BO d’Albator 78 (CD Audio et Vidéo)
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Edité par Animusik en 1999, ce CD contient le générique d’Albator 78 (chanté par Eric Charden) et les principales musiques de la Bande Originale de cette série. Précisons qu’il ne s’agit pas de la bande originale japonaise, mais de celle recomposée par Eric Charden et Didier Barbelivien pour la version française. Attention, ce CD ne contient pas le nouveau générique français fait pour les deux derniers épisodes lors de l’édition en vidéo de la série (ils n’avaient pas été doublés à l’époque).
En revanche, l’éditeur nous offre le générique français d’Albator 84 chanté par Franck Olivier.
Le CD dure 28,32 minutes réparties sur 14 plages.
Le son est excellent et les thèmes sont immédiatement reconnaissables. Etant un grand fan de la série, je dois avouer que l’écoute de ce CD m’a replongé immédiatement dans l’univers d’Albator. Je suis toujours surpris de voir comme certaines musiques peuvent générer comme émotions. L’effet Madeleine de Proust a su jouer sur ma fibre émotionnelle. Vous aurez compris que je peux difficilement juger objectivement de la qualité musicale car la nostalgie embrume mon jugement, même dix ans après la sortie du CD.
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Le livret
Le livret est minimaliste (voir packaging). Il offre les paroles du générique d’Albator 78 et d’Albator 84, une double page sans grand intérêt reprenant les principaux personnages. La dernière page est une explication du fonctionnement du CD pour accéder aux bonus.
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Bonus
Comme le CD est relativement court, l’éditeur a eu la bonne idée de le compléter en mettant des bonus accessibles via un menu Vidéo. Ce menu est lisible par l’ordinateur (grâce au navigateur internet) ou par un simple lecteur DVD. Ainsi il est possible de voir le premier épisode d’Albator 78 et celui d’Albator 84. On peut aussi accéder via ce menu à des fiches personnages, les fiches des séries, 10 illustrations et un menu pour lire les pistes audio.
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En temps normal, j’adhère totalement à l’idée de mettre des bonus de cette façon, malheureusement dans le cas présent, quelques lacunes sont à déplorer.
Les deux épisodes sont une bonne idée en soit (pour ceux qui n’ont pas encore la série chez eux), c’était un bon moyen pour l’éditeur de promouvoir ses produits. En ce qui concerne les fiches des personnages et celles des épisodes, cela donne une impression de « remplissage ». Les informations sont superficielles, et la mise en page est banale et se permet même de déformer des images. Les 10 illustrations proposées sont souvent extraites de la série et n’apportent aucune plus-value. Des models sheet auraient été appréciables. Bref, ces fameux « bonus » sont une vaste fumisterie destinée à faire un coup marketing.
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Problèmes d’usage
Quoi qu’il en soit, ça ne me dérangeait pas si le Menu DVD était opérationnel. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Pour écouter les musiques via le menu de DVD, il faut taper le numéro de la plage. Il est impossible de sélectionner le titre avec la croix de direction.
Conclusion, pour les plages de 1 à 9 pas de problème, mais dès qu’on arrive à 10, on est bloqué. Le système de ma télécommande qui permet de taper des numéros à deux chiffres ne fonctionne pas. Le bouton plage suivante et précédente ne marche pas non plus.
J’ai essayé plusieurs lecteurs de DVD y compris l’ordinateur sans arriver à résoudre ce problème. C’est d’autant plus gênant que le bouton de retour au menu porte le numéro 15. Donc on est bloqué à la page des musiques car le bouton « menu » de la télécommande refuse de fonctionner lui aussi dès qu’on est dans la page des musiques.
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Vous me direz que c’est pas grave et qu’on n’a pas besoin de passer par le menu DVD pour écouter de la musique. C’est vrai qu’il suffit de le mettre dans un simple lecteur de CD pour que ce disque se lise comme un disque normal et qu’on puisse accéder à toutes les plages (même à deux chiffres). Malheureusement, si en 1999, il était facile de trouver « un simple lecteur CD », aujourd’hui, les seuls lecteurs de CD dont je dispose sont soit des lecteurs DVD, soit des lecteurs d’ordinateur. Or, depuis l’explorateur de l’ordi, la seule plage accessible est celle du générique (me demandez pas pourquoi, j’en sais rien).
