Harlock Saga (Albator)
6 chroniques dans cette collection.
Harlock Saga est une série de 6 épisodes de 25 minutes réalisée en 1999 par Yoshio Takeuchi et inspirée des deux premiers tomes du manga l’Anneau des Nibelungen de Leiji Matsumoto. L’histoire reprend uniquement la partie qui se passe dans le présent (les tomes suivant racontent la vie de Great Harlock, le père d’Albator).
Cette série d’OAV fut éditée au japon par Bandai Visual puis est arrivée en France en décembre 2001 où elle fut diffusée pour à sur la chaîne Game One. En 2003 elle est éditée en vidéo par Beez Entertainment. Notons que VF a le mérite d’utiliser Richard Darbois (Albator / Harlock) et de Thierry Bourdon (Tadashi Daiba / Ramis) qui avaient déjà doublé ces personnages dans Albator 78.
Cette série est inspirée de l’opéra l’Anneau des Nibelungen de Richard Wagner. Lorsqu’il était jeune, Leiji Matsumoto avait été très marqué par cet opéra qu’il a découvert en écoutant un vieux vinyl trouvé par dans un tas d’objets abandonnés (c’était après la guerre et souvent on ne savait plus que faire des objets des victimes de ce conflit).
Depuis cette époque Leiji Matsumoto avait envie d’adapter cette histoire en manga et il a attendu d’avoir un univers propre pour le faire. Mais l’œuvre originale est un opéra et un manga ne peut pas rendre la dimension musicale. L’adaptation en animé a donc donné l’occasion à Leiji Matsumoto de corriger cette lacune en intégrant à la série la musique de Wagner.
L’histoire
Cette série se passe chronologiquement après Cosmowarrior Zero et avant Albator 84 (voir chronologie). L’univers de Leilji Matsumoto n’étant pas très cohérent on ne s’étonnera pas qu’Harlock ait déjà perdu un œil (il le perd dans Albator 84) et que Miimé n’ait pas le même design ni le même passé.
Dans cette histoire, Miimé a disparu de l’Arcadia (Atlantis en VF), Toshirô et Emeraldas partent à sa recherche et arrivent dans une station spatiale dont tous les habitants ont mystérieusement disparu. Là bas ils découvrent un hologramme de Miimé qui leur explique que la station a été anéantie par son frère Albérich qui voulait obliger le maire à lui révéler l’emplacement de la Planète Rhin. Miimé est déjà sur cette mystérieuse planète pour protéger l’Or du Rhin. Il s’agit d’un mystérieux métal qui donne un grand pouvoir à celui qui forge un anneau avec.
Harlock (Albator en VF) part donc sur la Planète Rhin, mais arrive trop tard pour arrêter Albérich. Miimé revient à bord de l’Arcadia pour aider Harlock à retrouver Albérich.
Malheureusement en volant l’Or du Rhin, Albérich a réveillé les dieux du Walhalla de leur sommeil éternel. L’espèce humaine est apparu pendant leur sommeil et Wotan le roi du Walhalla ne laissera probablement pas survivre les humains dont l’évolution technologique pourrait un jour représenter une menace pour eux.
Wotan a déjà décimé la race des Nibelungen dont Alberich et Miimé sont les derniers représentants. C’est pour cette raison qu’Albérich veut tuer Wotan avec les pouvoirs de l’Or du Rhin. Mais cette guerre pourrait déstabiliser l’équilibre de l’univers et l’anéantir, et c’est pour cela que Miimé veut arrêter son frère.
Harlock doit donc affronter deux ennemis extrêmement puissants aux pouvoirs divins.
Critique
Sur un plan, technique, les fans qui sont restés sur Albator 78 et Albator 84 vont prendre une claque. Les décors, et l’animation sont largement au dessus de ce qu’ils connaissaient. C’est un vrai bonheur de s’immerger dans l’univers de Matsumoto avec une telle réalisation (même si le character design d’Harlock est un peu « spécial »).
