Kirikou et les bêtes sauvages (2005)
Kirikou et les bêtes sauvages est film d’animation de 75 minutes réalisé par Michel Ocelot et Bénédicte Galup. C’est un midquel, c’est-à-dire que l’histoire se passe, non pas après le premier film (Kirikou et la sorcière), mais pendant le premier film, juste après que Kirikou ait fait revenir l’eau de la source du village, donc bien avant qu’il débarrasse le village de la sorcière Karaba.
Il ne s’agit pas d’une histoire continue, mais de quatre histoires indépendantes racontées par le grand-père de Kirikou qui fait ici office de narrateur introduisant chaque histoire et concluant le film.
Première histoire : Kirikou et le potager
Comme l’eau coule à nouveau dans la source, les villageois décident de cultiver la terre. Tout se passe bien, les semences poussent et les villageois vont bientôt pouvoir récolter les légumes. Malheureusement un matin, ils découvrent que le potager a été saccagé pendant la nuit.
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Seconde histoire : Kirikou potier
Le potager étant complètement détruit, les villageois n’ont plus rien à manger car ils avaient utilisés leurs réserves de graines comme semences. Kirikou en se promenant dans ce qui reste du potager réalise que la terre boueuse peut être modelée pour faire des objets utiles comme des jarres ou des pots. La mère de Kirkou constate alors qu’il s’agit d’argile et elle explique aux villageois qu’elle sait comment cuire des poteries. Les villageois décident donc de faire des poteries pour aller les vendre au marché. Grâce à l’argent qu’ils récolteront, ils pourront acheter assez de nourriture pour tenir jusqu’à la prochaine récolte.
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Troisième histoire : Kirikou et la girafe
Lorsque Kirikou sort de sa case, il constate qu’un étrange oiseau à trois pattes a laissé des empreintes devant sa maison pendant la nuit. Intrigué par ce qu’il vient de découvrir il décide de suivre ces empreintes pour découvrir à quoi ressemble ce curieux animal. Mais sans s’en rendre compte il s’éloigne du village et lorsqu’il arrive à la source des empreintes, il réalise que c’est en réalité un fétiche de Karaba qui les a faites artificiellement avec un objet en forme de patte d’oiseau. Mais il est trop tard, il est encerclé par les fétiches. Kirikou grimpe dans un arbre pour leur échapper car ils ne peuvent pas le suivre. Malheureusement, il est bloqué en haut de son arbre alors les fétiches l’attendent en bas. Une girafe arrive pour manger les feuilles de l’arbre où il se trouve et Kirikou en profite et saute sur sa tête pour s’enfuir avec elle.
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Quatrième histoire : Kirikou et la fleur de poison
Les femmes du village se retrouvent autour d’une énorme jarre qui sert à fermenter la bière. Elles goûtent l’une après l’autre le breuvage pour voir si la fermentation est suffisante et concluent qu’il faut encore attendre une nuit. Malheureusement, le lendemain toutes les femmes sont malades. Kirikou découvre alors dans la jarre à bière une fleur de poison sûrement déposée là par un fétiche de Karaba. Le seul antidote est une fleur jaune qui pousse près de sa tanière. Cependant, les deux seuls adultes valides, l’oncle de Kirkou et un vieillard, ont trop peur d’aller là-bas. Les enfants se réunissent alors pour élaborer un plan et tenter de récupérer la fameuse fleur jaune.
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La réalisation est dans la continuité du premier film, on retrouve le même type d’ambiances colorées, une narration très lente évoquant un conte parlé mis en image et l’on retrouve pratiquement tous les éléments sonores et visuels qui font le charme de Kirikou et la sorcière. Cependant la magie n’opère pas de la même façon. Tout d’abord parce que la profondeur du message transmis n’est pas aussi forte que dans le premier opus, et surtout parce qu’on a l’impression d’avoir du réchauffé. Il n’y a rien de vraiment neuf dans ce film et le découpage en quatre histoires distinctes rend le film un peu ennuyeux à regarder pour un adulte. Les enfants y trouvent leur compte grâce aux animaux et aux paysages, mais lorsqu’on possède les deux DVD, on constate que leur préférence revient toujours vers le premier film. Ce film reste cependant plaisant à regarder car il prolonge un peu l’univers de Kirikou et nous immerge dans cette ambiance de conte africain si particulière.
