T5 : A l’épreuve du feu – Warhammer 40.000

T5 : A l’épreuve du feu - Warhammer 40.000 (couverture)

Le 71ème Cadien, aussi surnommé Hellhound, est considéré comme l’élite des troupes de la Garde Impériale, leur réputation leur a valu d’être appelé en renfort pour protéger la planète Baktar III contre la menace Tau.
Mais leur réputation n’est pas suffisante pour s’assurer du soutien de leurs alliers sur place, en particulier, le gouverneur Montage et le colonel Renko sont septiques à leur égard. Le colonel Anders et le capitaine Hawkings de la Garde Impériale ne tarderont pas à découvrir que la guerre se joue aussi dans leurs propres rangs et que la confiance n’est pas quelque chose qu’on donne, c’est quelque chose qui se gagne.
 

Cette collection est un peu particulière, chaque corps d’armée de Warhammer 40.000 est abordé pendant deux tomes, puis on passe à un autre sans aucun fil conducteur d’une histoire à l’autre. Le scénariste, Graham Mc Neil, est nouveau, mais il a su saisir et retranscrire les valeurs, le fonctionnement et l’armement de la Garde Impériale. On retrouve toutes les problématiques liées à ce corps d’armé et cela tanche nettement avec celui d’armées humaines comme les Space Marines abordés dans les deux premiers tomes car l’endoctrinement est beaucoup moins fort ce qui rend les personnages un peu plus humain. Même si le scénario reste classique dans ses ingrédients (bataille, cas de conscience, relations ambiguës entre les soldats et la hiérarchie), les personnages principaux savent se rendre attachant de par leur caractère trempé et la présence de touches d’humour fin qui oscille entre cynisme et dérision.

Graphiquement, cette fois-ci, il n’y a qu’un seul dessinateur ce qui permet d’avoir un peu de constance dans le dessin. Tony Parker avait déjà travaillé sur le précédent tome, et même si son style n’est pas parmi les meilleurs de cette série, il s’en sort honorablement. Mais le traitement des décors et des matières reste un peu trop superficiel à mon goût. Le trait manque de force et la dynamique de la mise en page et des cadrages aurait mérité d’être mieux travaillée. Si le dessin a une certaine homogénéité, il n’en va pas de même pour la couleur. Il y a deux coloristes (Lisa Lubera et Veronica Gandini) et visiblement l’une maîtrise mieux son sujet que l’autre. La différence est assez facile à percevoir, l’un des deux préfère conserver le trait noir et saillant du dessin d’origine alors que le second l’estompe et offre un traitement chromatique à la fois plus nuancé et plus contrasté. Mais cela ne laisse pas une impression de disharmonie comme dans les précédents tomes.

Au final cette BD est dans la continuité des précédentes, offrant aux fans de Warhammer 40.000 de quoi prolonger leur univers, cependant, cela reste une œuvre difficilement accessible aux non-initiés. La qualité générale graphique et scénaristique bien que satisfaisante ne laissera sûrement pas une trace indélébile chez les fans.

 

Critique du tome précédent  : Tome 4 – Le clan des Orks

Critique du tome suivant  : Tome 6 – Les terres brûlées

 

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