Islands of Wakfu (Xbox 360)

Ce jeu vidéo était très attendu des fans de Wakfu car il arrive a point nommé pour compléter les zones d’ombre de l’épisode 33 de la série TV et nous donner un éclairage nouveau sur l’attaque d’Orgonax sur la planète d’accueil des éliatropes. Ainsi, au fur et à mesure qu’on avance dans le jeu, on découvre comment les éliatropes ont disparu et on réalise que l’histoire que Qilby raconte dans l’épisode est loin d’être exacte.

Ceux qui n’ont pas de Xbox 360 vont donc enrager de ne pas connaître l’histoire, heureusement Otakia leur a préparé un résumé complet pour atténuer leur frustration.

M.A.J

01/06/2011 : Deux mois à peine après la sortir du jeu, Ankama a revu et corrigé un des points faibles du jeu, c’est à dire la courbe de progression de la difficulté en particulier en ce qui concerne certains boss de fin. Deux niveaux de difficulté ont ainsi été ajoutés, l’un plus facile que l’ancien mode initié et l’autre avec un difficulté accrue.

Synopsis

Vous incarnez Nora, une jeune éliatrope qui va passer une initiation pour devenir une prêtresse du Temple de la Déesse (mère de toute chose). Tout comme Yugo, Nora est issue d’un dofus (œuf de dragon), elle a donc un frère jumeau dragon nommée Efrim. Tous les deux doivent passer ce rituel en même temps sinon Nora ne sera pas acceptée.
Pour une raison inconnue, Mina et Glips semblent très pressés de former Nora. On va rapidement réaliser que cette précipitation est dû au fait qu’ils ont conscience que leur royaume va être attaqué par Orgonax, un Mécasme géant venu d’une autre planète.

Nora est dépassée face à un tel monstre. La seule chose qu’elle et son dragon peuvent faire c’est aider les leurs à évacuer. Ils vont donc secourir des enfants ou encore remettre le Dofus Emeraude (celui de Yugo et Adamaï) au dragon Grougaloragran pour qu’il le mette en sécurité (voir épisode 16). Après cela, Nora et Efrim vont devoir penser à leur propre sécurité en essayant de fuir à leur tour, mais le destin leur a tracé une voie bien différente.

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Test pour les fans de Wakfu

Les fans de la série TV vont adhérer sans problème à ce jeu. L’envie de voir à quoi ressemblait le monde des éliatropes, le plaisir de recroiser Gourgaloragran et de revivre un moment clé de l’histoire de ce peuple suffit à combler n’importe quel fan.
Ajoutons à cela que le graphisme est très sympa et surtout qu’il existe pour les débutants un mode de jeu appelé « Déesse » qui vous rend invincible et vous permet de connaître la fin de l’histoire même si vous n’êtes vraiment pas doués pour les jeux vidéos.

Chacun des deux personnages a des caractéristiques propres et complémentaires ce qui est intéressant. Lorsqu’on joue en mode Solo, on intervertit chaque personnage en fonction des compétences dont on a besoin, mais on peut aussi jouer à deux en mode Coopératif (un joueur prend Nora et l’autre Efrim) ce qui abaisse considérablement la difficulté et augmente le plaisir de jeu car il s’agit d’une vraie dépendance puisque vous partagez la même jauge de vie (attention aux embrouilles avec vos amis ^^).

Les coups sont variés, le graphisme fouillé et la musique plutôt bonne. La seule chose qu’on peut regretter c’est que sur un téléviseur cathodique, les textes sont trop petits et à peine lisible.
Si vous êtes un joueur du jeu en ligne Dofus, il y a une cerise sur le gâteau, puisque les succès que vous remportez dans ce jeu vous donnent des bonus pour Dofus. Pour en profiter, il faut lier son compte Xbox à celui d’Ankama avec un simple code. Il est un peu dommage que l’emplacement de la page où il faut entrer ce code soit aussi difficile à trouver.

Test pour les gamer

Si on se met du point de vu d’un joueur dont l’objectivité n’est pas influencée par l’affection qu’il porte à la série TV, alors c’est plus délicat. Si Ankama espérait toucher et convaincre des gens qui ne connaissent pas la série, ça risque d’être difficile car certains aspects peuvent gêner.