Histoire 1 : Kirikou et le potager
Comme l’eau coule à nouveau dans la source, les villageois décident de cultiver la terre. Tout se passe bien, les semences poussent et les villageois vont bientôt pouvoir récolter les légumes. Malheureusement un matin, ils découvrent que le potager a été saccagé pendant la nuit.
Attention la suite dévoile des moments clés de l’intrigue.
Les villageois pensent d’abord que ce sont les fétiches de Karaba qui sont responsables, mais ils se ravisent : Karaba attaque toujours pendant la journée. Ils en concluent qu’il s’agit sûrement d’un animal.
Ce qui peut être sauvé est donc replanté et une clôture en bois est érigée pour protéger le potager. Ils instaurent également des tours de garde de quatre personnes pour veiller sur les cultures pendant la nuit.
Kirikou décide d’épauler les gardiens pendant la première nuit. Rapidement une énorme hyène noire surgie dans le potager en cassant la clôture. L’oncle de Kirikou tente de l’arrêter, mais il est rapidement désarmé. Kirikou provoque alors la hyène pour l’attirer loin de son oncle.
La hyène le poursuit à travers tout le village et Kirikou trouve finalement refuge dans le tronc creux d’un arbre mort. Puis il monte le long de l’arbre et fait tomber sur la hyène une ruche d’abeilles. La hyène se prend la ruche sur la tête et se fait alors pourchasser par une nuée d’abeilles.
Kirikou a réussi à chasser la hyène, mais le problème n’est pas résolu pour autant. Les villageois ne comprennent pas pourquoi un animal carnivore s’en prend au potager. S’ils n’arrivent pas à résoudre ce mystère, d’autres animaux risquent de revenir.
Kirikou explore alors le potager et y découvre un écureuil blessé. Les villageois comprennent maintenant ce que la hyène recherchait. Ils vont soigner l’écureuil et le laisser repartir loin du potager.
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Histoire 2 : Kirikou potier
Le potager étant complètement détruit, les villageois n’ont plus rien à manger car ils avaient utilisés leurs réserves de graines comme semences. Kirikou en se promenant dans ce qui reste du potager réalise que la terre boueuse peut être modelée pour faire des objets utiles comme des jarres ou des pots. La mère deKirkou constate alors qu’il s’agit d’argile et elle explique aux villageois qu’elle sait comment cuire des poteries. Les villageois décident donc de faire des poteries pour aller les vendre au marché. Grâce à l’argent qu’ils récolteront, ils pourront acheter assez de nourriture pour tenir jusqu’à la prochaine récolte.
Attention la suite dévoile des moments clés de l’intrigue.
La fabrication des poteries se passe bien, même Kirikou s’y met créant tout un service de minuscules objets de vaisselle. Ses talents artistiques rendent les autres enfants jaloux, mais inspirent les adultes qui se mettent à leur tour à orner les objets de motifs pour les embellir.
Une fois la cuisson achevée, les objets sont emballés et la moitié du village part en les transportant sur leur tête pendant que l’autre moitié reste au village pour en faire d’autres.
Kirikou fait partie du voyage, il porte l’ensemble de ce qu’il a fait sur sa tête, mais le voyage est long et adultes comme enfants commencent à fatiguer. C’est alors qu’ils découvrent un buffle domestique attaché à un arbre.
L’animal est équipé de sacoches et bien que le buffle ne leur appartienne pas, les villageois décident de l’utiliser pour transporter leur cargaison. Kirikou tentent de les convaincre de renoncer à l’utiliser, mais n’y parvient pas. Cependant, il ne cède pas et décide malgré tout de porter lui-même sa marchandise sans recourir au buffle.
Kirikou avait raison de se méfier, le buffle appartient à Karaba, et dès que l’animal aperçoit le marché, il s’échappe, fait une ruade pour renverser les objets qu’il transporte, puis les piétine consciencieusement. Après avoir accompli sa mission, il s’enfuit en laissant les villageois désemparés.
Tout ce remue-ménage a attiré l’attention des passants, Kirikou en profite alors pour présenter ses minuscules poteries. Comme les gens sont séduits, il les vend au prix fort. Une fois son stocke épuisé, il se paye même le luxe de prendre des commandes pour son prochain voyage. Grâce à l’argent que Kirikou a gagné, les villageois peuvent rentrer au village avec suffisamment de victuailles pour tenir jusqu’à la prochaine récolte.
