Daisy l’apprentie sorcière (nobi nobi !)
Daisy prend des cours à l’école des sorcières, elle y apprend la magie, les potions et bien sûr à voler sur un balais. Mais pour réussir à bien voler il faut beaucoup s’entraîner et parfois on finit par se crasher. Dans l’arbre où elle est tombée, elle fera la connaissance de Zouzou, un corbeau un peu bourru et très moqueur.
Après un premier contact peu engageant, il finira par lui montrer qu’il n’est pas si méchant. Il lui apprendra même à voler et de la découlera une belle amitié.
Même si ce livre semble à la croisée entre Harry Potter et Kiki la petite sorcière, il dégage un univers plein de charme qui lui est propre. Bien que l’auteur de cette histoire soit japonais, l’environnement dans lequel gravite Daisy est typiquement européen. Cela n’a rien d’étonnant dans la mesure où les sorcières sur leur balai ne font pas vraiment partie de la culture nippone. L’influence japonaise est plutôt perceptible à travers le graphisme aquarellé au stylé épuré.
Contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre, la sorcellerie n’est pas l’intérêt principal de l’histoire. La façon dont cette jeune sorcière enthousiaste va réussir à ouvrir le cœur de ce corbeau aigri et renfermé constitue la plus belle des magies. Une magie qui ne requiert aucun pouvoir ni aucune baguette, une magie qui vient du cœur et que tout le monde à en soit, celle de l’amitié.
Au final, sans chaudron ni artifice, la petite Daisy parvient à toucher l’imaginaire des enfants de 6 à 8 ans. Son univers emprunt d’une certaine innocence vous immerge dans un monde aux couleurs claires et chaleureuses très apaisant. Une histoire parfaite à raconter avant d’aller se coucher.