Positionnement

Ankama est un habitué des transmédia, et avec Islands of wakfu, ils ont fait un « transgenre », c’est-à-dire un mélange entre un beat’em up, un RPG à énigmes et un jeu d’adresse où il faut enchaîner des combinaisons de touches comme Guitar Hero (la musique en moins). La probabilité pour qu’un même joueur soit adepte des trois genres à la fois est faible et, même si c’est le cas, ce n’est pas sûr qu’il apprécie de retrouver tout ça dans le même jeu.

Jouabilité

Le communiqué de presse nos informe que les développeurs se sont notamment inspiré de Landstalker (un jeu Mégadrive). Ce jeu fonctionnait bien parce que la partie « combat » n’avait rien de difficile (surtout avec les botes de régénération), c’était un RPG assez classique fait d’énigmes et d’adresse.

Cependant, dans le cas d’Islands of Wakfu, pour la partie combat, ils se sont inspirés de purs jeux d’arcade comme Golden Axe, Double Dragon ou Final Fight. En soit, ça aurait pu être intéressant si les développeurs n’avaient pas oublié l’ingrédient qui rend ces jeux si jouables : la fausse 3D.
En effet, dans ce type de jeu de baston, le joueur ne peut taper que dans deux directions : devant et derrière. Gérer un grand nombre d’adversaires est donc relativement faisable. Même dans Landstalker, il n’y avait que quatre directions pour taper et la fuite était possible dans la plupart des niveaux.

Dans Islands of Wakfu, c’est de la vrai 3D, taper dans le bonne direction n’est pas toujours simple surtout lorsqu’on se fait tabasser à 360°, du coup on se fait bloquer trop facilement car les ennemis sont bien trop rapides. Dès qu’il y a plus de quatre adversaires, c’est assez difficile de jouer proprement (oubliez le « perfect »). On regrette qu’il n’y ait pas plus de points de sauvegarde et surtout c’est dommage qu’il n’y a pas de menu pour choisir d’accéder directement à un sous niveau qu’on a déjà fait. Cela permettrait de refaire après coup les niveaux qui nous intéressent (énigmes ou baston), heureusement avec la mise à jour ce point a été grandement amélioré.

Difficulté

Les jeux de combats qui ont servi de référence ont un point commun : on pouvait gérer avec un minimum de stratégie comme par exemple en projetant ses adversaires dans le vide ou en utilisant des éléments du décor, on regrette un peu que ce ne soit pas la cas ici.
On pouvait aussi utiliser une magie « joker » vraiment très puissante qui pulvérisait tout lorsqu’on avait un boss un peu trop pénible.

Ce genre de magie manque car justement dans Islands of Wakfu les boss sont tous très costaux. Le dosage de la difficulté semble perfectible car l’écart de puissance entre les boss et leurs subordonnés est démesuré. On a aussi l’impression qu’il n’y a pas réellement de progression de difficulté d’un boss à l’autre.

Dans un beat’em up, le plaisir ultime c’est normalement de cogner, or avec les boss de fin de ce jeu vous devez surtout attendre. Par exemple, pour le boss du puits de wakfu (celui qui ressemble à un puits de pétrole), le joueur ne peut cogner intensivement pendant seulement 9 secondes, ensuite le boss se protège dans un champs de force et vous matraque pendant 53 secondes non stop. Il n’y a rien à faire si ce n’est éviter ses attaques et attendre. Pareil pour le craqueleur Hector qui est intouchable pendant 30 secondes et qui pendant qu’il est invulnérable vous attaque avec des pouvoirs étonnamment puissants pour un demi boss de fin.

(Note : Depuis la mise à jour de Mai 2011 la gestion de la difficulté est bien meilleur – voir mise à jour au début de l’article)

Pourtant Nora et Efrim sont des personnages intéressants, leurs attaques sont variés, les portails de téléportation offrent de grandes possibilités. Mais au final, la densité des attaquants fait qu’il est difficile d’exploiter ce potentiel, surtout lorsque certaines combinaisons de touches impliquent le bouton « Y » qui sert normalement à changer le personnages. Autrement dit si vous vous ratez, vous changez de personnage au lieu de cogner et vos adversaires en profitent allègrement.

