Kiritsugu Emiya (Fate / Zero)

Kiristugu Emiya est le personnage principal de Fate / Zero par son regard prépondérant. Cependant, il est différent des autres héros de seinen car il est très antipathique et torturé. Il utilise des moyens abjects pour arriver à ses fins. Malgré tout, son but ultime est louable car il souhaite utiliser le Saint-Graal pour sauver l’humanité et changer la condition humaine pour que la guerre disparaisse.

Il est le maître de Saber, le plus puissant des servants, mais il ne se lie pas avec elle, préférant des moyens technologiques peu connus des mages pour arriver à ses fins. Il laisse sa femme Irisviel le diriger laissant penser aux autres mages qu’elle le maître de Saber.

Dans le combat pour le Saint-Graal, il se méfie particulièrement de Kirei, un autre maître qui semble fasciné par lui et qui anticipe ses actions.

Dans le manga Fate / Zero

Le nom Kiritsugu provient des verbes trancher et renouer. L’introduction du tome 1 de Fate / Zero nous parle d’un homme souhaitant pour le bonheur pour tous mais résolu à tuer le minium de personnes afin que le maximum soit heureux.

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Un chasseur de mage sans foi ni loi

Kiristugu est un mercenaire surnommé le chasseur de mages. Pour arriver à ses fins, il reste très secret. Ainsi, au lieu d’utiliser la magie ou son servant, il préfère travailler dans l’ombre pour tuer ses ennemis de loin avec des armes traditionnelles et non magiques. 
Il ne montre aucune pitié : ainsi, il tue Lord Kayneth El-Melloi le maître de Lancer en le trompant. Il prend en otage sa femme afin de lui faire signer un contrat magique le contraignant à ne lui faire aucun mal si Kayneth demande à Lancer de se suicider. Quand Kiritsugu atteint son objectif, il n’a aucun scrupule à demander à son assistante Maiya de tuer sa femme et lui (cf tome 9). 
Avec une approche similaire, Kiritsugu avait déjà tenté de le faire disparaître en faisant exploser un étage complet d’un hôtel (cf tome 4) ce que Kayneth n’avait pas anticipé car il prévoyait une attaque avec des armes magiques.

L’histoire reste assez floue sur son passé. D’après Kirei, qui soutient son père pour aider les Tohsaka à gagner le Saint-Graal, Kiritsugu est apparu dans les plus grands conflits armés sans souci de gain comparé au risque encouru (cf tome 3).

Kiritsugu a étudié ses ennemis et la ville de Fuyuki (qu’il connait bien car il y est né). Ainsi,  il a trouvé les points magiques que Saber et Irisviel devront prendre afin de s’assurer de leur victoire. Il a également prévu un autre quartier général au cas où le sien serait détruit (cf tome 7).
Kiritsugu est sans scrupule : après que Caster soit devenu la proie des autres mages (cf tome 4), il a conscience que sa cible est Saber en qui il voit la réincarnation de Jeanne d’Arc. Au lieu de chercher à tuer ce monstre, il demande à Irisviel et à Saber de servir d’appât lui laissant la possibilité de s’occuper des mages qui viendraient attaquer Caster.

Malgré sa haine des mages, Kiritsugu utilise la magie pour se battre. En particulier, il est un maître en manipulation du temps (cf tome 5) qui augmente sa réactivité au combat. Mais cette magie peut blesser son corps. Inversement, il sait arrêter son cœur pour se rendre invisible aux outils de détection du mouvement. 
Son autre pouvoir est lié à son corps : il extrait des balles de son corps particulièrement nocive face aux mages car ses balles « matérialisent instantanément dans [ma cible] le sens profond de mon nom (ie trancher et renouer)  » faisant des dégâts considérables dans le corps de ses victimes mages car elles impactent leur capacité à utiliser la magie. Plus la magie utilisée est forte, plus la balle de Kiristugu fait des dégâts. 

Une rencontre avec les Einzbern qui l’a changée

9 ans avant la guerre des Saint-Graal, Kiristugu s’est rapproché des Einzbern, une des trois familles de mage les plus puissantes pour la prochaine guerre du Saint-Graal. La cause de leur rencontre est inconnue car rien ne semble les prédisposer à travailler ensemble.

Les Einzbern vont l’adopter en le mariant à Irisviel avec qui il aura une fille Illyasviel,  surnommée llya. Cependant, Irisviel n’est pas un être humain mais un homonculus, une sorte de poupée qui a sa propre vie. Elle a été programmée pour être le réceptacle du Saint-Graal. Le chef de la famille Einzbern ne souhaite pas que la coupe disparaisse en cours de combat comme la dernière fois, par conséquent, il a créé Irisviel pour qu’elle l’attire et la garde en elle-même.
Irisviel est une mage experte dans les soins mais elle sait que ses jours sont comptés et souhaite aider au maximum Kiritsugu dans sa quête (cf tome 9).
Illyasviel est également faible, peut-être est-elle comme sa mère un futur réceptacle magique.

Cette rencontre avec les Einzbern et sa femme a rendu Kiritsugu plus doux : au lieu de détruire un étage d’hôtel, il prévient la réception de la présence d’un feu forçant la direction de l’hôtel à le vider. De fait, il alerte Lord El-Melloi qui sait que quelque chose se trame. Il ne survivra que grâce à la chance car il n’avait pas anticipé une attaque autre que magique (cf tome 4).

