Compte rendu de L’Anim’Est 2009
L’Anim’Est 2009 qui s’est déroulé ce week-end vient de clore ses portes sur deux jours de festival riches en activités et en souvenirs. Ce rassemblement, qui existe grâce à l’Ecole des Mines de Nancy et l’ESIAL (Ecole Supérieur d’Informatique et Applications de Lorraine) depuis 2003, a su gagner au fil des ans en maturité pour nous présenter des facettes de plus en plus variées de la culture Japonaise.
Loin d’être un "mini-Japan-Expo", l’Anim’Est se différencie des autres conventions, notamment par une étonnante convivialité que l’ont ressent à travers la très grande accessibilité des divers intervenants pour les visiteurs.
En effet, les fans ont eu l’occasion de discuter directement avec les Noobs qui étaient présents lors d’une conférence et les autographes étaient offerts sans aucune barrière ou restriction. Dans les autres points forts signalons tout de même que malgré une qualité croissante et un succès grandissant, les prix sont restés raisonnables (6 € la journée et 12 € les deux jours). Le staff était disponible à tout moment pour les questions et ont su faire preuve d’une grande implication.
Restauration
Pour la restauration, une alternative attrayante aux traditionnels sandwichs a été proposée : des bentō (sorte de « boîte à repas de midi » qu’ont presque tous les élèves japonais). Seul bémol, le staff débordé n’arrivait pas à suivre le rythme des commandes, d’où une longue attente pour des bentō (弁当) qui étaient au final un peu décevant au niveau du goût.
Activités et circulation
Les innombrables stands proposent les ingrédients classiques mais indispensables de ce genre de salon : boutiques de goodies et produits dérivés, illustrateurs venus promouvoir leurs fanzines, dépôt-vente de jeux vidéo, mangas et DVD… Malheureusement aux pointes d’affluence, c’était tout simplement impossible d’y accéder (sauf à se frayer un chemin à la machette). La raison de ce blocage est assez simple : comme ce salon s’étale en hauteur sur plusieurs étages, les escaliers agissent comme un goulot d’étranglement.
Les activités, quant à elles, permettaient d’en découvrir un peu plus sur la culture japonaise sans avoir à mettre à contribution le portefeuille. Ainsi, les visiteurs pouvaient assister à une démonstration d’art martial, participer au karaoké (au répertoire très complet), apprendre les bases du Go et du Shogi ou même faire un combat de sumo sans pour autant avoir à devenir obèse (voir photo ci-dessous).
Les multiples concours organisés permettaient aux visiteurs de participer de façon active au salon. On retrouve ici les grands classique du genre avec un concours de dessins avec un thème par journée, concours de chant, tournoi de street fighter 4 et évidemment le concours de cosplay. Ce dernier avait lieu dans l’amphithéâtre principal mais cette activité attire beaucoup de monde, alors pour ceux qui ne pouvait y être faute de place, les organisateurs ont eu la délicate idée de retransmettre en direct le défilé dans les deux autres amphithéâtres.
Initiatives intéressantes
Pour ceux qui s’intéressent au cosplay mais qui n’ont pas le courage de se lancer dans la fabrication d’un costume, Anim’Est leur proposait une initiation sous forme d’un « cosplay-minute ». Des déguisements étaient mis à disposition de ceux qui voulaient les essayer pour ensuite défiler avec dans l’amphithéâtre.
Certaines activités se destinaient à un public plus ciblé comme les nostalgiques des vieux jeux vidéos qui disposaient d’une salle de retrogaming en libre service. Notons aussi qu’une salle hentaï était également ouverte aux majeurs et proposait des boutiques de goodies, des projections, des jeux et même un cosplay spécial hentaï (plus chaud donc que celui de l’amphi principal).
Synthèse
Bien que relativement raisonnable pour l’instant, le nombre croissant de fans de la culture japonaise rendra probablement nécessaire l’augmentation de la surface disponible afin d’éviter que les stands soient inaccessibles par moment. Il est à espérer que ce gain de place permettra une augmentation de la surface allouées aux activités pour diminuer leur temps d’attente qui s’avère parfois un peu long.
Anim’Est commence à gagner sa place parmi les conventions de référence sur le Japon. C’est en partie dû au fait que ce festival arrive à conserver une image «non commerciale » malgré le succès grandissant qu’il rencontre. La plupart des activités mises en place font participer les visiteurs et il se dégage une ambiance chaleureuse particulière à ce festival.