- Publication difficile
- Graphisme
- L’histoire
- L’univers d’Harlock enfin cohérent ?
- Personnages superficiels
- Vie prédestinée
- Problème de fond
- Critique
- Version animée
L’Anneau des Nibelungen [Albator - Harlock]
8 chroniques dans cette collection.
Ce manga de Leiji Matsumoto est une réadaptation du célèbre opéra l’Anneau des Nibelungen créé par Richard Wagner. L’histoire se décompose en deux parties, l’une dans le présent sur deux tomes où Alberich vole l’Or du Rhin, l’autre dans le passé sur 6 tomes où Wotan essaie d’éliminer Great Harlock le père d’Albator (Harlock).
Il faut savoir que l’idée d’adapter l’opéra de Richard Wagner en Manga trotte dans la tête de Leiji Matsumoto depuis ses débuts de dessinateur, les recueils français nous gratifient même d’une petite BD à la fin du tome 2 qui évoque comment Leiji Matsumoto a découvert totalement par hasard cet opéra en ramassant un vinyle 78 tours dans une décharge. Comme l’autocollant était effacé, ce n’est qu’à l’adolescence qu’il réussit à identifier la musique du disque.
Publication difficile
Avant d’être édité en recueil de 8 tomes par les éditions Shinchosha au Japon (Kana en France), cette œuvre a connu un parcourt de prépublication assez chaotique.
Les deux premiers tomes qui composent la première partie (L’Or du Rhin) ont été publiés du 10/10/1990 au 25/11/1992 dans Chûkosha un magazine de voiture d’occasion. Ce n’est que cinq ans plus tard, que les fans peuvent découvrir la deuxième partie, « Les Walkyries« , sur le site Webshincho.com (aujourd’hui disparu).
Cette expérience a duré d’avril 1997 à février 1998 et il faut savoir que c’était une des premières tentatives de publication d’une BD sur le Web. Les débits n’étant pas aussi élevés qu’aujourd’hui, le dessin très contrasté de Leiji Matsumoto se prêtait bien à la compression des planches. Le découpage des pages fut optimisé pour la lecture sur l’écran des ordinateurs avec de longues cases horizontales. Malheureusement, lorsque ces planches sont publiées en version papier, cette mise en page particulière peut vite être ressentie comme lourde et monotone.
Le délai très long qui a séparé la première partie de la seconde explique certaines incohérences sur le design du Death Shadow (voir fiche), apparemment, Leiji Matsumoto a changé son approche de l’histoire.
La troisième partie fut publiée de mars 1998 à juin 1999. La quatrième partie s’intitule « Le Crépuscule des Dieux« , mais comme elle est restée inachevée, elle n’a encore jamais été publiée en recueil.
Notons que la version française de Kana est très bien faite, avec de nombreuses explications sur les origines de la série et des infos complémentaires très utiles sur l’opéra de Wagner et sur Leiji Matsumoto. Ces informations aident véritablement à apprécier au mieux cette œuvre et à comprendre les problèmes de mise en page évoqués plus haut.
Graphisme
Les vaisseaux sont bien dessinés et tranchent avec le design approximatif des personnages. Cependant, les quelques points de vue dont dispose chaque vaisseau sont utilisés jusqu’à plus soif. Leiji Matsumoto a découvert l’option copier coller et l’utilise sans aucune retenu, au point qu’on a l’impression de relire tout le temps les même pages. Le dessin de l’auteur n’a guère évolué depuis ses premiers mangas, le trait comme les proportions sont totalement indignes d’un manga contemporain.
Les personnages ont des visages qui sont rarement dessinés de la même façon deux fois de suite. Si il n’y avait pas les textes ou les habits, on ne s’y retrouverait pas. La créativité ne semble pas le point fort de Leiji Matsumoto qui nous pond un Great Harlock et un Docteur Ôyama qui sont la copie conforme de leur fils (Harlock et Toshirô) jusque dans les habits et le bandeau sur l’œil. Seule une malheureuse barbe permet de les différencier.