Aujourd’hui, même les « simples lecteurs de CD » lisent le MP3 et par conséquent, ils se bloquent sur la piste informatique. Du coup, ils refusent d’accéder aux autres pistes audio du CD.
Synthèse
Bref, l’écriture de cet article m’a permis de réaliser que le seul moyen qu’il me reste pour écouter la musique de mon CD sont les MP3 que j’avais rippés à l’époque.
Au final, ce CD était à sa sortie un produit novateur, qui avait compris que pour satisfaire son public, il fallait savoir offrir plus que du son sur un CD. Malheureusement la technologie n’a pas tenu ses promesses et les problèmes techniques décrits plus haut font que ce disque est à présent plus un objet de collection pour fans qu’un CD réellement exploitable. C’est dommage car les musiques de cette série sont un véritable bonheur à écouter pour un fan d’Albator 78.
Liste des titres
Voici la liste des titres du CD de la Bande Originale d’Albator 78 sorti en 1999 chez Animusik (voir chronique)
1. Piste de données DVD et CD-Rom
- Albator 78 épisode 1 : « Le pavillon noir »
- Albator 84 épisode 1 : « Le grand départ »
(non lisibles sur un lecteur de CD audio)
2. Albator le Corsaire de L’espace (Générique TV) – 2.31
(par Eric Charden)
3. La bataille d’Albator (partie 1) – 2.12
(voir fiche d’Albator)
4. Thème de Stellie – 2.56
(voir fiche de Stellie)
5. En avant l’Atlantis – 2.55
(voir fiche de l’Atlantis)
6. L’attaque surprise – 1.20
7. Les Sylvidres – 1.50
(voir fiche des Sylvidres)
8. Ocarina - 1.25
9. La bataille d’Albator (Partie 2) – 2.06
10. La petite protégée – 2.27
11. Ramis – 2.37
(voir fiche de Ramis)
12. Les Sylvidres (reprise) – 0.49
13. Albator le Corsaire de L’espace (version instrumental) – 2.21
14. Albator 84 (Générique TV) – 2.50
(par Franck Olivier)
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Packaging et livret
Le packaging est composé d’une boite de CD standard. L’impression du CD est bicolore (noir et rouge) et ne brille pas spécialement par son originalité.
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Cliquez sur les images ci-dessous pour les voir en grand, la résolution est suffisante pour lire les informations écrites sur la boîte.
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Le livret contient 8 pages exposées ci-dessous. On y retrouve les textes du générique d’Albator 78 et d’Albator 84, une double page sur les principaux personnages de la série et à la dernière page, une notice explicative sur l’accès aux bonus vidéo. Malheureusement il n’y a rien sur les auteurs ni sur l’historique pour rappeler que ces musiques ne sont pas celle de la VO et qu’elles ont été recomposées pour la VF.
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L’Atlantis d’Albator en Lego – 135 cm (Arcadia)
Mini Arcadia – Lego
Marathon télévisuel Albator
Yama (Albator)
Albator, Corsaire de l’Espace (Film 3D)
![L’Anneau des Nibelungen [Albator - Harlock] Tome 1](https://www.otakia.com/wp-content/uploads/V_1/nom_27/537/7307.jpg "L’Anneau des Nibelungen [Albator - Harlock] Tome 1"){kind=small}
ya une ptite erreur : Didier Barbelivien l’a écrit le générique en piste 2 (co-écrit avec éric charden) mais ne le chante pas (c’est éric charden le chanteur unique).
Merci, c’est corrigé :)
A peine livré, le CD filait dans le lecteur CD de ma voiture (dont la présence était la condition sine qua non à l’achat de celle-ci) et depuis je braille « albaaaaator » sur la route du boulot. Je dois évidemment avoir l’air d’une folle mais je m’en fous : j’ai totalement replongé en enfance ! Et je redécouvre les morceaux les plus mélancoliques avec un grand intérêt, et un recul amusé pour ceux qui sentent bien leur époque disco.
