de décors et des interviews du staff.

Retrouvez toutes les informations sur ce livret dans l’article : Livret d’informations, ou en cliquant sur l’image ci-dessous.

CD audio de l’O.S.T.

Le CD de la bande originale contient 31 morceaux et dure 58 m 50s.
Pour que le CD soit bien callé au milieux des DVD vidéo, l’éditeur à choisi prendre une boite de DVD.

Retrouvez toutes les informations sur ce CD dans l’article Fullmetal Alchemist OST (Dybex – 2008), ou en cliquant sur l’image ci-dessous.

La figurine

Cette figurine représentant Edward Elric est fournie avec de nombreux accessoires. Retrouvez toutes les informations sur la figurine dans l’article Edward Elric : Action Figurine, ou en cliquant sur l’image ci-dessous.

Dimensions : 14 cm de haut par 6,3 cm de large et 4,3 cm de profondeur
Matériaux : PVC et plastique souple (manteau et cheveux)
Poids : 84 g sans accessoires (224 g avec packaging)

Les 2 digipacks de 3 DVD

Les 2 digipacks contiennent les 5 premiers DVD de l’édition classique. Nous vous invitons à lire leurs critiques pour plus d’informations.
La packaging  et les DVD à l’intérieur sont agréables à regarder (cf dessin ci-dessous).
Les pointilleux regretteront que l’on ne profite pas des illustrations des DVD originaux qui sont magnifiques mais ceux proposés sont pas mal.

Le DVD Bonus

Ce DVD est situé dans le Digipack contenant la deuxième partie de la série.
Après une courte introduction rappelant que le contenu est sujet à copyright (durée : 34 secondes !), on retrouve le menu général qui propose d’accéder aux :

• parodies FMA : chaque scène dure une trentaine de secondes et doit correspondre aux annonces d’épisodes. Ceux-ci sont comiques et font sourire. Cependant, il est regrettable que chaque extrait est indépendant et que la présence de sous-titres est perdu (du moins sur le lecteur avec lequel le DVD a été testé).
• interviews : Le DVD propose des interviews du réalisateur de la série, Seiji Mizushima (durée 40m 32s) et deux producteurs exécutifs, Hideo Katsumate (30m 29s) et Koji Taguchi (16m 11s). Le résultat est très impressionnant et présente de manière claire l’origine de la série. Vu la durée, on regrette cependant l’absence de chapitrage claire entre chaque question qui permettrait de naviguer facilement afin de sélectionner celles qui intéressent le spectateur.
• galerie : les images sont classées en trois catégories appelées personnage (27 dessins), décors (20) et mecha (27). Chaque partie propose des dessins déjà présents dans les livrets (décors ou informations générales) et de nouveaux. La navigation se fait par les touches < > de la télécommande. A noter que la partie mecha correspond aux objets (pistolets, véhicules) de la série et non à des robots (dans le milieu professionnel un mecha est au départ une machine pas forcément un robot).
• karaoké : 4 chansons sont proposées :  Melissa (le premier générique du début), Kesenai Tsumi (le deuxième générique de début), Ready Steady Go (le premier de fin) et Tobira no Mukô He (le second). Chaque vidéo est bien réalisée, le timing est bon.
• génériques neutres : Reprise des génériques de la série mais sans les textes des crédits (nom des réalisateurs, …)
• génériques japonais : Reprise des génériques de la série mais avec les textes des crédits (nom des réalisateurs, …) en japonais

Au final, ce DVD bonus s’adresse principalement à ceux qui aiment profiter des génériques, qui sont proposés en japonais / neutres / karaoke et ceux qui apprécient de connaître l’avis des personnes ayant travaillé sur un produit. Ce DVD ne changera pas la perception de l’anime mais reste agréable à regarder.

Conclusion sur le coffret collector Fullmetal Alchemist

A part quelques petits détails de finition, le coffret box collector de Fullmetal Alchemist saura satisfaire les fans exigeants.

Packaging

Le packaging de cette Box est recouvert d’un revêtement métallisé. Le trou sur la gauche permettant de voir la figurine n’a pas de film transparent. Le film transparent que l’on voit est celui du packaging de la figurine. Cela veut dire que la poussière peut entrer dans l’emballage même lorsqu’il st refermé. Ce n’est pas dramatique, mais c’est toujours bon de le signaler.

Dimensions : 27,5 cm de haut, 29,5 cm de long et 8,5 cm de profondeur
Matériaux : Carton
Poids : 1,4 Kg

L’ouverture et la fermeture se fait facilement la boîte peut être réutilisée à loisir pour ranger les objets après usage.
L’agencement de l’intérieur de la boîte a été soignée car aucun n’y a pas de jeu entre les différents objets qui sont à l’intérieur.

Cliquez sur les images pour les voir en grand, celles contenant du texte sont scannées avec une résolution suffisante pour pouvoir lire ce qui est écrit dessus.

 Les livrets de Storyboard

Chaque livret contient 20 pages en noir et blanc. Le premier propose une séquence de l’épisode 1 de 2min 49 à 6 min30 et le second livret propose un extrait du dernier épisode de la Box, c’est à dire l’épisode 25, de 6 min 20 à 11 minutes.

Le story board est le travail préparatoire qui présente plan par plan le découpage d’un film ou d’un épisode. Il contient beaucoup d’indications de mouvements exprimées à travers de flèches ou du texte. Mais le dessins de storyboard est extrêmement sommaire (surtout au Japon). N’attendez pas de trouver de belles illustrations ou même des personnages conformes aux Model Sheet.