De même le vaisseau d’Alberich est le même que celui de Sylvidra, dans Albator 78, visiblement, l’auteur semble adepte du recyclage. Cette façon de procéder finit par donner l’impression d’un travail bâclé fait à la va vite sans recherches préalables, ni sur les cadrages ni sur le design. Seul le Death Shadow 1 sort du lot avec un design inspiré du Death Sahdow 3 d’Albator 84, mais complètement revu avec des formes plus fluides.
L’histoire
Les deux premiers tomes se concentrent sur le vol de l’Or du Rhin par Alberich, le frère de Miimé. Lui et sa sœur ont vu leur peuple, les Nibelungen, se faire décimer par Wotan, le roi des dieux du Walhalla. Alberich veut donc se servir des terribles pouvoirs de l’Or du Rhin pour se venger. Mais en faisant cela, il risque aussi d’altérer l’équilibre de l’univers. Cela risque de conduire à sa destruction. Harlock (Albator) veut donc aider Miimé à retrouver son frère pour empêcher cette catastrophe. Mais il va trouver sur son chemin Wotan qui ne semble guère avoir beaucoup de considération pour l’espèce humaine. L’Arcadia risque de ne pas peser lourd dans un conflit si important.
Les 6 tomes suivant se déroulent dans le passé sur le Death Shadow 1 de Great Harlock le père d’Harlock. Wotan souhaite éliminer Harlock tant qu’il est jeune pour éviter qu’il ne lui cause des problèmes lorsqu’il sera adulte. Mais Miimé fait déjà partie de l’équipage et ne compte pas laisser Wotan agir à sa guise. Great Harlock peut aussi compter sur le Docteur Ôyama, le père de Toshirô et le concepteur du Death Shadow 1.
Notons que dans cette série, grâce à Miimé, Toshirô et Harlock vont découvrir le Queen Emeraldas et ainsi faire la connaissance d’Emeraldas et Maetel.
L’univers d’Harlock enfin cohérent ?
L’Anneau des Nibelungen fut une œuvre longue à créer pour Wagner, longue à identifier pour Leiji Matsumoto et longue à adapter aussi. Avant de se décider enfin à transposer cet opéra en manga, Matsumoto a attendu d’avoir son propre univers pour le faire.
Conscient que son univers regorge d’incohérences tant au niveau des dates que des histoires, Leiji Matsumoto voulait profiter de cette adaptation pour mettre un peu d’ordre dans son univers et aider les fans à s’y retrouver un peu.
L’intention était louable, mais le résultat est perfectible. L’idée de raconter l’enfance d’Harlock et Toshirô est un bon moyen pour répondre à pas mal de questions que se posent les fans (comme la rencontre entre Toshirô et Emeraldas) mais Leiji rajoute encore plus d’incohérences. Par exemple, on sait grâce au film de Galaxy express 999 que la mère de Toshirô est toujours vivante même après la mort de son fils, hors dans ce manga, on nous dit qu’elle est morte alors qu’il est encore enfant.
On pourrait pardonner ce type d’erreurs et partir du principe qu’il a fait un choix et qu’il n’est pas obligé de tenir compte de ses autres œuvres, ce qui est moins excusable, c’est qu’il se plante dans la même série. Ainsi à la page 36 du Tome 3 le Death Shadow 2 est présenté comme le Death shadow 1. De même, pour l’Arcadia à la page 115 du Tome 6 Toshirô parle de son intention de faire 7 Arcadia alors qu’à la page 100 du Tome 1, il voulait en faire 9 (voir fiche Arcadia). Ca devient très difficile de s’y retrouver.
Personnages superficiels
Ceux qui espèrent retrouver dans cette BD le charme d’Albator 78 et Albator 84 feraient bien de passer leur chemin. Les personnages sont assez loin de ceux qu’ils connaissent. Même si le physique est le même, les personnages principaux notamment Harlock et Toshirô sont sans aucune finesse, à la limite du caricatural. Ils ne doutent pas, ne se remettent pas en question, sont toujours sûr d’eux. Même face au décès de leur père respectif, Toshirô et Harlock acceptent leur sort assez placidement malgré quelques larmes. Bref, il manque à ses personnages une bonne dose d’humanité.
