The art and making of Star Wars : The Old Republic

Le Art book The art and making of Star Wars : The Old Republic décrit la genèse du jeu vidéo Star Wars : The Old Republic de la volonté de Bioware de créer un MMO à la mise en place du moteur technique en passant par le contact avec LucasArts pour utiliser l’univers et les dessins préparatoires.

Le résultat est intéressant avec de belles illustrations et beaucoup d’informations sur la création, cependant, certains regretteront peut-être le ton un peu trop promotionnel par moment.

Sommaire

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Attention : à notre connaissance, ce livre n’existe qu’en anglais.

Un livre présentant la genèse du jeu vidéo en image

La grande force de ce livre The Art and making of Star Wars : The Old Republic est le nombre d’images présentées qui offre une grande variété allant des croquis préparatoires (il y en a peu) aux illustrations définitives.

Ce livre va au-delà du simple art book car il décrit la genèse du jeu vidéo, en partant des premières prémisses en 2006, jusqu’au travail du moteur technique et l’intégration de la musique. Les auteurs ont favorisé une approche assez linéaire : chaque classe et chaque planète a sa double page qui présente les enjeux du sujet et des dessins correspondants.

Les images de The Art and making of Star Wars : The Old Republic sont de bonne qualité et chaque illustration a sa légende avec l’auteur correspondant (on regrettera juste que certaines légendes ne soient pas toujours dans le même sens que les dessins, ce qui oblige à tourner le livre). La dernière partie du livre est axée sur la partie technique du jeu, elle est visuellement moins intéressante pour les joueurs qui profitent de leur jeu car elle comporte principalement des captures du MMO Star Wars The Old Republic. De manière paradoxale, les tests y sont plus pertinents que la première partie (cf ci-dessous).

Le papier est épais ce qui offre un support à la hauteur de la qualité d’impression et permet de parcourir le livre sans risquer de l’abîmer ou de voir par transparence les illustrations imprimées de l’autre côté.

Plus qu’un artbook, un making of

Cet art book The Art and making of Star Wars : The Old Republic ressemble plus à un making of qu’à un livre d’illustrations car les images semblent appuyer le texte et non l’inverse. Les auteurs favorisent donc les dessins définitifs aux croquis préparatoires.
Cependant, le texte est le point faible du livre. En effet, bien que très complet et détaillé, les auteurs ne peuvent s’empêcher de transformer le discours du livre en outil promotionnel avec une utilisation importante de termes laudatifs utilisés dans le texte. Ainsi, les mots du livre sont quand même : “It’s the most genius material I’ve heard” et beaucoup de pages font référence soit à la quantité de travail abattu soit à l’excellence du travail réalisé.

Le lecteur (français ? ) s’attend à un autre discours pour en savoir plus sur l’autre côté du miroir. Les ouvrages qui parlent sans langue de bois et sans masquer les problèmes (comme les artbooks de Wakfu) marquent bien plus le lecteur. Ils ont un intérêt bien plus marqué que les livres comme cet art book Star Wars qui dépeignent un environnement de production idyllique où “tout est beau, tout est gentil”.

Malgré tout, si on regarde au-delà cette auto-promotion, ce livre regorge de perles ; on apprend ainsi que les Voss devaient être au départ une classe d’utilisateur de la Force “grise” loin de l’opposition Jedi / Sith avant qu’ils ne deviennent un enjeu entre les deux factions.
De même, il met en avant la difficulté de créer la classe d’agent impérial car aucun autre produit de Star Wars n’en parle et les développeurs ont dû créer tout les visuels et les outils à partir de leurs idées originales. Inversement, cet artbook The art and making of Star Wars : The Old Republic revient sur les inspirations des designers pour les autres classes qui ont des résonances dans les films (Contrebandier / Han Solo, Guerrier Sith / Dark Vador, Sith Inquisiteur / l’Empereur, Chasseur de prime / Boba Fett).
De même, le livre présente les enjeux narratifs de chaque classe et insiste, par exemple, sur le côté drôle du contrebandier opposé au sauveur de l’univers des guerriers Jedi.

Le « manque » du livre est l’absence de présentation des personnages centraux de l’univers, on aurait aimé en savoir plus (par exemple) sur Satele Shan, Dark Malgus ou Dark Baras.

En conclusion

Au final, malgré des textes trop promotionnels par moment, cet arbook The Art and making of Star Wars : The Old Republic enchantera les fans aussi bien du MMO, à travers les anecdotes racontées autours de la création du jeu, que les passionnés de Star Wars qui pourront découvrir leur univers favori 4 000 ans avant la saga à travers des dessins de haute qualité.