Mattel : Race O Rama – Flash McQueen tire la langue (2009)
Ce Flash McQueen, en train de tirer la langue, est extrait d’une scène mythique du film Cars où ce personnage, après avoir éclaté ses pneus arrières, tente d’atteindre la ligne d’arrivée en tirant la langue. Le pack dans lequel on peut trouver ce personnage reprend cette scène et on y retrouve naturellement Chick et King qui ont franchi la ligne d’arrivée en même temps que lui. Mais ces deux modèles sont normaux et seul Flash est un modèle exclusif à ce pack. Par conséquent, si vous souhaitez acquérir ce personnage, il vous faudra acheter les trois.
Dimensions : 8,6 cm de long par 3,9 cm de large et 2.35 cm de haut.
Matériaux : châssis, roues, pare-chocs avant en plastique, langue en caoutchouc, carrosserie en métal. Elle est fixée au châssis grâce à des poinçons, il n’est donc pas possible de démonter l’ensemble.
Poids : 51 g
Le moulage général de la figurine est d’une qualité proche du modèle standard, la seule vraie différence (à part la langue tirée) se situe dans le pare-chocs avant qui ne fait pas partie de la carrosserie métallique, mais qui est une pièce rajoutée en plastique.
Séparer la carrosserie du pare-chocs est une démarche économique très logique pour Mattel, qui permet de faire différentes version de Flash McQueen en ne changeant qu’une petite pièce. Malheureusement, du côté de l’esthétique, le résultat est très discutable. Tout d’abord, même si le plastique est peint avec la même peinture que la carrosserie, la lumière ne réagit pas de la même façon sur les deux supports. Par conséquent, la perception chromatique de la teinte est légèrement différente.
Cependant, ce problème de couleur est mineur au regard de la jonction entre le pare-choc et la carrosserie qui dénature le personnage. En effet, ce dernier a une carrosserie moulée d’un seul bloc comme toutes les voitures Nascar (contrairement aux voitures de séries comme Sally) et tant que le pare-chocs longe le capot, la jonction entre plastique et métal ne se voit pas, en revanche dès que la jonction arrive sur les ailes, c’est visuellement très gênant car elle n’est pas censé exister sur Flash.
La langue quant à elle est très réussie, elle ne fait pas partie du pare-chocs et se contente de le traverser. Son point de fixation est au niveau du poinçon entre le châssis et la carrosserie ce qui rend l’attache très solide. Comme elle est dans un plastique souple, elle résiste très bien aux chutes et aux coups. L’ouverture de la bouche est correctement peinte : on retrouve du blanc pour les dents et une peinture rouge foncée pour le fond de la gorge.
L’autre particularité de ce modèle sont ses roues arrières avec des jantes à nues suite à l’éclatement des pneus. La peinture traduit bien l’usure de la jante qui a été en contacte directe avec l’asphalte. En revanche le moulage est une catastrophe à l’état brut. Lorsqu’on regarde la voiture de profil, on ne remarque rien, mais dès qu’on la regarde de dos le problème saute aux yeux. Tout d’abord, pourquoi la jante arrière est deux fois moins large que la jante avant ? Est-ce que Flash roulait avec des galettes de secours à l’arrière ?
Ensuite, pourquoi la bande de roulement de la jante est plate ? Une jante n’est pas un pneu, c’est concave à l’intérieur.
Etant donné qu’on est obligé d’acheter trois véhicules en même temps pour avoir celui-ci, on est en droit d’attendre que les deux particularités de ce véhicule (langue et roues) soient irréprochables. Le minimum aurait été de faire une jante composée des deux pièces pour que la forme et les dimensions correspondent à l’originale.
Malgré les critiques émises, il faut reconnaître que l’attitude du personnage (avec des roues avant tordue) fonctionne bien. L’effet est accentué lorsqu’on le met à côté de ses deux adversaires. Malgré la torsion de l’essieu avant et les petites roues à l’arrière, il roule sans frotter son châssis.
Au final, même si un enfant peut être sans problème satisfait par ce jouet, le collectionneur peut se sentir floué par une finition qui aurait pu être meilleure sans pour autant être onéreuse.
La pilule est d’autant plus amère que pour obtenir ce jouet, on nous demande obligatoirement d’acheter un pack. Même si il est aussi réussi que séduisant, cela peut être frustrant lorsqu’on possède déjà les deux autres personnages.
Packaging
Ce modèle est exclusivement fourni avec un packaging « diorama » dont vous trouverez tous les détails dans l’article : Diorama – Ligne d’arrivée (King – Flash – Chick)