Portails Zaap

Ce qui mettra vos nerfs à rue épreuve est la manipulation qu’il faut exécuter pour utiliser les portails longues distance. Il faut taper plusieurs fois les combinaisons de touches qui s’affichent à l’écran.
En soit ce n’est pas dur, c’est juste un peu laborieux car il se passe pas grand chose. Et si par malheur vous vous ratez, il faut recommencer depuis le début. C’est le même principe que pour des jeux comme Guitar Hero, sauf que dans ces jeux là, rater une note ne vous fait pas recommencer tout le morceau.

Conclusion

Que l’on soit amateur où non de Wakfu, on regrette que la narration ne tire pas meilleur partie de l’histoire. C’est un peu dommage quand on sait que les développeurs ont la chance d’avoir un studio de dessin animé dans leurs locaux.
Il y a 20 ans, des jeux comme la quadrilogie des Valis (Mégadrive et PC Engine) réussissaient à raconter une histoire riche en émotions dans un jeu de baston simplement en utilisant des scènes intermédiaires dont l’animation se limitait souvent à des mouvements de bouche ou des FX. Ces scènes savaient être émouvantes et on arrivait même parfois à avoir de la peine pour les méchants.

Dans ce jeu, il y a de très belles séquences animés, mais aucune ne participe à la construction des personnages principaux. L’univers avait l’air plutôt dense, on sent qu’il y a des tensions entre les éliatropes issus d’un dofus et les autres, pourtant, ce thème n’est qu’évoqué et jamais approfondi.

De même on n’apprendra rien sur les autres membres du Conseil des Six, à part que Mina aimait Chibi et que Qilby les a tous trahis.

Les raisons de l’attaque, le passé des éliatropes, rien n’est expliqué clairement au joueur ( il y a beaucoup de sous-entendus). Autant dire que si vous ne suivez pas la série TV vous allez être probablement perdu et surtout très frustré de voir des personnage défiler sans jamais comprendre quel est leur rôle. Et c’est justement là qu’est le problème, car le jeu vidéo aurait dû se suffire à lui-même pour que les joueurs qui ne connaissent rien de Wakfu ne soient pas frustrés.
Normalement il aurait dû fonctionner comme la série TV ou le manga Dofus, c’est-à-dire une histoire autonome qui s’inscrit dans une histoire plus grande (une sorte de mise en abîme).

Si le destin tragique de Nora n’arrive pas à toucher la sensibilité émotionnelle le joueur c’est tout simplement parce qu’à la fin du jeu, on ne sait toujours rien d’elle, de son passé, de ses amis. On en apprend plus sur son caractère dans sa fiche personnage du communiqué de presse que dans le jeu.
A titre de comparaison, reprenons l’exemple de Valis 1 dont nous avions parlé plus haut. Il y avait dans ce jeu une progression de l’histoire : l’étonnement de l’héroïne face à un adversaire dont elle ne sait rien, la corruption de sa meilleure amie qu’elle va devoir affronter et tuer de ses mains. Cela engendrera une profonde rancœur envers le boss de fin et justifie qu’on ait envie de le tuer.

Islands of Wakfu avait en lui le même potentiel émotionnel : un méchant qui veut détruire le monde, des gentils qui se font massacrer, une histoire d’amour et pour finir un traître. Pourtant la mayonnaise ne prend pas car la mise en scène n’arrive pas à créer une empathie pour les personnages. Les gentils meurent de façon pathétique sans qu’on s’attarde sur leur sort, on ne saura que peu de choses du traître (Qilby). Ses motivations profondes sont survolées et on ne le croisera jamais en chair et en os. Il n’y aura donc pas de combat épique où vous pourrez l’affronter pour venger votre peuple.

Pour finir lorsqu’on se retrouve enfin devant le boss de fin (Orgonax) qui a massacré votre peuple, on ne sait toujours rien de lui, on se contente de l’affronter (d’une façon assez inattendue et très originale pour un boss de fin). C’est dommage, que les potentialités de ce jeu n’aient pas été mieux exploitées, surtout que les dialogues de la séquence de fin sont doublées en langage  éliatrope et ne sont même pas sous-titrée, on ne comprend donc pas grand-chose sur ce qu’il se passe vraiment (voir Histoire complète).

Au final, pour que ce jeu puisse toucher tout le monde, il lui  manque un véritable dosage de la difficulté et surtout une histoire qui tient compte de ceux qui ne connaissent pas la série animée Wakfu.
Mais les fans ne risquent pas d’être déçus car ils ne seront pas perdus et apprécieront le complément d’information qu’apporte ce jeu sur la disparition des éliatropes et le passé de Yugo. Ajoutons pour conclure que le prix est une excellente surprise car le jeu est vendu moins de 10 euros, un fan aurait donc tort de s’en priver.

