Albator 78 – Episode 14 : Le piège des sables – Résumé
Vilak a enlevé Stellie et donne rendez-vous à Albator en Egypte au Caire. Arrivé là bas, Albator doit laisser l’Atlantis à l’aéroport et continuer son chemin seul jusqu’à Kourouna, un petit village situé près des ruines de l’ancienne Thèbes où un égyptien répondant au nom de Kareb lui remettra un chameau et des instructions pour rejoindre Vilak.
Cet étrange homme est en réalité le père adoptif de Vilak et visiblement il ne semble pas avoir conscience de la situation puisque Vilak a présenté Albator à son père comme étant son ami. Albator ne contredit pas le vieil homme pour ne pas le décevoir. Albator est surpris de découvrir que Vilak a grandi dans un milieu aussi hostile.
Kareb est un homme est très chaleureux qui propose à Albator de l’héberger pour qu’il se repose, mais Albator est pressé car il s’inquiète pour la santé de Stellie dans ce milieu aride. Une fois que les instructions lui ont été remises, il part à dos de cheval pour traverser le désert jusqu’aux pyramides de la vallée des rois. Le point de rencontre final se situe devant le Sphinx.
La traversée du désert
Les instructions de Vilak indiquent aussi que l’Atlantis doit se poser dans la vallée fantôme à 200 km du point de rencontre entre Vilak et Albator. Avant de se poser, l’équipage contrôle les lieux mais ne détecte aucune trace d’explosif ou d’arme. Le lieu étant sécurisé, le vaisseau se pose sans encombre. Albator de son côté entame une longue traversée sous un soleil ardent.
Une oasis se trouve à mi parcours et doit permettre à Albator de recharger ses réserves d’eau. Malheureusement, lorsqu’il arrive à l’oasis, il constate avec dépit qu’elle est asséchée.
Albator doit reprendre sa route sans eau et à pied car son cheval est trop fatigué pour continuer à le porter. Complètement déshydraté, le cheval ne tarde pas à s’effondrer sur le sable brûlant. Pour abréger les souffrances de sa monture, Albator décide à contre cœur de l’abattre avec son Cosmo Gun en lui tirant un coup laser dans le crâne.
Albator continue sa route en titubant sous une chaleur écrasante (visiblement il a jamais appris que le noir accumule la chaleur car il n’a même pas pris la peine d’enlever sa cape…). Comme si la situation n’était déjà pas assez désespérée, une tornade de sable s’abat sur lui. Albator se fait à moitié enterrer par le sable mais s’en sort. Malheureusement pour lui, il a perdu à carte et sa boussole durant la tornade. A présent il continue à marcher à l’aveuglette.
Le scorpion
De leur côté Vilak et Stellie ont fini de traverser le désert à dos de chameaux. Ils arrivent dans les environs des pyramides de la Vallée des Rois. Mais Stellie a mal supporté les conditions difficiles de ce trajet. Elle s’effondre d’épuisement en tombant lourdement de son chameau.
Vilak réalise qu’elle a eu une insolation et fait le nécessaire pour qu’elle guérisse rapidement.
Stellie est surprise par l’attitude bienveillante de Vilak, elle le sera encore plus lorsque ce dernier se fera piquer par un scorpion en essayant de la protéger de cet insecte mortel.
A présent c’est Vilak qui a besoin de soins, une violente fièvre le prend l’empêchant de bouger. Plutôt que de s’enfuir Stellie fait ce qu’elle peut pour le soigner. En allant lui chercher de l’eau, elle trouve Albator gisant inconscient à moitié recouvert de sable.
L’enfance de Vilak
Lorsque Vilak se réveille, il a la désagréable surprise de se retrouver nez à nez avec Albator. Si Stellie n’était pas intervenu pour prendre la défense de Vilak, Albator l’aurait abattu. Mais après avoir appris qu’il a risqué sa vie pour la sauver, Albator renonce à le tuer et prépare même un médicament pour neutraliser le poison du scorpion.
Une fois rétabli Albator demande à Vilak pourquoi il l’a fait venir ici. En guise de réponse Vilak lui montre la tombe de sa petite sœur Tami qui est morte dans ce désert à l’âge de 7 ans. Vilak explique que son père était égyptologue et qu’il recherchait les tombeaux des pharaons. Pour ne pas être loin de sa famille, il les avait emmenés avec lui alors que Vilak était âgé de seulement 10 ans et Tami de 5 ans.
Malheureusement les conditions de vie difficiles n’ont pas réussi à la mère de Vilak qui est décédée au bout d’un an. Le père a continué ses recherches, partant le matin et rentrant le soir. Mais une fois il fut absent deux soirs de suite. Vilak et sa sœur Tami sont partis à sa recherche mais ne l’ont pas trouvé. Durant le trajet, ils se sont faits prendre dans une tempête de sable qui a coûté la vie à Tami. Vilak a donc enterré sa sœur près du Sphinx de Gizeh en souhaitant que ce colosse de pierre veille sur sa sœur comme il veille sur le sommeil éternel des pharaons.
Le canon sylvidre
Mais ce n’est pas pour raconter sa vie que Vilak a emmené Albator jusqu’ici. En creusant la tombe de sa sœur, il a découvert que le Sphinx renfermait dans son corps un immense canon laser sylvidre. Et ce fabuleux canon pointe justement vers la Vallée Fantôme où il a demandé à l’Atlantis de se poser. Bien qu’Albator lui ait sauvé la vie, Vilak n’hésite pas une seconde à tirer avec cette arme sur les falaises qui entourent l’Atlantis.
Après avoir réussi à ensevelir l’Atlantis sous des tonnes de pierres, il tire à la mitraillette sur Albator, manquant de tuer Stellie de peu. Mais Vilak a mal évalué la puissance et la résistance de l’Atlantis : malgré les tonnes de roches qui le recouvrent, le vaisseau parvient à décoller et à se dégager de lui-même, sans aucune intervention de l’équipage.
Les tourelles de l’Atlantis pulvérisent le canon sylvidre en détruisant au passage le Sphinx. Mais curieusement Vilak s’en sort vivant avec seulement quelques contusions. Il semble même en pleine forme, puisqu’il s’est immédiatement saisi de sa mitraillette pour tirer sur l’Atlantis.
L’influence des Sylvidres
Albator le regarde amusé et ne riposte pas, préférant s’occuper de Stellie. De son côté, Nausica a analysé les débris et les clichés du canon sylvidre pour décrypter les idéogrammes qui étaient dessus. Elle en conclu que ce sont les mêmes inscriptions que celle de la Sphère Noire (voir épisode 4), ce qui prouve que les sylvidres ont probablement contribué au développement des égyptiens, comme elles l’ont fait pour les mayas.