Critique : Toy Story 3, comble nos attentes
Andy a bien grandi, il s’apprête à présent à partir faire ses études à l’université. Dans sa chambre, ils ne reste que quelques jouets, les autres ont été vendus, jetés, donnés ou mis au grenier. N’étant plus utilisés, ils prennent la poussière dans le coffre à jouets. Lorsque Andy ouvre le coffre de temps en temps, il les regarde sans les voir, ce qui désespère Woody et Buzz qui se sont résignés à finir au grenier avec les vieilleries. Mais c’est finalement une seconde vie qui les attend au jardin d’enfant.
Toy Story 3 soulevait de nombreuses attentes, sorti 11 ans après le dernier opus, la genèse de se projet fut particulièrement difficile, démarré puis abandonné par Dinsey en 2006, C’est finalement Lee Unkrich qui a relevé le défit sous le regard à la fois bienveillant et inquisiteur de John Lasseter qui avait réalisé les deux premiers.
Rares sont les suites qui sont meilleures que l’original car la tentation de plaquer les mêmes recettes d’un film à l’autre est souvent tellement grande, qu’on a des clones recarrossés en guise de suite. Heureusement ce n’est pas le cas ici, même si ce film utilise les mêmes ingrédients que les précédents (en particulier la peur de l’abandon), il sait s’en détacher par une approche nouvelle où l’objectif n’est plus de rejoindre Andy, mais de le fuir car les personnages principaux sont à présent devant la situation qu’ils redoutaient tous : le moment où Andy quittera l’enfance.
Le résultat est à la hauteur des espérances, malgré quelques légers défauts, il saura combler les enfants comme les adultes dont la fibre nostalgique risque de vibrer au plus haut point.
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