Les premières minutes sont prometteuses. Voir une immense station spatiale vidée en quelques heures de sa population est perturbant. Le mystère qui entoure ce phénomène est un point de départ attractif.
Malheureusement ça ne finit pas aussi bien que ça commence, l’histoire peine à se développer.
On ne voit pas la mystérieuse arme qu’Albérich a utilisée pour éradiquer une station spatiale sans laisser les corps, on ne le voit pas non plus affronter les gardiennes lorsqu’il vole l’Or du Rhin, du coup, on a un peu l’impression de passer à coté des moments clés.
La suite ne s’arrange guère, on nous parle sans cesse des fabuleux pouvoirs de l’anneau mais on ne voit qu’une fois ce pouvoir agir et c’est juste pour détruire deux malheureux avants postes. Lorsque Alberich est vraiment en difficulté face au dragon de la forteresse, l’anneau est impuissant. C’est un peu le problème général de cette série, les choses sont dites et même affirmées, mais jamais démontrées. On voit les Frères Géants du Riesenheim s’émerveiller devant la soit disant technologie de l’Arcadia, mais à aucun moment ce vaisseau prouve en quoi il est si fabuleux. Ce type affirmations gratuites pullulent dans cette série. Par exemple lorsque Toshirô se fait enlever par Wotan et que Harlock reste serein en disant que « Toshirô s’en sort toujours » là encore, rien ne vient nous expliquer pourquoi il en est si convaincu. Objectivement, il y a franchement de quoi s’inquiéter, Toshirô s’est fait enlevé par le roi de dieux et ils sont dans un monde inconnu. Si Harlock ne s’inquiète pas dans un moment pareil, on se demande bien si quelque chose peut le toucher.
Les raisons qui font que d’Harlock et Toshirô sont sûr d’eux ne sont jamais expliquées ni étayées par le moindre fait. On ne comprend pas non plus en quoi leur amitié est si spéciale et pourquoi ils se font une confiance aveugle. L’auteur part abusivement du principe que le spectateur connaît l’univers d’Albator et par conséquent il n’est pas nécessaire d’expliquer un certain nombre de choses.
Du coup, cette série n’est pas capable de fonctionner réellement de façon autonome. Le spectateur se perd d’autant plus facilement que les enjeux tardent à venir. La surcharge de personnages n’aide guère. Le spectateur s’ennuie vite car la narration est catastrophique.
Pour qu’une narration soit efficace, il faut présenter les ennemis de façon intelligente, pour qu’on sache en quoi ils sont difficiles à vaincre (mais pas invincible) puis en parallèle, il faut aussi montrer les faiblesses de héros, et pourquoi les héros malgré leurs faiblesses arrivent à vaincre leurs ennemis contre toute attente.
Dans cette série, l’Arcadia et son équipage sont des touristes, ils se font balader jusqu’à Wotan sans rien faire de particulier, et une fois là bas, ce n’est même pas eux qui arrivent à vaincre Wotan ou Alberich, mais un simple concours de circonstances. On nous présente verbalement l’Arcadia comme un super vaisseau technologiquement avancé et finalement son rôle dans toute la série se limite à tirer un coup de canon pour s’enfuir de la forteresse. Ce n’est même pas lui qui l’a détruit. Autant dire qu’on reste franchement sur sa faim. On a l’impression qu’on nous pose un décor pendant 6 épisodes et qu’une fois que tous les éléments sont enfin en place, c’est déjà fini sans même qu’on ait eu droit à un combat épique contre l’armée d’Albérich. Cette puissante armée se fait éradiquer en un clin d’œil sans qu’on puisse profiter d’un affrontement digne de ce nom (voir épisode 5). On se demande toujours ce que pouvait avoir comme pouvoir l’anneau puisqu’il ne lui a pas servi à grand chose durant toute la série.
Un goût d’inachevé
En réalité ce n’est pas qu’une impression si cette série a un goût d’inachevé. La fin sous entend qu’à partir de maintenant, l’Arcadia et son équipage vont traquer les démons de l’univers qui ont été réveillés par le dragon de la forteresse (dans le manga, Harlock et Miimé se contentent de remettre l’Or du Rhin à sa place).
