Mabell : Arcadia – Leiji’s Space ship collection (jouet)
L’Arcadia (Atlantis) est le célèbre vaisseau d’Albator que l’on voit apparaître dans de nombreuses œuvres de Leiji Matsumoto. Cette version en résine importée par Mabell est censée être tirée de la série Queen Emeraldas. Cependant ce modèle est le même que la version d’Albator 84, l’Anneau des Nibelungen , Harlock Saga ou encore Endless Odyssey.
Notons que la boîte contient en plus du vaisseau un porte-clé à tête de mort.
Dimensions : 11,2 cm de large, 22,5 cm de long et 9 cm de haut (sur son socle)
Matière : Résine
Poids : 254 g (487 g avec packaging)
Critique
Avant toute chose, il faut signaler que vous aller devoir coller vous-même quelques pièces (ailerons, tourelles, poste de pilotage). C’est très facile, il vous suffit d’emboîter les pièces dans les encoches après les avoir préalablement enduit de colle (voir notice). Pas besoin d’être un maquettiste pour cela.
C’est dommage que les encoches soient si mal calibrées. Si elles avaient été plus justes on aurait pu emboîter les pièces sans colle, ce qui permettrait de les enlever ensuite pour ranger le vaisseau dans sa boîte pour le protéger de la poussière et des chocs accidentels (voir Packaging).
Les seules pièces qui peuvent se passer de colle sont les deux tourelles du haut. L’absence de colle permet non seulement de les tourner mais aussi de les remplacer par un seconde paire de tourelles qui a les canons levés. Attention lorsque vous manipulez les tourelles, les canons sont atrocement fragiles. Ce vaisseau n’est pas un jouet, mais un modèle de collection qui doit être manipulé avec délicatesse.
Le moulage ne déçoit pas, il est très fidèle au modèle du dessin animé, seul le mat situé derrière le poste de pilotage et celui situé sous l’appareil aurait mérité d’avoir un travail un peu plus fin, en particulier les extrémités dont les pointes sont approximatives.
La peinture souffre des mêmes défauts que le Death Shadow de la même collection (voir fiche). Le lavis sensé vieillir la teinte verte fait un peu « sale » mais comme, la teinte est plus foncée que celle du Death Shadow, cela ne se remarque pas autant. L’autre point faible est l’absence de détails. Le poste de pilotage est monochrome, aucune couleur ne vient rehausser les fenêtres où les feux de positions. Pire encore, les fenêtres de la cabine arrière sont peint dans le même teinte marron que le bois de la nacelle. Cet oubli est d’autant moins compréhensible que le Death Shadow n’avait pas ce défaut.
Le plus gênant reste probablement la tête de mort à l’avant du vaisseau dont le contour blanc est assez approximatif. Ces défauts de mise en couleur sont tout à fait inadmissibles pour un objet de ce prix. La finition ne devrait pas être bâclé. Cela dit, tant qu’on reste à une trentaine de centimètres de l’objet, l’effet visuel est plutôt bon, d’autant plus que le socle a un design bien plus léger que pour le Queen Emeraldas de la même collection (voir fiche).
Cet Arcadia fait partie de la collection « Leiji’s Space ship ». Lorsqu’on compare l’Arcadia au Death Shadow on constate que les tailles sont similaires, en revanche, il est plus long que le Queen Emeraldas alors que ce dernier est théoriquement plus grand. Ce léger problème d’échelle ne vous empêchera pas d’apprécier ce modèle réduit. Notons toutefois que le fabriquant Aoshima n’a pas fait cette erreur d’échelle en éditant des versions métalliques des ces trois vaisseaux car le Queen Emeraldas est beaucoup plus grand que les deux autres.
Le porte-clés est le même que celui fourni avec le Queen Emeraldas, seule la couleur change. Malgré un design agréable, on regrettera que seule une face est sculptée et que la peinture résiste mal aux frottements. Il est évident qu’un vrai collectionneur ne s’amusera jamais à utiliser cette pièce de collection pour y accrocher des clés, cependant, il aurait été appréciable d’avoir une finition sur deux faces au lieu d’une.
Au final, malgré une peinture décevante, le rendu de ce vaisseau est plutôt bon tant qu’on ne colle pas son nez dessus. Etant donné que les trous d’emboîtage des ailerons ne sont pas parfaitement calibrés, il faudra donc être très vigilant au moment du collage pour faire en sorte que les pièces soient bien symétriques de chaque côté de l’Arcadia.
La fragilité de cette miniature, sa matière et surtout son prix font que ce vaisseau est surtout à réserver aux collectionneurs avertis plutôt qu’à de simples amateurs de l’univers d’Albator.
Packaging
Le packaging de l’Arcadia présente bien, un volet rabattable permet de voir à travers une fenêtre, du coup on sait parfaitement ce que l’on achète. Le design de la boîte est élégant, sombre et épuré. Malheureusement, il est impossible de ranger le vaisseau dans sa boîte une fois que les ailerons et le poste de pilotage sont collés.
C’est vraiment dommage car une boîte qui permettant de voir un objet sans le sortir mériterait qu’on puisse y remettre le modèle réduit dedans.
Pour ceux qui voudraient ruser et démonter l’objet une fois collé, je vous suggère d’utiliser de la colle scotche en gel verte. Elle permet de détacher les pièces sans abîmer le vaisseau (si vous avez mis peu de colle). Ensuite, il faut gratter les trous d’emboîtage avec une aiguille à coudre pour enlever les restes de colles. Comme cette colle est très gélatineuse, elle n’est pas cassante et dure, elle reste souple et homogène lorsque vous l’enlevez (évitez de le faire trop souvent quand même).
Pour ceux qui souhaitent lire les informations qui sont écrites sur la packaging, il vous suffit de cliquer sur les images pour les voir en grand. La résolution est suffisante pour lire ce qui est inscrit dessus.
Notice
La notice de montage est en 5 langues : Français, Anglais, Espagnol, Allemand, Italien