Fast & Furious 1 : Mitsubishi Eclipse – ech 1/18 (Joyride)

Mitsubishi Eclipse Fast and Furious - ech 1-18 Joyride ERTL

Ce modèle réduit de Mitsubishi Eclipse, produit en 2002, est longtemps resté le moins recherché de toutes les voitures pilotées par Paul Walker dans la série de films Fast and Furious. Mais avec le décès de l’acteur en 2013 dans un accident de la route, la côte des modèles réduits pilotés par l’acteur a flambée. Si la Nissan Skyline GTR et la Toyota Supra restent toujours en tête des modèles réduits les plus courus et les plus chers, cette Mitsubishi Eclipse est celle dont la remontée de sa côte d’amour fut la plus spectaculaire. Ce soudain intérêt vient probablement dû fait qu’elle est devenue iconique puisqu’il s’agit de la première voiture pilotées par Brian (et peut être aussi parce qu’elle a connu le même destin tragique que l’acteur).
Il était donc temps de fait un rétro test pour voir si la qualité de fabrication et l’intérêt qu’on lui porte justifient l’investissement.

Dimensions : 24,6 cm de longueur x 10 cm de largeur x 7 de haut
Poids : 755 g
Matériaux : Métal et PVC 

 

Critique et analyse

Certains modèles réduits tirées de la licences Fast and Furious font peine à voir tant elles s’éloignent du modèle du film (comme la Mustang de Tokyo Drift par exemple). Heureusement, ce n’est pas le cas de celle Mitsubishi qui s’avère de bonne facture même si elle est loin d’être parfaite notamment en ce qui concerne la couleur. Dès le premier regard on s’aperçoit que le vert est trop jaune par rapport à la teinte de la voiture dans le film.

Carrosserie

Dans le film, la carrosserie pullule de stickers, le fabricant a pris soin de tous les reproduire. Le boby kit Robo Car Aero Armor et les minis rétros en carbone correspondent à ce qu’on peut voir dans le film, même les jantes SE7EN de 18 pouces d’Axis Sport Tuning sont conformes. Au premier regard, il est difficile de prendre en défaut cette reproduction. On sent que l’éditeur a voulu coller de près au modèle original et les fans ne peuvent que s’en réjouir.

En approfondissant, nous avons tout de même trouvé quelques petits détails perfectibles que seuls les maniaques pourront repérer. Niveau moulage, sur le véhicule du film, le kit a été lissé au niveau du bas des ailes avant. Sur le modèle réduit, on peut voir un léger relief.

Le défaut le plus visible est la trappe à essence qui ne colle pas à celle du film. En effet, ceux qui ont préparé la Mitsubishi ont riveté la trappe et créé une entrée extérieure avec un bouchon rond chromé. Il faut avouer que c’est d’un goût douteux et qu’au niveau de l’aérodynamisme ce n’est pas terrible, mais était-ce une raison pour le retirer du modèle réduit ?

Lorsqu’on retourne la voiture, on apprécie que tout n’ait pas été moulé en une seule pièce, la ligne d’échappement le réservoir et quelques pièces des trains roulants donnent un peu de relief à l’ensemble. Ce n’est pas la partie la plus réussie de la voiture, les visses sont trop visibles et le moulage n’est pas très fin, mais le résultat reste correct.

Au niveau des parties mobiles, les roues sont directionnelles et les portières, le haillon ainsi que le capot peuvent s’ouvrir. Les charnières du capot et du haillon sont assez massives ce qui est un peu dommage, en revanche celles de la portières qui sont tout aussi grosses ont été habilement dissimulées dans le tableau de bord.

Derrière les jantes, on remarque que les mâchoires des plaquettes de freins sont du mauvais côté. Mais la plupart des clients ne s’en rendront pas compte.

Côté stickers, ils sont tous là sauf celui situé sur l’aileron arrière. En poussant le bouchon encore un peu plus loin, on peut aussi voir que, bien que le numéro de la plaque arrière soit le bon, elle n’est pas scrupuleusement identique, il y a du texte en trop. Mais soyons franc, ça ne gâche en rien la voiture. Extérieurement elle ravira les fans.

Moteur

Lorsqu’on soulève le capot, on retrouve bien le moteur Mitsubishi de type 420a. Le modèle standard développait 165 chevaux, mais dans le film, cette puissance étant insuffisante, ce bloc 2L de 16 soupes a été renforcé par l’adjonction d’un turbo et d’un kit NOS, deux éléments qu’on retrouve bien sur le modèle réduit. Cela dit, la reproduction n’est pas parfaite. Si on compare, les deux, on peut voir que le bloc est trop proche du modèle de série, certains composants standards n’ont pas été retirés et certains ajouts mécaniques sont absents.

Bien qu’un effort ait été fait pour offrir un moteur bicolore (noir et gris) pour faire faire ressortir un maximum d’éléments, on regrette que la couleur bleue (pourtant omniprésente dans le bloc moteur du film) soit complètement absente de ce modèle réduit.