On peut supposer que les producteurs avaient éventuellement prévu une suite à cette série au cas où elle aurait du succès. Mais il n’y a pas eu d’autres épisodes (je vous laisse tirer la conclusion qui s’impose).
La fin diffère légèrement du manga. En effet dans l’animé la forteresse des Frères Géants du Reisenheim est détruite, ce qui va répandre des morceaux éctoplasmiques du dragon. Ce sont ces morceaux qui vont réveiller les démons de l’univers alors que dans le manga, c’est la création de l’anneau qui est responsable du réveil des démons.
Dans le manga l’Anneau des Nibelungen, la chasse aux démons n’est pas racontée non plus, mais il existe bien une suite qui se déroule dans le passé où Wotan cherche à tuer Great Harlock et le Docteur Ôyama les pères respectifs de Harlock et Toshirô. Puisqu’il n’a pas réussi à tuer Harlock adulte, il espère y arriver tant qu’il est encore un enfant.
Dans ce manga, le rythme est somnolent et il est difficile d’arriver à rentrer dans l’histoire qui part dans tous les sens. Les héros ne semblent guère être capables d’influer sur le cours des évènements, du coup on s’ennuie beaucoup. Comme l’animé est une adaptation assez fidèle du manga, il en reprend les mêmes défauts et c’est bien là le fond du problème.
Collection
Harlock Saga – Episode 1 : Acte I
Toshirô et Emeraldas cherchent Miimé qui a disparu de l’Arcadia sans rien dire. Ils arrivent sur une station spatiale complètement vidée de tous ses habitants. Le plus curieux c’est qu’il n’y a aucune trace de combat, ni aucun cadavre alors que deux heures plus tôt la station grouillait de population.
Lire la suiteHarlock Saga – Episode 2 : Acte II
Grâce à un radar temporel (une genre de camera qui filme le passé), Harlock et Toshirô arrivent à avoir une image du vaisseau qui a attaqué la planète Rhin. Mais Miimé ne veut toujours pas révéler à Harlock, Emeraldas et Toshirô que l’assaillant est en réalité Alberich, son frère. Cependant, elle consent à leur expliquer que l’Or du Rhin est le noyau du cosmos et qu’il permet de maintenir le « non temps » de l’univers (NDLR : Le non temps est une zone où le temps n’agit pas, ce qui permet aux dieux de ne pas vieillir).
Lire la suiteHarlock Saga – Episode 3 : Acte III
Alors que Miimé était en train d’expliquer que la création de l’anneau allait réveiller Wotan et que l’affrontement entre lui et Alberich risquait de détruire l’univers, un étrange vaisseau arrive et tire sur l’Arcadia sans coup de semonce. Harlock et Toshirô retournent à la passerelle pour contre attaquer.
Lire la suiteHarlock Saga – Episode 4 : Acte IV
Alors que l’Arcadia est toujours prisonnier du rayon tracteur, Fricka l’épouse de Wotan s’inquiète de la lenteur des travaux de construction de la forteresse. Elle explique à Wotan que les deux géants du Riesenheim chargés de la construction de cette véritable planète métallique semblent faire traîner les travaux en longueur. La discussion est interrompue par l’arrivée d’une étrange personne nommé Erda.
Lire la suiteHarlock Saga – Episode 5 : Acte V
Toshirô ne répondant toujours pas aux appels d’Harlock, Miimé lui demande de redécoller et de mettre le cap vers le sud jusqu’à une forêt. De son côté, comme elle connaît bien la planète, elle part à la recherche de Toshirô.
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Harlock Saga – Episode 6 : Acte VI
Avant de s’occuper d’Alberich, Wotan a décidé de se débarrasser du vaisseau d’Harlock. Il demande à Fasolt et Fafner, les frères géants du Riesenheim, d’utiliser la puissance de feu de la forteresse pour abattre l’Arcadia. Il espère ainsi faire d’une pierre deux coups, cela lui permettra de tester la forteresse et d’intimider Alberich en lui montrant les capacités de son armement.