Quant à l’amitié indéfectible qui unit Harlock et Toshirô, elle est rabâchée jusqu’à l’overdose sans qu’une explication ne vienne justifier un tel lien. Ils ont grandi ensemble, mais c’est bien tout. Cela donne une sorte de superficialité à leur amitié. On retrouve le même type de légèreté dans la façon dont Toshirô tombe amoureux d’Emeraldas au premier regard. Visiblement, la seule raison qui semble motiver l’amour inconditionnel de Toshirô, c’est juste le fait qu’Emeraldas soit jolie (on peut trouver plus romantique).
D’une façon générale, tous les personnages fonctionnent un peu sur le même schéma avec des rapports sans aucune profondeur. Les frères géants du Riesenheim aiment Freia pour son esthétique et de son côté, Freia ne peut pas leur rendre leur amour parce qu’ils sont trop différents d’elle (sous entendu laid) et que si ce n’était pas le cas, elle porterait volontiers leur enfant. Ce traitement du rapport amoureux lié uniquement à la beauté physique d’une personne est très redondant dans l’univers de Leiji Matsumoto au point que même dans les histoires annexes des tomes, ce sujet est aussi abordé.
Cet aspect ressort de façon tellement lourde et répétitive que l’on finit par se demander si l’auteur n’a pas dû avoir un problème sentimental pour toujours cataloguer les femmes comme des êtres sans finesse dont les sentiments se basent uniquement sur l’apparence (à part Emeraldas).
Vie prédestinée
L’autre aspect un peu pénible est le côté prédestiné des personnages. Leur vie est déjà écrite, leur mort aussi et personne ne semble vouloir lutter contre. Si dans la réalité, accepter son sort peut être une façon de mieux vivre (surtout quand on ne peut rien changer), dans un manga ça devient vite ennuyeux.
Harlock et Toshirô savent qu’ils vont affronter Wotan plus tard, ils savent déjà ce qu’ils veulent faire de leur vie, ils savent aussi combien de versions de l’Arcadia ils vont construire. Grâce aux prédictions du Queen Emeraldas, le jeune Toshirô sait même qu’Emeraldas va tomber amoureux de lui (de quelle manière ? mystère…).
Et le plus merveilleux dans tout ça, c’est que ça va exactement se passer comme ils l’imaginent, on est presque dans le monde des Bisounours.
A aucun moment on les sent révoltés contre quoi que ce soit : la mort de leur père, le faite qu’ils suivent exactement les traces de leur père et de leurs ancêtres, visiblement le poids du destin ne les gêne pas. Pour des adolescent ils sont plutôt mous et pas franchement crédibles. Ils admirent leurs aînés et se laissent porter par la vie sans avoir à réfléchir à leurs choix et à les remettre en question. Ils décident les choses sans qu’on sache quel cheminement de pensée les a conduit à cela et ça rend l’ensemble plutôt soporifique.
Problème de fond
Le fait que les personnage font des choix sortis de nulle part, traduit un problème plus large : les choses sont affirmées en permanence mais jamais démontrées.
Miimé et les Walkyries de Wotan admirent Great Harlock sans qu’on sache pourquoi. A aucun moment ce personnage ne démontre en quoi il est si formidable. Il ne fait preuve d’aucun sens tactique et d’aucun courage particulier. Son orgueil, doublé d’un excès de confiance en lui, frise même la bêtise lorsqu’il laisse délibérément monter Hagen (le fils d’Alberich) avec une bombe sur le corps. Si le hasard n’avait pas été de leur côté, Great Harlock et le Docteur Ôyama seraient morts.
Ce genre d’exemple nous montre surtout leur naïveté au combat. On a du mal à croire que Great Harlock puisse être la réincarnation du mythique guerrier Siegfried que croit voir en lui Brünhilde (la fille de Wotan).
L’équipage du Death shadow fait surtout penser à des lemmings qui foncent dans le tas sans mesurer le danger et qui s’en sortent avec beaucoup de chance sans avoir eu à réfléchir à la moindre stratégie.