Autant certains semblent anachroniques par leur ambiance limite carnaval, autant « la bataille d’Albator » (j’adôôôre ce morceau) semble presque en avance sur son temps avec ses orchestrations et effets sonores quasi techno french touch, qui pour le coup ne détonnent pas vraiment ds le paysage musical actuel (par contre on admettra que les versions II ne sont qu’une version accélérée des I, ils se sont pas foulés sur ce coup-là).
Et cerise sur le gâteau, ma fille de 4 ans me demande maintenant tous les jours « la chanson du pirate ». La relève se prépare pendant que son père hésite entre la corde et le poison dès qu’il entend une note d’ocarina ! Mais j’ai vu son oeil briller quand a démarré le générique de 84 « hé mais je la connais celle-là ! Et elle est mieux que l’autre ! « . Heu… non : ce côté fanfare militaire poum tchak est nettement moins élégant que la mélodie planante de 78 qui nous transporte dans le cosmos (si !). Chacun sa madeleine…
Ps, heureusement que ne figure pas le générique 2000 des 3 derniers épisodes de la série. Pitié quelle purge ! Là on dénature totalement l’esprit de la série avec cette mélodie complètement hors-sujet et ces paroles dignes d’un poème de CM2. Pour la peine je vais me réécouter le thème de Stellie, un peu de délicatesse dans ce monde de brutes.
Mine de rien « la bataille d’Albator » a pas mal d’amateurs sur le net. Y’à qu’à voir le nombre de covers sur youtube !
Mais, bien que très fan de gratte (si possible bien lourde et saturée), j’avoue que si ces reprises sont intéressantes par leur côté pêchu, pour cette fois je donne l’avantage à la version originale avec son synthé (pourtant le côté Bontempi en général j’en fais pas des folies) mais là je trouve que le mélange sonne bien.
Parce que c’est justement l’utilisation homéopathique de la guitare électrique qui donne cette atmosphère si particulière à ce morceau : autant par le rappel des hurlements de la sirène d’alarme que la note de clôture en version guitare rétro style Shadows.
Sans oublier cet espèce de tic tac omniprésent qui évoque un contexte de tension et donne ce sentiment d’urgence, de l’attaque imminente (et de sa riposte) .
Si on ajoute l’espèce de « slashhhhh » qui m’évoque la sortie et l’action du trancheur de proue, ambiance bataille navale/spatiale garantie !
Le thème de Stellie, forcément différent de l’original, n’en est pas moins envoûtant.
La délicatesse de la guitare qui figure la harpe de Clio apporte la douceur nécessaire à une mélodie d’une grande tristesse.
Et quelle belle surprise quand le thème d’Albator s’invite l’espace d’un instant, rappelant le lien fort entre les deux personnages.
Comme quoi, même avec du synthétique on peut créer une émotion tout ce qu’il y a de plus authentique.
A contrario, je dois reconnaître que ce même air joué par un vrai instrument (piste 7) a de quoi rendre complètement dingue. Honnêtement je ne saurais dire si c’est effectivement de l’ocarina ou une bonne vieille flûte à bec d’écolier mais toujours est-il que ça semble scolaire et laborieux…
La V.O revient alors en force avec le Mayu’s theme, un hommage à la chanson de Solveig (toutes séries confondues, qu’elles-ce qu’ils l’aiment cet air !).
On y retrouve l’accompagnement de la harpe et celui-là je pourrai l’écouter pendant des heures sans m’en lasser.
Étrangement il ne semble pas aussi triste que la composition de Charden et dégagerait presque une impression d’apaisement, comme une bulle hors du temps.
Une autre version existe sur un CD qui reprend toutes les chansons de 78 en version intégrale (oui, celui-là aussi fallait que je l’aie…). Elle s’accompagne d’une instrumentation de type symphonique du plus bel effet et quand le violon prend le relais, ça vous arracherait des larmes (sauf si vous avez un cœur de pierre !)