Trailer vidéo

Même Platypus le familier d’Efrym a droit à sa propre présentation.

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Histoire complète

L’histoire se passe 10 000 ans avant Dofus, à l’époque où il y avait encore des éliatropes et des dragons. Nous savons depuis l’épisode 15 que les éliatropes naissent dans le même Dofus que celui des dragons, mais dans ce jeu, on découvre qu’apparemment ce n’est pas toujours le cas. Certains éliatropes ne semblent pas trop apprécier ceux nés dans un œuf de dragon car ils ont l’impression qu’ils se croient supérieurs à cause de leur jumeau dragon.
On découvre aussi que, parmi les éliatropes, il y en a qui remettent en cause le Culte de la Déesse (la religion des éliatropes). Ils pensent qu’il existent d’autres dieux et que ces dieux sont à l’origine des animaux qui peuplent ce monde.

L’initiation

Nora est une éliatrope qui doit subir avec son frère jumeau Efrim (un dragon de l’eau) un rite d’initiation qui va lui permettre de maîtriser l’art de la téléportation et du combat (le wakfung).
Pour consigner le savoir de Nora, la prêtresse Mina va lui donner au début de sa formation un éliacube personnel (qui propose des « petits clous » comme Nono dans Ulysse 31).
Mina est aussi un membre du Conseil des Six (ou Conseil Eliatrope), elle semble très préoccupée mais préfère attendre que Nora ait fini sa formation pour lui parler de ce qui la travaille.

C’est Glip un autre membre du Conseil des Six qui supervise la formation des jeunes éliatropes. Il est assez sec et semble peu motivé à enseigner à Nora et Efrim quoi que ce soit, mais apparemment des évènements urgents l’obligent à accélérer leur formation. Cette première partie du jeu sert donc à apprendre au joueur comment maîtriser les attaques de Nora et Efrim.

L’attaque

Alors que Nora vient juste de finir son initiation, le peuple éliatrope subit une attaque. Les Lu-Fus dirigés par Odo s’en prennent à eux pour voler leur Wakfu (sorte d’énergie vitale qui circule dans chaque chose). L’évacuation générale est sonnée, Nora retrouve Mina à l’entrée d’un portail Zaap (portail de téléportation utilisant le réseau Wik-fi). Mina lui explique que Qilby a trahi le Roi Yugo. A présent, Yugo et son dragon Adamaï sont mort et doivent se réincarner dans leur Dofus (œuf de Dragon) afin de renaître. Il est donc capital de récupérer cet œuf pour le mettre en sûreté.

Mais Mina n’a pas le temps d’en dire d’avantage car leurs ennemis se rapprochent. Elle franchit le portail Zaap, malheureusement au moment où Nora allait aussi entrer dans portail de téléportation celui-ci est détruit par le terrible Orgonax, un Mécasme géant venu d’une autre planète (dans l’épisode 33 de Wakfu on découvre qu’autrefois, les mécasmes ont détruit la planète d’origine des éliatropes).

Trahison

Nora est bloquée, elle doit rapidement trouver un autre portail, elle passe par la fontaine de Wakfu du temple et tombe sur la bibliothèque secrète de Chibi, le précédent Roi des éliatropes (il fut aussi membre du Conseil des Six). Elle découvre ainsi son testament où il est écrit qu’il lègue toutes ses possessions à sa bien aimée Mina, mais surtout qu’il lègue le trône à Yugo ce qui n’a pas du tout été du goût de Qilby.

Le périple de Nora pour s’échapper va la conduire devant une sorte de mausolée où se trouve le squelette de Chibi. A cause de ce squelette on a longtemps cru que les éliatropes avait des cornes et que c’était pour cela que leur bonnet a deux excroissances et que Yugo en voulait pas le retirer face à Nox dans l’épisode 26. En réalité, on découvrira dans la saison 2 de Wakfu que sous le bonnet se cache des sortes d’ailes faites de Wakfu.

