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Le numéro 201 d’Animeland met en avant 3 dossiers : le premier est sur Ken Akamatsu, auteur de Love Hina et Negima qui publie en ce moment UQ Holder! 
Le deuxième parle de la mangaka pop mais trash Junko Mizuno et explique pourquoi son univers rencontre un succès malgré son trait à part.
Quant au dernier, il présente le film d’animation  Fate/stay night Unlimited Blade Works.

Qui se souvient encore de cette époque où le dessin animé était considéré comme un loisir uniquement destiné aux moins de 10 ans et le dessin animé nippon aux seuls attardés ?
Cette époque pas si lointaine des années 90 où la presse considérait que les seuls longs métrages d’animation dignes d’intérêt étaient ceux de Disney. Miyazaki et son studio Ghibli étaient aux abonnés absents, Pixar et Dreamworks étaient à leurs débuts et n’attiraient pas encore la presse et les seuls animés nippons diffusés dans l’hexagone étaient les versions censurées que nous servait le Club Dorothée.

C’est dans ce contexte difficile pour les fans d’animation qu’Animeland est apparu, d’abord sous forme de fanzine puis, le public étant de plus en plus nombreux, quatre ans plus tard, sous forme de magazine.

En 10 ans, le manga a obtenu en France ses lettres de noblesse après des années d’ignorance des professionnels, des critiques et du public. 
Aujourd’hui, il est devenu facile d’en consommer : on peut facilement acheter ses BD japonaises ailleurs que dans des magasins spécialisés. Qui se souvient qu’il y a une dizaine d’années, on ne pouvait pas trouver de manga à la FNAC ?

Cependant, le manga est biaisé en France car les meilleures séries ont débarqué d’un coup laissant de côté toute approche historique et contextuelle. 
Le projet de crowfunding Histoire(s) du manga moderne a pour objectif de présenter l’évolution du manga au Japon entre 1952 et 2012 et de montrer ses liens avec l’histoire du pays.

Nous avons le plaisir de relayer une information qui nous tient à cœur : Gérald Galliano (rédacteur de la rubrique Les Stars du Fanzine pour Anime Land et ancien président de Meluzine) sera présent sur Japan Expo pour animer une conférence sur le passage du fanzinat au monde professionnel.

En effet, le chemin est loin d’être facile pour passer d’une passion à qui on consacre beaucoup de temps à un travail professionnel.

Historiquement Animeland s’est démarqué en touchant un public d’adolescents et d’adultes à une époque où il était le seul magazine à traiter les mangas et les animés avec une approche de fond, beaucoup moins enfantine que ses concurrents. A présent c’est avec une stratégie inverse que l’éditeur lance le magazine X-tra Kids, pour toucher cette fois un public préadolescent.

Il est loin le temps des années 90 où il était difficile de trouver des mangas ou des animés en français. Aujourd’hui, la version papier d’Animeland en entier ne suffirait plus à chroniquer toutes les sorties. Le site animeland.com arrive à palier en partie ce problème grâce à l’Animebase qui propose des fiches techniques que les internautes peuvent aussi améliorer.

A présent, Animeland souhaite pousser le concept encore plus loin en permettant à ceux qui le veulent d’écrire des chroniques sur des animes, manga ou livres qui n’ont pas déjà été traités ou alors de proposer des articles sur un thème particulier lié à un anime.

Il est loin le temps où le geek était assimilé à un adolescent no life boutonneux.
La culture contemporaine a acquis ses lettres de noblesse, il n’est plus honteux d’afficher son intérêt pour des supers-héros, les jeux vidéo, les mangas ou les séries. Même si elles sont taxées de commerciales ou de culture de masse, la valeur artistique et la richesse des productions actuelles n’est plus à démontrer, c’est un monde qui a su développer ses propres codes et qu’il est impossible d’ignorer.

Depuis 20 ans, la culture manga se développe en France. Fer de lance de cette culture, Animeland fut lancé en 1991 par un groupe de passionnés parisiens. 170 numéros plus tard, le magazine est toujours là et a su se distinguer de ses concurrents souvent mort-nés par un contenu fourni, informatif et inédit. C’est notamment grâce aux interviews que la revue a pu s’étoffer d’un contenu unique, enrichissant et intemporel.

Le numéro de Février d’Animeland vient de sortir avec au menu un florilège de news pour vous mettre à jour que ce soit au niveaux des sorties mangas ou vidéo.

Ce numéro d’octobre offrira de quoi satisfaire à peu près tous les types de goûts ou de lecteurs que ce soit à travers le graphisme ou l’histoire.