Habitacle

Si jusqu’ici l’impression générale était bonne, ça se gâte un peu quand on ouvre la portière pour regarder à l’intérieur. La première chose qui saute aux yeux est la couleur du tableau de bord qui est gris au lieu d’être noir. Le volant est bien de type racing, mais il manque les boutons qui activent l’injection de NOS.

Le bloc de manomètres situé à l’emplacement de l’air bag passager est présent. On retrouve les 3 cadrans, sauf que sur notre modèle de test, l’un deux a été mal collé, au lieu d’être dans l’alignement des deux autres, il a été déporté plus haut. A la décharge du fabricant, il s’agit probablement d’une simple erreur de montage que les autres modèles n’ont pas.

Les sièges baquets sont assez proche du film, mais ils sont intégralement noirs au lieu d’être bicolore (noir et gris) de plus, il manque la marque Sparco sur le dossier au niveau de la tête. Cette absence est d’autant plus étonnante que sur la carrosserie, la marque Sparco est bien présente sur le bas de caisse. Il ne s’agit donc pas d’un problème de droit des marques, mais d’une volonté de limiter le nombre d’étapes de fabrications.

En ce qui concerne la finition, il y a des détails qui ne passent pas, comme par exemple les points de collage des vitres du haillon ou encore du rétroviseur. A l’extérieur c’est impeccable, à l’intérieur, le plastique fondu donne une impression de travail bâclé.

Quand on ouvre le coffre, on découvre un extincteur et une bouteille de NOS qui sont toutes deux très bien réalisées. Comme Brian n’ouvre pas le coffre durant le film, il est difficile de savoir si l’extincteur était bien présent, ce qui est sûr c’est qu’il n’y a pas une mais deux bouteilles de NOS, qu’elles ne sont pas bleues mais chromées et que la position n’est pas bonne. Elles devraient théoriquement se trouver au niveau des places arrière entre les deux sièges (pour que Brian puisse ouvrir les vannes).

Conclusion

Au final, malgré les défauts que nous avons pu relever sur cette voiture, elle reste très proche du film et satisfera sûrement les fans de la licence ou de Paul Walker. Il faut tout de même garder à l’esprit que ce modèle a été produit il y a plus de 10 ans et que les techniques de fabrication ont considérablement évoluées. Au regard de son prix de vente originel, ce modèle était relativement bon pour l’époque, cependant, il ne colle plus vraiment aux standards de qualité actuels surtout qu’il ne s’agissait pas d’un haut de gamme. Les amateurs exigeants pourraient être un peu déçus, mais pour les fans nostalgiques, ces imperfections importeront probablement très peu.

Avant de conclure, un petit conseil : les rétroviseurs étant extrêmement fragiles, il ne faut pas ranger la voiture dans sa boite sans la revisser sur son socle, sinon ils seront vite cassés.

Anecdote

 

La voiture qui a explosé dans le film n’est pas celle dont se sert l’acteur pour les prises de vue intérieur. L’épave criblée de balles était un véhicule de cascade avec un moteur standard et un habitacle renforcé. Au moment de la mort de Paul Walker, beaucoup sont venus se recueillir devant cette épave pour y laisser une bougie, un mot ou une peluche.

Packaging

La packaging est facile à réutiliser pour ranger la voiture et ainsi la protéger des coups et de la poussière. Il faut veiller à éviter un contact prolongé avec la lumière solaire, notre modèle de test y a été trop exposé et la vitre a jaunie.

Dimensions packaging : 34,5 cm de long par 16 cm de profondeur et 13 cm de hauteur.
Poids avec le jouet : 1180 gr

   

La voiture est fixée sur son socle par quatre visses qu’il faut remettre lorsqu’on la range sinon, lorsque la voiture bouge dans la boite, les rétroviseurs se cassent en heurtant les parois.

Pour ceux qui veulent lire les infos sur l’emballage, voici les scans de la boîte. Cliquez sur les images pour les voir en grand, la résolution est suffisante pour pouvoir lire les textes qui sont écrits dessus.

  
 
  
  

Galerie

3 réponses à Fast & Furious 1 : Mitsubishi Eclipse – ech 1/18 (Joyride)

  1. Marcus dit :

    La Mitsubishi Eclipse n’a pas marqué les esprits parce que de base, c’est une voiture beaucoup moins puissante et mythique que la Mazda RX-7, la Dodge Charger ou la Toyota Supra qui apparaissent ensuite.
    Et puis il faut aussi dire que même si le kit est sympa, la couleur, les autocollants et le capot noir ne sont pas une combinaison très réussie.

  2. Kobalt dit :

    Le gros point faible de cette voiture dans la course qu’elle fait au début du film c’est qu’il s’agit d’une traction avant, ce qui n’est pas optimum pour un run en ligne droite sur 1/4 de milles face aux trois autres qui sont des propulsions ou des quatre roues motrices et donc qui ont une meilleur adhérence au démarrage.

  3. Alex dit :

    Bel article bien détaillé une fois de plus, merci ! En revanche, en ce qui concerne la voiture, c’est quand-même étonnant qu’ils n’aient pas fait plus attention à la couleur extérieure clairement jaune au lieu d’être verte comme dans le film. Avec le moteur standard, elle n’est pas prête d’atteindre le quart de miles en 10 secondes ;-)

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