Après analyse, Nora constate que ce squelette est un faux et que le mausolée est en réalité l’entrée secrète du laboratoire de Qilby. Un enregistrement holographique nous explique qu’il ne croit plus en la Déesse car il a découvert la vérité sur leurs origines et qu’il ne supporte pas l’idée de ne rien faire pour se venger des Mécasmes.
Là, ceux qui n’ont pas vu l’épisode 33 de Wakfu sont complètement largués, voici donc quelques précisions : Qilby a découvert que les Mécasmes ont détruit leur planète d’origine et qu’ils ont dû fuir sur cette terre d’accueil. A présent, il ne veut plus se contenter de leur planète d’accueil, il veut se venger des Mécasmes et récupérer leur monde d’origine.

La Stasis

Qilby est donc allé au sommet du Mont Zinit pour ouvrir les Portes de Wakanu. Ce n’est pas très clairement expliqué dans le jeu, mais apparemment il aurait ramené de la Stasis et c’est ce portail qu’il a ouvert qui aurait permis aux Lu-fus et à Orgonax de venir ici pour les attaquer (dans ce jeu on ne sait pas si c’était voulu de la part de Qilby ou si leur venue est une conséquence qu’il n’avait pas prévu, on découvrira dans la saison 2 de Wakfu qu’il l’a fait exprès pour pousser son peuple à émigrer pour explorer l’univers).

La stasis est une énergie destructive, c’est un peu l’inverse du wakfu qui est une énergie positive. La présence de la stasis amenée par Qilby transforme les animaux et l’environnement végétal qui deviennent alors plus hostiles, c’est notamment cette énergie qui a donné vie à certains craqueleurs sauvages (sorte de golems).
La wakfu est donc l’énergie de ceux qui vivent en harmonie avec leur environnement alors que la Stasis est l’énergie de ceux qui utilisent sans scrupules les autres et leur environnement pour leur propre évolution. Il semblerait donc que Qilby ait choisi la voie de la Stasis (probablement pour lutter contre les mécasmes).

Cinq éliatropes mystérieux

Nora finit par retrouver son professeur Glip, malheureusement, Odo le chef des Lu-fus intervient et le tue très facilement. Nora s’enfuie donc dans un temple où elle retrouve le dragon Baltazar (le frère jumeau de Glip). Baltazar demande à Nora de l’aider à retrouver 5 enfants éliatropes qui manquent à l’appel. D’après Baltazar ces enfants sont très spéciaux car ce sont les plus jeunes éliatropes, mais surtout on n’a aucune idée de la manière dont ils sont nés.

Nora va donc parcourir le temple à leur recherche, et une fois qu’elle les a trouvés, elle les ramène à Baltazar qui va les téléporter dans une autre dimension où ils seront en sécurité. Malheureusement le jeu ne nous révèlera à aucun moment en quoi ses éliatropes sont si spéciaux (ce qui est un peu gonflant vu le mal qu’on se donne à les retrouver).

La mort de Mina

Nora pourrait aussi en profiter pour partir avec les enfants dans cette dimension parallèle, mais avant cela elle doit prendre un portail Zaap pour aller secourir Mina qui est partie au Pow Wow récupérer le Dofus de Yugo et Adamaï.
Cet endroit est un des lieux les plus sacrés des éliatropes. Mais lorsque Nora arrive enfin là-bas, il est déjà trop tard. Mina a pratiqué un rituelle mortel pour créer une sorte de pont vers l’âme de Chibi qui est matérialisée par une île dans une dimension parallèle (d’où le nom du jeu).

Après que Nora ait récupéré le Dofus Emeraude (celui de Yugo et Adamaï), Mina donne à Nora sa fleur de Wakfu, pour la planter dans le temple. Mina lui demande aussi d’emmener le dofus dans l’île de Chibi en utilisant le pont qu’elle vient de créé. Son corps se transforme alors en une fleur que Nora doit planter au sommet du Mont Zinit.

Les îles de Wakfu

Dans le Mont Zinit, Nora trouve un temple avec plusieurs statues représentant chacune des membres du Conseil des Six. Devant la statue de Chibi se trouve déjà une fleur qui ressemble à celle de Mina. Nora décide donc de planter la fleur de Mina juste devant la statue qui la représente. Ce geste va débloquer un passage vers l’âme de Mina (une sorte de mini île flottant dans le vide d’une dimension parallèle). Sur cette île, Nora découvre le fantôme de Mina qui lui ouvre un passage vers l’île de Chibi.

