Toys Story 3 : nouveaux personnages et clins d’oeil
C’est le 14 juillet 2010 que sort Toys Story 3 en France (le 21 juin aux USA) en attendant que ce mythe de l’animation 3D soit enfin accessible, en bon otakien que nous sommes, nous n’avons pas pu résisté à l’envie de vendre un peu la mèche en partageant avec vous quelques infos glanées sur ce film.
MAJ : Retrouver la critiques et les articles complémentaires sur ce lien : http://www.otakia.com/8585/produit/films/film-danimation/toy-story-3-pixar/
Tout d’abord un petit aperçu des caractéristique (fictives) de ces nouveaux personnages :
Twitch :
Ce jouet est un Guerrier Insectoïde (insectaloïde en VO) de 12,57 cm de haut disposant de 15 points d’articulations incluant les mandibules mobiles et les ailes. Ses accessoires sont composés d’une armure ainsi que d’un sceptre à réserver aux enfants de 4 ans et plus.
Cette bestiole m’évoque furieusement les jouets des Maîtres de l’univers vendu dans les années 80.
Ken :
Après Barbie, il ne manquait plus que son incontournable amoureux Ken. Pas besoin de s’attarder à présenter ce personnage de Mattel au public féminin, quant aux spectateurs masculins, pour peu qu’ils aient eu une sœur ou une copine, ils ne peuvent pas ignorer qui est ce personnage sauf s’ils ont vécu en ermite pendant 50 ans.
Ce n’est pas une surprise si je vous révèle que dans le film Ken et Barbie vont tomber amoureux au premier regard… (Ken a quand même une réputation de séducteur à tenir)
Petits-poids-en-cosse (Peas-in-a-Pod en VO) :
Voilà un jouet en peluche calibré pour faire un carton comme produit dérivé après la sortie du film. Il a tout d’un doudou parfait. Les trois petits poids peuvent être enlevés pou que les enfants puissent jouer avec.
Lotso l’ours en peluche :
Un nounours classique en apparence, mais qui en réalité sent la fraise, d’où sa couleur pourpre. Ce jouet est probablement une allusion aux Bisounours dont certaines peluches étaient parfumées. On peut aussi y voir avec beaucoup d’imagination une référence à Charlotte aux fraises qui était le premier jouet dont le marketing était accès sur le fait que le jouet ait été parfumé.
Buttercup :
Buttercup est un jouet destiné au premier âge (3 ans et -) il évoque fortement la série de jouets Mon petit Poney car l’approche marketing du produit est la même (licornes, couleurs flashy et cœurs partout), sauf que là il s’agit d’une peluche et non d’un cheval en plastique comme Mon petit Poney.
Trixie :
Trixie est un Triceratops qui est issu de la même gamme de jouet que Rex. Trixie étant un herbivore Rex va enfin pouvoir jouer les prédateurs dominant (voir Toys Story 1).
Sparks :
Sparks est un robot qui a la particularité de faire des étincelles. Le concept n’est pas nouveau, pour un jouet car les jouets de la série Black Star (1985) en faisaient autant, sans parler des pistolets futuristes des années 80 à 90. La différence, c’est que les étincelles étaient toujours produites dans une partie transparente et fermée du jouet pour éviter les accidents. Or ce robot a le poitrail ouvert. Il n’est donc pas sûr que le produit dérivé qui découlera de ce personnage puisse faire la même chose (sauf si on ferme la poitrine du robot).
Clins d’œil aux autres films
Certains sont encore plus atteint que nous, ainsi la journaliste Peter Sciretta du site américain Slashfilm.com n’a pas attendu la sortie du film pour commencer à chercher les clins d’œils aux autres Pixar (une habitude du studio), elle a publié un article très intéressant décryptant tous les clins d’œil faits et surprise, il n’y a pas que des allusions à Pixar.
Cars est un incontournable : on distingue une version en bois de Flash Mc Queen derrière les petites filles.
Sur l’image ci-dessous, on reconnaît le tracteur Chewall que Martin s’amuse à faire basculer dans Cars.
Sur le plan ci-dessous, on reconnaît Ray le professeur de Nemo dans le film Trouver Nemo.
Et non, vous ne rêvez pas, c’est bien un Totoro en arrière plan. Comment Miyazaki a t’il pu laisser passer cela. Rien de plus simple, il ne faut pas oublier que ses films sont distribués par Disney et que Disney a aussi racheté Pixar.
Mais ce n’est pas la seule raison, il faut rappeler que John Lasseter (qui est maintenant le directeur de Disney) est un ami personnel d’Hayao Miyazaki et qu’il a autrefois supervisé les adaptations américaines de Ponyo et du Voyage de Chihiro. Forcément, ça aide d’avoir des contacts ;)
Le chiffre A113 est redondant dans de nombreux Pixar. Ce chiffre est en réalité ne numéro de la salle de classe d’animation dans laquelle ont étudié John Lasseter, Andrew Stanton, Brad Bird et Pete Docter, cela explique pourquoi on retrouve cette private joke dans d’autres films que ceux de Pixar comme par exemple des films de Disney, les Simpsons, Family Guy, American Dad, Les super Nana (Powerpuffgirls) ou encore Les aventures des Tinytoon.
Toujours dans les chiffres, le numéro 237 fait référence à Shining, le film préféré de Lee Unkrich.
Quand au numéro 95 sur la locomotive, il correspond à l’année 1995 où fut lancé le premier long métrage de Pixar : Toys Story. Ce chiffre a déjà été largement utilisé puisqu’il s’agit du numéro de Flash Mc Queen dans Cars.
L’ordinateur de ce personnage fonctionne sous Mac OS, on peut même voir le navigateur Safari. Cette allusion à Apple est un clin œil à Steve Jobs qui est à la fois le fondateur d’Apple et de Pixar.
Moins facile à voir, cette allusion au court métrage Tin Toys (l’ancêtre de Toys Story) ont reconnaît les jouets qui se cachaient du bébé sous le meuble.
Sur ce plan, on réalise que l’ours en peluche Lots-o’-Huggin’ Bear n’en est pas à sa première apparition, il a fait de la figuration dans une chambre d’enfant dans Là-Haut au moment où la maison s’envole (notez que la balle à droite est tirée du court métrage Luxo Jr).
Et pour finir la plus hard à trouver : la marque de la pile est la même que celle du sponsor de la voiture 84 dans Cars (faut vraiment bosser chez Pixar pour savoir un truc pareil).