Critique
Au final, pour un néophyte ce manga s’avère décevant. Les enjeux tardent à venir, les combats sont sans saveur, il n’y a aucune tension, aucun rebondissement et les personnages manquent d’humanité. Dans la première partie Harlock et Toshirô sont des touristes qui se laissent porter par le destin sans vraiment agir sur lui. On a un peu l’impression qu’avec ou sans eux, l’histoire se serait finie de la même façon puisqu’Alberich a été vaincu par le Dragon de la forteresse de Wotan.
Quant à la seconde partie de l’histoire avec Great Harlock, on a l’impression que les personnages passent leur temps à discuter et à boire en envoyant des fleurs à Great Harlock et son fils. Aucun combat épique ne vient rythmer l’histoire, ni aucun rebondissement réel.
Les multiples références inexpliquées à l’univers de Leiji Matsumoto (Galaxy Express, Yamato, la maladie de Toshirô, etc…) font que le lecteur qui ne connaît pas un minimum cet environnement aura l’impression que l’auteur pose des jalons sans jamais rien aboutir. Cela donne l’impression que l’auteur se perd et ne maîtrise plus son œuvre (ce qui est sûrement le cas).
Du coup ce manga n’est pas capable de fonctionner de manière autonome. Il faut impérativement avoir une bonne connaissance de l’univers de Leiji Matsumoto pour avoir une chance de l’apprécier… et encore… Même en étant un passionné c’est difficile de pas s’endormir en le lisant. La seule chose qui vous tient un peu éveillé est l’envie de connaître l’enfance de Harlock et Toshirô, mais devant la platitude de leur vie et de leur caractère, il est difficile d’y trouver un intérêt.
Peut-être que pour arriver à apprécier vraiment cette œuvre, il faut à la fois être un fan de l’opéra de Wagner et de l’univers de Leiji Matsumoto ? Quoi qu’il en soit, une adaptation en manga doit être capable de séduire son lecteur, même si celui-ci ne connaît pas l’œuvre originale et une chose est certaine, ce n’est pas le cas ici.
Version animée
Les deux premiers Tomes ont été adaptés en version animée en 1999 sous le titre d’Harlock Saga. Cet animé respecte l’histoire dans les grandes lignes, seule la fin diffère légèrement. En effet, dans l’animé la forteresse des Frères Géants du Reisenheim est détruite, ce qui va répandre des morceaux éctoplasmiques du dragon. Ce sont ces morceaux qui vont réveiller les démons de l’univers alors que dans le manga, c’est la création de l’anneau qui est responsable du réveil des démons. Cette piste a été posée permettre une éventuelle suite basée sur une chasse aux démons. Mais ce jalon n’a pas été exploité puisque la suite n’a finalement jamais vu le jour.
Il faut remarquer que cette adaptation est assez fidèle au manga au point qu’elle souffre des mêmes défauts que lui.
Collection
Tome 1 : L’Or du Rhin (l’Anneau des Nibelungen)
Le vaisseau cargo Walkyrie 13 qui doit se rendre à la station spatiale Akrucyon découvre qu’il n’y a plus âme qui vive alors que quelques heures plus tôt elle grouillait d’activité. Le plus curieux est l’absence de cadavre ou de la moindre trace de combat. Tout à l’air de s’être arrêté subitement.
Un vaisseau piloté par Emeraldas et Toshirô atterri alors sur le cargo et offre un début d’explication : La sorcière Miimé pourrait être la cause de ce désastre.
Tome 2 : L’Or du Rhin (l’Anneau des Nibelungen)
Attiré par le rayon tracteur de Wotan, l’Arcadia et son équipage traversent à vivent allure l’espace pour arriver en vue du Walhala. Pendant que Wotan perd son temps à observer les réactions d’Albator et Toshirô par curiosité, Alberich en profite pour terminer de préparer sa flotte de vaisseaux de guerre qui sont enfin prêts à décoller pour conquérir le Walhala.