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Après un démarrage plus que laborieux, finalement ça se laisse agréablement suivre.
Et j’avoue que je n’aurais pas été contre une série entière basée sur la poursuite du dragon et de son oeuvre infernale. Quand on y pense, ça rappelle la base même de Endless Odyssey : arrêter une entité qui sème le chaos dans l’univers en répandant la peur.
J’ai lu par ailleurs sur ce site (encyclopédique !) que la suite du manga ne continuait pas l’histoire mais se basait plutôt sur la vengeance de Wotan sur le paternel d’Harlock. Dites-donc, on serait pas un peu dans un trip Terminator là ?
Et la forteresse, c’est pas un peu l’étoile noire de Star Wars sur les bords ? Qu’on me dise pas que Matsumoto avait déjà écrit ce manga avant 1977… Pour une fois que c’est pas George Lucas qui « s’inspire » des japonais !
Sur le fond, et indépendamment du fait de retrouver la voix de Richard Darbois (surtout après la voix calamiteuse de Cosmo Warrior), je dirais que l’épisode 5 nous permet (enfin) de retrouver les fondamentaux d’Albator (ben oui, on a beau être ds HARLOCK Saga, mon héros c’est Albator…), son ADN en quelque sorte, dans sa tirade sur les pseudo divinités qui passent leur temps à se faire la guerre bien à l’abri planquées dans leur palais, les puissants qui négligent les populations au profit de leur bon plaisir, pour finir par le magnifique : « l’univers n’est pas votre propriété privée ».
On retrouve là le redresseur de torts, le rebelle au service des justes causes de notre enfance, celui qui ne se préoccupe pas uniquement de son sort ou celui de ses proches mais a à coeur de défendre tous les opprimés.
L’utilisation de la musique de Wagner me donne envie d’en savoir + sur cet univers musical qu’honnêtement je connais peu. On a tous déjà entendu « la chevauchée des walkyries » mais cette mini série peut être une introduction intéressante à une mythologie bien plus vaste qu’une partition galvaudée (et de facon plus ou moins parodique) dans nombre de pubs, films ou séries.
ça m’a rappelé que j’avais découvert Tchaïkovski avec la Belle au bois dormant de Disney contenant uniquement des morceaux du compositeur. Une merveille pour les oreilles (dans le genre il y a eu aussi Barbie casse-noisettes mais je suis pas sûre que ce soit du même niveau…). A son tour Mastumoto montre que la culture dite populaire peut s’associer de façon tout à fait harmonieuse avec des éléments considérés comme moins « grand public ».
Pour finir, et on va peut-être dire que je chipote et que ce n’est qu’un détail mais… c’est quoi ces yeux bleux ???!!!!! Qu’ils lui aient fait les cheveux noirs alors qu’il est limite rouquin ds Albator 78, on peut s’en accomoder mais là, on touche à l’essence même du personnage.
En comparaison, dans Endless odyssey (on y revient !) où on nous le montre amaigri et usé, on le reconnaît quand même : on le retrouve dans son regard alors que là, même si presque tout y est, j’ai eu parfois l’impression de me retrouver face à un minet des chevaliers du zodiaque. C’est plus tout à fait lui et c’est dommage.
Pour savoir si c’était juste une impression perso, j’ai sondé mes amis sur la question et la réaction a été unanime ! Pour les citer « les bâtards, ils ont osé », « qu’ils rôtissent tous en enfer », « les imbéciles, mais pourquoi ? », ou plus girly (et j’en suis aussi) « ah non non non, on touche pas à ses beaux yeux bruns ! ».
Aucun d’eux n’ayant revu la série télé depuis sa diffusion dans les années 80 (oui, on est tous des vieux de 40 ans !) c’est dire si c’est une caractéristique physique fondamentale du personnage pour qu’elle ait perduré à ce point dans nos souvenirs !