Kiristugu se sent affaibli par cette nouvelle compassion mais il n’arrive pas à se distancer de ce sentiment qui le rend en colère.
Irisviel a un autre point de vue sur Kiritsugu car pour elle « Il est tellement [gentil] qui n’est pas parvenu au monde son infinie cruauté »  ( tome 1 ).

Irisviel sera étonnée de découvrir le Kiritsugu sans pitié et qui n’hésite pas à utiliser Caster pour arriver à ses fins pendant la guerre. Cependant, elle a conscience qu’Illya et elle sont devenues le point faible de Kiritsugu. Ainsi, avant le combat contre Caster à côté du château des Einzberg, il aura peur et demandera à Irisviel de fuir avec sa fille et lui. Ce n’est plus le guerrier sans pitié qu’elle a connu à son arrivée chez elle.

A son contact, Irisviel est devenue une combattante. Elle utilise des ficelles magiques à qui elle peut donner la forme qu’elle veut (cf tome 5).
Par ailleurs, Irisviel n’a jamais quitté la maison des Einzberg, Fuyuki  est la première ville « normale » qu’elle visite. Elle est d’autant plus heureuse d’aller dehors que Fuyuki est le lieu où Kiritsugu est né.

Malgré son amour pour Irisviel et l’accord donné au chef des Einzberg, son objectif est différent de sa famille d’adoption. Il compte sauver le monde alors que les Einzberg souhaite l’apparition de la 3ème magie et vaincre les autres familles de mage. (cf tome 1)

Kirei : son pire ennemi 

Kiritsugu ne laisse rien au hasard et dans sa préparation, il a ciblé Kirei comme son pire ennemi car il ne comprend pas ses ambitions ni désirs. Il reconnaît même sa peur face à lui (tome 4) et compte bien ne pas l’affronter de face.

Kirei lui rend bien car il est fasciné par le chasseur de mages. Il sent que quelque chose lui échappe sur Kiritsugu. Par conséquent, dès qu’il peut, il tente de comprendre comment il fonctionne et s’en prend à Maiya (tome 4) qui surveille l’hôtel d’El-Melloi puis à Irisviel alors qu’elle fuit le château des Einzbern après la contre-attaque d’El-Melloi. En fait, Kirei souhaite devenir le Kiritsugu sans pitié.

Kiritusgu est également étonné de voir que Kirei semble savoir autant de choses sur lui. Il anticipe même ses actes comme l’attaque de l’hôtel et la contre-attaque d’El Melloi (cf tome 7).

Une relation ambigüe avec Saber

Kiritsugu déteste les chevaliers et leur code d’honneur ce qui fait qu’il ne fait jamais appel à Saber directement. Il la laisse au côté d’Irisviel afin de la transformer en appât car les autres mages pensent qu’elle la vraie maîtresse de Saber. Pour accentuer ce mensonge, Kiritsugu a fait en sorte qu’Irisviel soit la maîtresse temporaire de Saber.
Sa méthode est à l’opposé des chevaliers, il préfère tuer ses ennemis dans leur sommeil ou quand ils ont le dos tourné comme il le dit au tome 1. 

Son manque de considération va très loin car Kiritsugu ne parle pas à Saber avant leur départ pour Fuyuki où aura lieu les combats. Irisviel est la seule à parler au servant et lui rassure que Kiristugu ne lui en veut pas à cause de son sexe ou de ses compétences.  
Avec Saber, sa stratégie est simple : elle se bat en première ligne pour attirer le servant ennemi et son maître lui laissant la possibilité de tuer le maître avec un fusil de sniper (tome 2).

Son mépris se ressent au tome 5 face à Lancer venu chercher son maître que Kiritsugu a blessé mortellement. Kiritsugu quitte la scène des hostilités en sachant pertinemment que Lancer ne va pas l’attaquer à cause de son code d’honneur alors qu’il n’a aucune chance contre lui. 

Ce mépris est mis en avant au tome 9 quand Saber lui en voudra d’avoir tué Lancer, son maître et sa femme par traîtrise. 
Pour Kiritsugu, les chevaliers et le code ne sont que du romantisme, une sorte de patine pour faire ressembler une horreur en quelque chose de noble. Ce comportement le met en colère ce qui explique pourquoi au tome 5, Kiristugu dit  » J’aurais vraiment dû réfléchir avant de choisir mon servant« .
De son côté, Irisviel prend le partie de Saber après cet acte car elle voudrait que Sabre comprenne les actes de son maître. En effet, Irisviel est convaincue que les points de vue des deux sont proches, seule leur approche est différente.

Cependant, Kiritusu profite pleinement des capacités de Saber. Pour commencer, il confie le fourreau d’Excalibur, l’épée de Saber, à Irisviel pour qu’elle profite de ses effets de soin. Son choix n’est pas sans calcul : en tant que futur réceptacle du Saint-Graal, Irisviel est programmée pour disparaître pendant les combats, le fourreau lui permet de vivre plus longtemps sous sa forme humaine(tome 9).

Dans la même logique, Kiristugu fait en sorte que Saber soit dans les meilleures conditions pour tuer Caster afin son attaque ultime. Pour cela, Lancer casse la lance qui a blessé Saber la rendant de nouveau à 100% de ses capacités.

Maiya Hisau

Maiya est l’âme damnée de Kiritsugu : elle lui obéit sans hésiter et ne montre aucune pitié tout comme son maître. 
Tout juste apprend-on que Maiya est une orpheline que Kiritsugu l’a dressée pour lui servir de bras droit. 

Leur relation est étrange car elle n’hésite pas à l’embrasser sur la bouche (tome 1) mais rien d’autre ne laisse à penser qu’ils sont des amants.