Sur l’île de Chibi, Nora atterrit dans un labyrinthe où se trouve un mystérieux éliacube. De peur que les Lu-fus le trouvent, elle préfère l’emmener avec elle. Lorsqu’elle sort enfin de ce dédale, elle retrouve Gourgaloragran à qui elle peut enfin remettre le Dofus de Yugo. Elle lui confie aussi l’éliacube (qui sera retrouvé plus tard par Nox dans la série TV).
Gourgaloragran s’envole alors avec ces deux objets et retourne dans une autre dimension.

L’origine des Lu-Fus

Nora s’apprêtait à partir à son tour, mais elle est attaquée et capturée par Odo et ses Lu-fus. Elle apprend que les Lu-fus n’étaient pas si différents des éliatropes autrefois. Apparemment ce sont des peuples qui ont été conquis par les mécasmes et contaminés par la stasis. Avant de mourir, la Reine Lu-Fu l’imprétrix a vu son peuple contaminé partir sur des vaisseaux spatiaux sans rien pouvoir faire pour les arrêter. A présent, ses anciens sujets sont plus des esclaves qu’autre chose, ils sont presque plus à plaindre qu’à blâmer.

La frégate d’Odo permet de voyager entre les dimensions, c’est pour cela qu’il a pu rejoindre Nora sur l’île de Chibi. Mais Odo a lourdement sous estimé Nora, cette dernière se libère et arrive à le terrasser. Nora utilise ensuite la fregate d’Odo pour rejoindre Intiwakana où se trouve un phare situé au sommet de Mont Zinit (le toit du monde). Nora veut prier la Déesse là-bas pour qu’elle l’accueille en son sein.

Orgonax

Nora débarque au Mont Zinit mais alors qu’elle allait atteindre le « phare » (qui ressemble à un arbre géant), un terrible adversaire surgit. Orgonax a escaladé la montagne et compte bien anéantir la dernière des éliatrope. Nora et Efrim ne sont pas de taille face à ce robot géant. Le mieux qu’ils arrivent à faire est de lui casser un de ses doigts mécaniques.

Heureusement, Platypus (le familier d’Efrim), se précipite dans le robot à travers le doigt cassé. A l’intérieur de la machine, il arrive à court-circuiter les autres doigts de la main. Du coup Orgonax lâche prise et tombe dans le vide.
Nora profite de ce répit pour atteindre le phare où elle rente en communication avec cet étrange arbre (est-ce que cet arbre représente la Déesse ? ce n’est pas du tout clair).

La fin de Nora

Malheureusement Orgonax n’est pas mort en tombant et malgré sa main défectueuse, il a réussi à escalader la falaise avec la ferme intention de tuer Nora et Efrim. Nora tente alors le tout pour le tout, elle charge au maximum son corps en absorbant tout le wakfu qui l’entoure : celui des plantes, celui du phare (l’arbre géant) et même celui d’Efrim. Avec cette énorme quantité d’énergie en elle, elle lance une ultime attaque qui va  pulvériser son adversaire, mais aussi une bonne partie de la planète (on croirait un épisode de Dragon Ball Z ^^).

Au final, Nora n’aura pas réussi à fuir, on a eu l’impression qu’un portail s’est ouvert derrière elle juste avant l’explosion, mais rien ne nous prouve qu’elle ait pu le prendre, il est fort possible qu’elle ait absorbée l’énergie de ce portail pour son attaque.
La fin du jeu n’est pas du tout claire là-dessus car la séquence finale se termine sur cette grande explosion.

Épilogue

Finalement grâce aux infos contenues dans le site Korsmoz.com, on aura le fin mot de ce qui s’est réellement passé dans le jeu. En réalité Qilby a volé le cœur d’Orgonax pour en faire une source d’énergie pour l’éliacube. Ce ne sont donc pas les mécasmes qui ont déclenché la guerre, mais bien les éliatropes.

En ce qui concerne la fin du jeu, on apprend dans ce site que, sentant que tout était perdu, Nora a appelé la déesse éliatrope à la rescousse. Ne faisant pas dans la demi-mesure, la déesse a mis fin a la guerre en créant un énorme explosion qui a tué Orgonax mais aussi toute trace de vie, Nora comprise, seuls Grougaloragran et Phaéris ont échappé au cataclysme. La planète est donc resté un désert de cendres pendant des milliers d’années, avant que la vie ne réapparaisse à nouveau..

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