Ces livrets sont donc au mieux une simple curiosité qui n’apportera pas grand-chose à un fan ou a un professionnel puisque les commentaires écrits en Japonais ne sont même pas traduit. Cela reste tout de même une bonne base pour réaliser le décalage graphique qui existe entre le storyboard et la version définitive (les responsables du layout ont du boulot pour améliorer tout ça…)

Le principal reproche que je ferai à ces deux livrets n’est pas sur le contenu, mais plutôt sur le contenant. La couverture monochrome sans aucune illustration ni aucun travail graphique fait incroyablement cheap (les deux agrafes latérales n’arrangent rien).

La mise en page est inexistante, il y a juste des illustrations balancées sans aucun travail éditorial. Pourquoi avoir fait deux livrets ? Un livret de 40 pages aurait largement pu faire l’affaire. Ca aurait peut être permis de faire une couverture plus épaisse et plus résistante.

Ce problème vaut aussi pour le livret de Background qui vu sa faible épaisseur aurait pu être intégré à ceux du storyboard pour avoir une reliure thermocollé comme pour le livret d’information Alchemist to the Backbone 1.

Au final, les contenus de ces quatre livrets auraient pu être facilement regroupés dans un bel Artbook cartonné (comme dans les Box de World of Warcraft) avec une mise ne page cohérente et un sommaire calqué sur les art book japonais. Avoir quatre sous produits au lieu d’un bel objet est un mauvais calcul. On peut supposer que l’éditeur a préféré faire 4 livrets pour donner l’illusion à l’acheteur que la Box est très riche, mais c’est une approche à court terme car l’illusion ne dure pas longtemps et l’acheteur risque de s’en souvenir au moment d’acheter la seconde Box.

Livret des Background (décors)

Le livret des décors contient 24 pages montrant en vis-à-vis le layout (décor crayonné) et sa version couleur. Ce livret ne contient pas que des décors ayant servi directement à la prise de vue. Il y a aussi des décors extraits de la « bible graphique » comme par exemple la pièce ou Al et Ed ont tenté de ressusciter leur mère.

La bible est le travail préparatoire qui regroupe les principaux éléments récurrents d’une série (personnage, décors ou objets). Sur l’exemple ci-dessus, la pièce est vu de l’extérieur avec des murs transparents et toutes les indications utiles pour que les différents intervenants de la production (storyboard, animation, layout, décor) aient une référence commune. Il s’agit donc bien d’une référence et non d’un décor destiné a être utilisé tel quel.

Ce genre de détail n’est pas toujours évident à déceler et il est dommage qu’il n’y ait aucun travail éditorial fait sur ce livret. On ne sait pas à quel épisode correspond le décor, ni si il s’agit d’un extrait de bible. Même si la qualité de l’impression est bonne et que l’on apprécie de pouvoir comparer facilement le crayonné et la version couleur, on regrette l’absence totale du moindre texte explicatif.

Au final, ce livret reste tout de même intéressant pour un fan comme pour un professionnel. Le seul regret qu’on peut avoir est sa petite taille qui ne permet pas toujours d’apprécier les dessins à leur juste valeur. En ce qui concerne la pauvreté de la mise en page et de la couverture, mes reproches sont les même que pour les deux livrets de storyboard. Il est clair que ces trois livres auraient gagné être assemblés dans un même recueil plus grand (format A4) avec un couverture cartonnée et une tranche thermocollée.

Livret d’informations

Avec 112 pages, ce livret intitulé Alchemist to the backbone 1 est ce qui ce rapproche le plus d’un Art book, tant par son contenu que par son épaisseur (c’est le seul des 4 livrets à avoir une tranche thermocollée).
On y retrouve des model sheet des personnages et des objets, les résumés des 25 épisodes de la Box Collector, des extraits de décors et des commentaires du staff (voir liste plus bas).

Avec un contenu aussi riche et varié, ce livret est, en apparence, le mieux parmi les quatre que contient la Box Collector. Malheureusement, le travail éditorial et la mise en page ont été bâclés. On se rend vite compte qu’il s’agit de 7 livrets indépendants qui ont été mis bout à bout sans même se donner la peine de fournir un sommaire et des numéros de pages.
Du coup, les interviews sont éparpillées sur les 112 pages, tout comme les résumés d’épisodes, les décors et les Models Sheet. Bref, ce n’est pas franchement pratique à lire.

La mise en page est lamentable. Lorsqu’on voit certaines images de décor imprimées au format timbre poste, on se demande si ce livret n’était pas destiné à l’origine à être imprimé en plus grand. Il est vraiment difficile d’apprécier pleinement la finesse des décors avec des images aussi petites. Il aurait mieux valu mettre moins d’images pour afficher celles qui restent en plus grand. Quel est l’intérêt d’avoir une version papier, si la résolution est plus faible que celle de la vidéo ?

Pour garder un telle mise en page, il aurait été préférable de faire un vrai Art book format A4 avec une vraie ligne éditoriale et des chapitres qui regroupent des thèmes (décors, model sheet, interviews…) et non des groupes d’épisodes. Cela aurait ainsi permis d’y intégrer le contenu des autres livrets (Storyboard et Background) ce qui aurait évité d’avoir des images redondantes entre ce livret et celui des décors.

Au final, cet ouvrage, même si il est le plus intéressant des quatre, laisse un arrière goût assez amer de travail inachevé car le problème n’est pas au niveau du contenu, mais de son agencement. Un collectionneur habitué aux Art book japonais ne peut que être déçu par cet objet, même si son contenu reste passionnant.

Liste des personnes interviewées dans le livret :

Seiji MIZUSHIMA – Réalisateur
Masahiko MINAMI – Producteur
Yoshiyuki ITO – Character designer
Seiji TAKEDA – Producteur executif & Planning – MBS
Michiru OSHIMA – Compositeur (voir article : CD de la BO)
Masafumi MIMA – Direction Sonore
Romi Park – Voix japonaise d’Edward Elric

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