Je me réponds à moi-même pour me signaler une boulette : c’est dans l’acte 6 et non le 5 qu’Harlock fait la leçon à Wotan. Il en aura fallu du temps pour retrouver l’esprit originel du personnage et ses valeurs qui font de lui notre capitaine préféré ! A croire que jusque là il était venu en simple touriste…
Personnellement je ‘y suis remis avec les coffrets dvd d’albator 78 et 84, je regarde en v;o, il ne faut pas avoir de préjugé ou craindre le qu’en dira t’on (j’ai 44 ans et les commentaires des idiots ignorants je m’en balance). Se replonger dans ces séries classiques de notre enfance c’est un peu comme ouvrir une bonne bd classique, ça n’a rien d’anormal ou d’infantilisant, surtout avec les séries de Leiji Matsumoto pleines de messages cachés, qu’on ne voyait pas quand nous étions plus jeune.
Il est normal après tout que les designs des personnages évoluent d’une série à l’autre, sur cette mini série Harlock et Toshiro font plus jeunes, la voix de Richard Darbois donne l’épaisseur nécessaire au personnage. J’ose pas imaginer ce que ça aurait été avec la même voix française que l’un des chevaliers du Zodiaque!
Un détail scénaristique me tracasse avec Harlock Saga, pourquoi Albérick attends-il que toute sa flotte de vaisseaux soit détruite par les satellites de défense du Walalah avant de libérer la puissance de l’anneau? Donnant ainsi à son vaisseau (tient c’est presque le même que celui de la reine Sylvidra, le Do-Crass) la puissance nécessaire pour percer les boucliers des deux satellites et les faire sauter.
Ensuite Harlock déclame à Wotan que bientot Albérick va débarquer avec toute son armée, et ben non, toute sa flotte est en miette justement, j’ai pas encore vu la série en v.o. Traduction française approximative?
Pour l’intégration de l’arcadia en images de synthèses, ils ont effectivement bien fait de ne pas insister, le rendu fait pauvre, le dessin du vaisseau est trop primitif, ça ne le fait pas…Le sound design par contre est typique des animes jap de ma jeunesse, j’adore.
L’histoire n’est pas inintéressante mais aurait gagné en intensité avec une bataille finale plus disputée, et il est dommage d’avoir arrêté au niveau du volume 2 du manga que j’ai lu entièrement. Il y avait de quoi faire, dommage…
Pour ce qui est de l’aspect un peu « touriste » de l’Arcadia et son équipage, Tochirô lui-même n’hésite pas à le souligner à plusieurs reprises « Harlock,tu te décides enfin à entrer en scène ?! ».
Alors, traduction fidèle ou fantaisie de la VF ?
Autre chose : à quel moment on nous explique la raison d’être du masque que porte Alberich et pourquoi subitement il l’enlève
Vu qu’a priori tout le monde sait que c’est lui qui a piqué l’or du Rhin, ça ne peut quand même pas être envisagé comme une manœuvre de camouflage avant de révéler sa véritable identité dans un coup de théâtre destiné à glacer d’effroi ses ennemis ?
J’ai lu récemment qu’au final seuls 2 morceaux de Wagner ont été intégrés à la bande-son.
Quand on sait que la série revendique l’ambition de mêler la « grande musique » à l’adaptation animée de cette légende, on frôle la publicité mensongère. D’autant que la tétralogie compte « seulement » 12 heures de partition…
Il y avait probablement de quoi piocher un peu + que « les funérailles de Siegfried » et « la chevauchée des Walkyries », utilisés à plusieurs reprises (en 6x25mn c’est un peu rapiat !)
Et je trouve pour le moins étrange d’ouvrir la série avec un générique célébrant la mort du héros. Beau morceau, certes, mais quand on sait que Siefried c’est l’alter ego de Harlock, forcément ça interroge.
Pour le coup, on reconnaîtra le mérite de la BO du film de 2013, aux accents Wagneriens si bien intégrés à sa composition originale (même si elle manque de durée ds la plupart de ses morceaux, ce qui la prive de l’ampleur qu’elle méritait)