De son côté, Emeraldas a reçu un appel de détresse de son amant Toshirô, elle demande donc à Maetel de la reconduire à son vaisseau le Queen Emeraldas pour qu’elle puisse partir à la rescousse de l’Arcadia.
Lire la suiteTome 3 : La Walkyrie (l’Anneau des Nibelungen)
Ce tome se passe dans le passé et aborde la vie de Great Harlock et du Docteur Ôyama les pères respectifs d’Albator et Toshirô. Le dieu Wotan n’ayant pas réussi à vaincre Albator dans les deux tomes précédants, il décide d’envoyer ses filles (les terribles guerrières Walkyries) pour affronter Great Harlock et son vaisseau le Death Shadow. Il espère ainsi éliminer Albator pendant qu’il est encore enfant et ainsi éviter qu’il ne lui pose des problèmes une fois adulte.
Lire la suiteTome 4 : La Walkyrie (l’Anneau des Nibelungen)
Great Harlock et le Docteur Ôyama se rendent sur la planète Métabloody pour rencontrer un de leurs amis qui est directeur d’hôtel et qui est le seul capable de compléter la carte qu’ils ont reçu sur Heavy Melder. Il leur révèle alors où se trouve l’Anneau des Nibelungen et qui en est le gardien. L’anneau n’est pas leur seul souci, les Walkyries, qui ont reçu pour mission d’éliminer Albator et Great Harlock, sont aussi arrivées sur la planète. Cependant leur chef Brunhilde (la fille de Wotan) est une personne très courtoise qui veut d’abord prendre le temps de faire connaissance avec son ennemi autour d’un verre avant de l’affronter.
Lire la suiteTome 5 : La Walkyrie (l’Anneau des Nibelungen)
Le Death Shadow repart de Metabloody et Toshirô rêve d’Emraldas et entend encore résonner dans sa tête les appels télépathiques du Queen Emeraldas qui attend désespérément son retour pour être réparé. Malheureusement les connaissances actuelles de Toshirô sont encore insuffisantes pour achever les réparations de ce mystérieux vaisseau spatial.
MaisToshirô n’aura pas le temps de rêvasser bien longtemps car la quiétude du voyage sera rapidement brisée par une attaque sans sommation d’un vaisseau métanoïde.
Tome 6 : Siegfried (l’Anneau des Nibelungen)
Les Walkyries ont été enfermées avec l’orge temporel dans un cercueil de cristal qui a finalement échoué sur l’orbite de la Planète Rhin, mais cette dernière étant privée de l’Or du Rhin, n’est plus capable de maintenir son orbite et a glissé dans une espèce de faille temporelle qui l’a ramenée dans le passé à l’époque de Great Harlock.
La planète continue à présent sa course vers une autre faille spatiale qui mène vers les "ténèbres", une dimension chaotique d’où viennent les Métanoïdes. Si les Walkyries se retrouvent prisonnières de cette dimension il sera impossible de les récupérer. Malheureusement, le Death Shadow ne peut pas les secourir car son blindage n’est pas assez résistant pour franchir la rivière de flammes qui entourent la planète.
Lire la suiteTome 7 : Siegfried (l’Anneau des Nibelungen)
Le Death Shadow quitte l’astéroïde Reiji 6565 pour affronter le croiseur venant de la Galaxie du Dragon. Bien que ce vaisseau soit lourdement armé, un autre ennemi tapi dans les ténèbres s’apprête lui aussi à affronter Great Harlock. Son commandant n’est autre Hagen le fils d’Alberich et de Kriemhild, une terrible guerrière.
Lire la suiteTome 8 : Siegfried (l’Anneau des Nibelungen)
Le Death Shadow s’apprête à affronter Hagen et son terrible vaisseau Fantasma. Mais Brünhilde intervient et demande à Great Harlock de reporter son attaque. Elle lui révèle que Hagen est son demi-frère qui a trahi le Walhalla pour rejoindre les ténèbres. Elle souhaite aller sur son vaisseau pour tenter de le raisonner et le convaincre de ne plus obéir à Dark Queen, la reine de la dimension des ténèbres.
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