Wakfu Tome 4 – Shak Shaka 2/2

La situation est tendue pour Yugo et ses amis car, non seulement ils n’ont plus leurs armes, mais Pashups, le shushu du labyrinthe des miroirs, a déformé leur apparence corporelle. Ils doivent vaincre Shak Shaka s’ils veulent qu’il leur redonne leur aspect normal. Mais ce qui les inquiète le plus est de savoir ce qu’a pu devenir Amalia qui est restée seule avec le roi du Shakopark.

Critique et analyse

Ce tome conclut l’histoire sur Shak Shaka dans un déluge d’action et de combats. Nos héros ont démasqué le monstre qui se cache derrière la façade de sucre et de faste. Même l’opulence des lieux ne suffit plus à aveugler Amalia sur la vraie nature de ce prince esclavagiste.

Bien que la narration accroche par son rythme, on regrette qu’elle ne s’offre pas un moment plus posé pour développer le personnage de Shak Shaka. S’il avait été un peu moins manichéen, l’histoire aurait probablement gagné en profondeur, notamment en s’attachant un peu à son passé. Quoi qu’il en soit, on retrouve bien ce qui faisait le charme des premiers épisodes de la saison 1. Cette histoire aurait pu sans peine s’insérer dans la série animé et offre un parfait prolongement de celle-ci. On apprécie de voir que cette BD a su respecter l’univers et l’identité des personnages qu’elle a repris.

Premières planches

Voici les huit premières planches de cet album, cliquez dessus pour les voir en grand, la résolution est suffisante pour pouvoir les lire.

Résumé

Yugo, Tristepin, Evangelyne et Ruel partent à l’assaut du château dans l’espoir de retrouver Amalia avant que ce fou de Shak Shaka ne lui fasse du mal. Az les retrouve et emmène à l’emplacement où sont rangées leurs armes. En descendant dans les sous-sols, ils découvrent, en plus de l’armurerie, la salle des machines qui est en réalité animée par la puissance musculaire des nombreux esclaves que Shak Shaka a capturés.

Cette révélation les révolte, malheureusement, n’étant pas assez nombreux pour neutraliser tous les gardes robots, ils préfèrent s’en prendre directement à Shak Shaka. En escaladant le donjon du palais, ils tombent dans une étrange salle où se trouve une sorte de bonbon géant que Tristepin s’empresse d’engloutir. Bien mal lui en a pris, à peine l’a-t-il avalé qu’il commence à délirer tenant des propos incohérents.

Après s’être remis des effets secondaires du bonbon, ils reprennent la route, continuant à s’aventurer de plus en plus profondément dans le palais. Ils ne tardent pas à croiser Amalia qui a réussi à fausser compagnie à ce prince un peu collant. Amalia n’est plus sous le charme de ce tyran égocentrique, elle a senti qu’il y avait anguille sous roche lorsque Shak Shaka a plusieurs fois refusé de la conduire à ses amis. Elle est rassurée de les voir en bonne santé, même si leur nouvel aspect la déconcerte.

Voyant que ses prisonniers ont réussi à quitter le château, Shak Shaka active son robot géant pour les rattraper et les anéantir, mais rapidement la machine devient incontrôlable. Il s’avère que le bonbon qu’a mangé Tristepin était en réalité le cerveau de cet engin. Du coup, privé d’équilibre, le monstre de métal s’étale de tout son long ravageant le parc d’attraction et libérant du même coup les prisonniers qui s’enfuient sans demander leur reste.

Shak Shaka n’est plus qu’un roi déchu sans peuple ni château, il pleure en solitaire sur les ruines de son palais. Ce spectacle ravit Pashups qui décide finalement de rendre à Tristepin et ses amis leur aspect normal par amitié pour Rubilax qu’il semble connaître de longue date. En effet, même si Rubilax ne porte pas Tristepin dans son cœur, il n’aimait guère avoir un gardien dont l’aspect décharné est peu valorisant pour lui.

Shak Shaka n’étant plus une menace pour personne, Yugo et sa bande peuvent reprendre sereinement la route pour l’île d’Oma.

Anecdotes

Page 13 : On remarque à la dernière case que Tristepin entre dans le tuyaux les pieds devant, hors à la page suivante sa position a changé puisqu’il descend la tête la première. Nous avons d’abord cru qu’il s’agissait d’un problème de raccord, mais l’auteur Mig nous a précisé que sur la première image, Tristepin n’est pas encore dans le tuyaux, mais à l’extérieur et s’apprête à y entrer. Comme le bas de son corps est caché, ce plan prêtait à une double interprétation possible. Un grand merci à Mig pour son retour.

Page 39 : On remarque que la pose d’Amalia reprend celle de Marylin Monroe dans le film 7 ans de réflexion.

Page 40 : L’enthousiasme de Ruel pour le robot géant de Shak Shaka peut être surprenant. Il est probable que son attirance pour cette machine vient de la foreuse de son bras. En bon énutropf, tout ce qui permet de creuser dans le filon d’une mine attire immanquablement Ruel.