Dofus – Aux trésors de Kerubim – Episode 29 : Ecaflip City 3
Kerubim a perdu au jeu absolument tout ce qu’il possède, mais le plus grave, c’est qu’il a parié l’amour de Lou et comme il a perdu, les souvenirs concernant Kerubim ont été effacés de la mémoire de sa bien aimée. Le mariage n’a donc pas pu avoir lieu.
A présent Kerubim erre comme une âme en peine dans Ecaflip City en mendiant pour avoir une petite pièce afin de « se refaire ». Visiblement, la leçon qu’il a reçue ne lui a pas suffie, il est encore accro aux jeux d’argent.
Résumé
Ce comportement d’addiction a le don d’énerver le Dieu Ecaflip. Lui qui d’ordinaire est plutôt bienveillant à l’égard de Kerubim, semble cette fois plutôt en colère contre lui. Il lui reproche de n’avoir misé que sur la chance, il attend de son protégé de se reprendre un peu en main et d’arrêter de compter sur le hasard pour diriger sa vie.
Après cette étrange vision du Dieu Ecaflip, Kerubim se réveille dans une clinique psychiatrique. L’infirmière en chef Dark est en charge de sa cure de désintoxication pour stopper son addiction au jeu. Kerubim proteste, mais le personnel refuse de le laisser sortir tant qu’il ne sera pas guéri.
Kerubim n’a pas le choix, si il veut déguerpir de là, il doit absolument résister à son envie de jouer et de parier. Pour cela, on lui fait faire des exercices où on le tente avec des jeux de hasard, chaque fois qu’il craque une punition corporelle (et très brutale) lui tombe dessus.
En parallèle, il subit une psychothérapie pour l’aider à comprendre ce qui motive son goût pour le jeu de hasard. Malheureusement, malgré la bonne volonté des infirmières, le cas de Kerubim empire, non seulement il ne parvient pas à contrôler son goût pour le jeu, mais il glisse doucement dans la folie.
Finalement en touchant le fond, Kerubim eut une révélation. Les problèmes qu’il avait ne venaient pas de son enfance, de sa rivalité avec Indie ou de ses besoins d’argents pour demander Lou en mariage. La vérité, c’est qu’il avait tout ce qu’il désirait, c’est-à-dire l’amour de Lou et que c’est sa soif du jeu qui lui a tout pris.
Ayant enfin admis qu’il a un problème, Kerubim met enfin de la bonne volonté pour se soigner en cherchant au fond de lui-même à se débarrasser de son addiction. Rapidement, il est prêt pour l’ultime épreuve, celle qui prouvera qu’il est guéri. On lui donne un kama et on le laisse dans une salle de casino. Il doit en ressortir au bout d’une heure sans l’avoir parié.
Kerubim s’en sort plutôt bien, malgré les efforts des courtiers qui tentent de le faire replonger en lui proposant des paris qu’il est presque sûr de gagner. Finalement comme aucun ne parvient à le pousser à jouer, c’est le Baron en personne qui va le tenter en lui proposant de parier la bague de Lou contre son misérable Kama.
Si Kerubim gagne, Lou se souviendra à nouveau de lui et il pourra l’épouser. Malgré cette réjouissante perspective, Kerubim refuse. Il a compris que l’amour n’est pas une marchandise qu’on parie. Il a fait l’erreur une fois et il renonce à recommencer, même si c’est pour regagner l’amour de sa dulcinée.
Après le départ de Kerubim, le Baron s’effondre, on réalise alors que depuis le départ, ce Baron ce n’est qu’un pantin sans vie contrôlé par le Dieu Ecaflip. Ce dernier a fait tout cela pour pousser Kerubim à corriger son comportement. Malheureusement cette leçon de vie a un coût élevé pour Kerubim qui a perdu Lou.
Au moment de quitter Ecaflip City, une hôtesse déguisée en Dieu Ecaflip lui remet un lot de consolation dans une enveloppe. En l’ouvrant, Kerubim reconnaît les dés qu’il portait autour du cou et qu’il avait perdus avec le reste dans sa partie contre le Baron. Visiblement, par ce geste, le Dieu Ecaflip a voulu le récompenser des efforts qu’il a fait pour s’en sortir. Ces dés sont une façon de l’inciter à continuer à utiliser le hasard, mais avec modération.
Depuis ce jour, Kerubim s’est juré de ne jamais revenir à Ecaflip City et tous les ans, il fête son retour et se remémore ce serment devant le Flip-Pass qui l’avait conduit là-bas.
Anecdote
Le fou de l’asile avec un chapeau melon est une allusion à Alex DeLarge tiré du film Orange Mécanique réalisé par Stanley Kubrick en 1971. Dans ce film, le « héros » finira comme Kerubim dans une sorte d’asile où on soignera ses mauvais penchants. La seule différence avec Kerubim, c’est leur addiction car Kerubim est accro aux jeux de hasard alors que Alex DeLarge est accro à la violence.
Le final était juste magnifique. Ce sont des épisodes de cette durée-là qui transmettent le plus d’émotions.
Entièrement d’accord, dommage que peu d’épisodes de Kerubim ont une telle intensité émotionnelle.
En parlant de la fin, je recherche en vain la musique de fin qui est juste sublime !!!
Je cherche la musique lorsque que Kérubim appelle Lou, cette scène est tellement touchante T-T