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Histoire précédente : Kirikou et le potager
Histoire 3 : Kirikou et la girafe
Lorsque Kirikou sort de sa case, il constate qu’un étrange oiseau à trois pattes a laissé des empreintes devant sa maison pendant la nuit. Intrigué par ce qu’il vient de découvrir il décide de suivre ces empreintes pour découvrir à quoi ressemble ce curieux animal.
Attention la suite dévoile des moments clés de l’intrigue.
Mais sans s’en rendre compte il s’éloigne du village et lorsqu’il arrive à la source des empreintes, il réalise que c’est en réalité un fétiche de Karaba qui les a faites artificiellement avec un objet en forme de patte d’oiseau.
Mais il est trop tard, il est encerclé par les fétiches. Kirikou grimpe alors dans un arbre pour leur échapper car ils ne peuvent pas le suivre. Malheureusement, il est bloqué en haut de son arbre, les fétiches l’attendent en bas. Heureusement, une girafe arrive pour manger les feuilles de l’arbre où il se trouve. car Kirikou en profite et saute sur sa tête.
Malheureusement les fétiches l’ont vu monté sur la girafe et la suivent de près, ce qui empêche Kirikou de descendre. Prenant son mal en patience, il profite de la balade et découvre grâce à la girafe des lieux verdoyants qui lui étaient inconnus.
Tout à coup une tempête arrive et souffle tous les fétiches. Kirikou s’accroche fermement aux cornes de la girafe pour éviter d’être lui aussi emporté par le vent. Lorsque la tempête s’arrête, il constate avec bonheur que les fétiches ne sont plus là.
Mais sa joie est de courte durée car avant qu’il n’ait eu le temps de descendre de sa monture, il se retrouve de nouveau encerclé par les fétiches.
Fort heureusement pour Kirikou, la girafe décide d’aller boire dans une rivière. Lorsqu’elle baisse la tête, il en profite pour se jeter à l’eau et nager sur l’autre rive. Les fétiches tentent de le suivre, mais le pouvant pas nager correctement, ils se font emporter par le courant jusqu’à la tanière de Karaba la sorcière.
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Histoire précédente : Kirikou potier
Histoire 4 : Kirikou et la fleur de poison
Les femmes du village se retrouvent autour d’une énorme jarre qui sert à fermenter la bière. Elles goûtent l’une après l’autre le breuvage pour voir si la fermentation est suffisante et concluent qu’il faut encore attendre une nuit. Malheureusement, le lendemain toutes les femmes sont malades. Kirikou découvre alors dans la jarre à bière une fleur de poison sûrement déposée là par un fétiche de Karaba.
Attention la suite dévoile des moments clés de l’intrigue.
Le seul antidote est une fleur jaune qui pousse près de la tanière de Karaba. Cependant, les deux seuls adultes valides, l’oncle de Kirkou et un vieillard, ont trop peur d’aller là bas. Les enfants se réunissent alors pour élaborer un plan et tenter de récupérer la fameuse fleur jaune.
Pour pouvoir s’approcher discrètement, les enfants fabriquent pour Kirikou un déguisement de fétiche. Ils utilisent pour cela des ustensiles usuels qu’ils assemblent et peignent en noir. Seuls les yeux, fait à l’aide de deux cuillères, sont peints en rouge.
Le costume est parfait, mais pour que le « fétiche sur le toit » ne comprenne pas la supercherie, les enfants doivent porter Kirikou et son déguisement jusqu’à la Route des flamboyants en le cachant dans un drap et le portant sur le dos d’un enfant. Une fois arrivé près de la Route des flamboyants, les enfants se cachent dans un buisson et sortent Kirikou du drap.
Lorsque le fétiche sur le toit voit arriver cet étrange fétiche, il l’observe attentivement. Kirikou explore les environs de la case de Karaba et collecte de nombreuses fleurs jaunes. Mais les zigzags fait par Kirikou finissent par convaincre le fétiche sur le toit que ce fétiche n’est pas normal.
Karaba sort alors pour voir de ses propres yeux cet étrange fétiche et réalise qu’il ne lui appartient pas et qu’il y a quelqu’un ou quelque chose dedans. Kirikou s’enfuit à toutes jambes poursuivi par les fétiches preneurs de Karaba. Mais tout ce que les fétiches réussissent à ramener à Karaba c’est le déguisement vide de Kirikou.
Grâce aux fleurs jaunes, les enfants réussissent à soigner leur mère et tout le village fête cela en dansant et en chantant.
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