Cosmo Dragoon – Cosmo Gun (Marushin)
Ce Cosmo Dragoon fabriqué par Marushin est une réplique échelle ½ de celui utilisé par Tetsuro Hoshino dans Galaxy Express 999. Cette arme est inspirée du Colt 1848 Dragoon Pistol. Dans la série, il ne s’agit pas d’une arme à feu utilisant des cartouches à poudre, mais d’une arme laser. Même si cette réplique est officiellement tirée de Galaxy Express 999, on retrouve cette arme dans de nombreuses autres séries de Leiji Matsumoto (Albator 84, Queen Emeraldas, Cosmowarrior Zero…).
Origine du Cosmo Dragoon
Cette arme fut inventé par Toshirô, l’ingénieur qui a conçu l’Atlantis et le Death Shadow (les vaisseaux spatiaux que commandent Albator).
Dans la série Queen Emeraldas, le femme pirate Emeraldas raconte que seules 5 personnes possèdent cette arme, mais après comptage, on réalise qu’il y a en réalité 6 possesseurs (voir l’article Origine du Cosmo Dragoon).
Le jouet
Dimensions : longueur 27,2 cm, hauteur 9,8 cm, épaisseur 2,9 cm
Poids : pistolet 490 g – cartouches 20 g (6 cartouches de 3.33 g)
Matériaux : crosse en plastique, le reste en métal chromé
Au premier regard, cette réplique à l’échelle ½ fabriqué par Marushin à de quoi séduire, le coffret en bois est du plus bel effet (voir packaging) et le pistolet en métal de presque 500 grammes donne une impression de qualité qui semble justifier le prix élevé de cet objet (19800 yens).
Malheureusement dès qu’on a ce pistolet en main, les défauts ne tardent pas à sauter aux yeux. Tout d’abord le design du Cosmo Dragoon ne correspond pas du tout à celui de la série ou du film. Pas besoin d’être un expert pour s’en rendre compte, la notice suffit pour le voir. En effet à l’intérieur, il y a le Model Sheet du Cosmo Dragoon de la série et juste à côté un dessin du jouet.
On remarque que pratiquement rien ne correspond au Model Sheet, seule la forme générale et la tête de mort sur la crosse sont conservés. Tous les détails allant du canon au chien (le percuteur) en passant par le barillet on été changés. Cet écart de design est d’autant moins compréhensible que le pin’s fourni dans la boîte respecte parfaitement le design original.
La finition
Le problème ne se situe pas seulement au niveau du design, la finition est clairement insuffisante pour un objet de ce prix. Les 6 visses ont été particulièrement mal placées.
Celle de la crosse est visible des deux côtés, celle du chien (la partie arrière que l’on tire) crée un renfoncement profond et disgracieux tout comme celles du barillet qui ont été placées de façon inopportune sur des zones arrondies (créant un renfoncement). Il aurait été plus discret de les mettre sur une zone plate comme celle située en haut du manche.
L’assemblage est assez discutable lui aussi. Au dessus du manche on peut voir un vide dû à un mauvais moulage de la pièce supérieur qui ne vient pas épouser parfaitement la forme du manche.
Lorsqu’on regarde le haut du pistolet, on peut voir le trait de jonction disgracieux entre les deux pièces qui composent le chien. La pièce située au dessus du barillet à le même problème.
Manipulation
Pour armer l’objet, il faut tirer le chien ce qui fait tourner le barillet et amorcer la queue de la détente (gâchette), lorsqu’on appuie dessus, ça fait juste un « clic » métallique assez ridicule.
Ce qui est navrant, c’est de voir la fragilité du chien, qui n’est tenu que par deux bouts de métal pas très épais.
La finition approximative se ressent aussi lorsque l’on veut mettre des cartouches dans le barillet. Après avoir ouvert le clapet du barillet, on réalise que l’alignement de la chambre est tellement mal calé que l’on ne peut pas glisser la balle dans le trou. Il faut légèrement tirer le chien pour que l’entrée de la chambre soit suffisamment centrée pour pouvoir glisser une cartouche sans que ça bloque.
Même si c’est sympa de pouvoir manipuler des cartouches, il faut reconnaître qu’on se demande vraiment ce que vient faire une cartouche à poudre dans un pistolet laser. A ma connaissance, je n’ai jamais vu un des personnages de l’univers de Leiji Matsumoto insérer une cartouche dans ce revolver (à part dans la série Endless Odyssey qui est sortie bien après ce jouet). Même si le design d’origine laisse supposer que c’est possible d’insérer une cartouche, comme par exemple une cartouche d’énergie, alors dans ce cas il n’est pas nécessaire de l’aligner avec le canon avec la cartouche. Par conséquent, ça n’a aucun sens que le barillet tourne.
Synthèse
Ce Cosmo Dragoon, qui existe aussi en version doré, est décevant à tous les niveaux que ce soit le design ou la finition. De plus, il y a un décalage très net entre le prix de ce jouet qui le destine aux adultes et la taille qui le destine à des enfants de 6 à 10 ans, au-delà de cet âge votre main sera trop grande pour vous en servir.
Bref, seuls les collectionneurs passionnés y trouveront leur compte à condition de privilégier la dimension historique plutôt que l’aspect ludique. Cependant, même en étant indulgent, il est difficile d’occulter le fait que le design est très éloigné de l’original.
Article complémentaire : Origine du Cosmo Dragoon
Présentation Vidéo
Boîte du Cosmo Dragoon
La boîte est à l’image du pistolet qu’elle contient. Au premier abord, sur les photos, on croit avoir à faire à une boîte en bois laqué de qualité. Dès qu’on la touche, on remarque qu’il s’agit d’un bois léger (peut-être du pin) teinté à l’aérographe pour simuler un laquage. L’ensemble résiste assez mal aux coup et aux frottements, il faut être très prudent lorsqu’on manipule la boîte si on ne veut pas voir la peinture partir.
Dimensions : 35,5 cm de large, 17,2 cm de profondeur, 5,7 cm de haut
Poids : 924 g
Matériaux : bois peint imitation laque.
Le dessous n’a même pas été peint dans la même couleur que le couvercle. Sur notre modèle de test le couvercle a vrillé créant un espace plus important aux extrémités qu’au niveau de la serrure.
Malgré cela, cette boite est pratique pour ranger votre Cosmo Gun à l’abri des coups et de la poussière.
Notice
Très curieusement la notice juxtapose le Model Sheet du pistolet et un dessin du jouet ce qui met en exergue le fait que le jouet ne respecte pas du tout le modèle du dessin animé.