Mabell : Death Shadow – Leiji’s Space ship collection (jouet)
Ce modèle du Death Shadow (Atlantis) apparaît dans de nombreuses œuvres de Leiji Matsumoto, mais ce vaisseau est spécifiquement tiré de la série Albator 78. Même s’il ressemble à s’y méprendre à celui que l’on voit dans l’Anneau des Nibelungen ou Cosmowarrior Zero, il y a deux différences de taille : la couleur et l’avant du vaisseau qui est plus effilé dans ces deux séries. Ajoutons aussi que dans ces série l’extrémité est arrondi et non plate comme dans Albator 78 (mais ce détail varie en fonction des épisodes ou des tomes voir fiche du Death Shadow 2)
Même la version de haute qualité métallique d’Aoshima fait l’erreur car ils ont simplement peint en bleu le modèle de Cosmowarrior Zero, sans revoir le design de l’avant. Cette miniature en résine de Mabell est donc une des rares versions fidèles à la série TV d’Albator 78. Notons aussi que même si il s’appelle Death Sahdow sur l’emballage, il s’agit en réalité de l’Arcadia n°5 (voir fiche du vaisseau)
Dimensions : 14,5 cm de large, 26 cm de long et 9,4 cm de haut (sur son socle)
Matière : Résine
Poids : 304 g (550 g avec packaging)
Critique
Avant toute chose, sachez que cet objet n’est pas livré prêt à l’emploi, il faut d’abord coller tous les ailerons. C’est assez facile, un peu de colle suffit pour maintenir les pièces dans les encoches (voir notice). Il n’est pas nécessaire d’avoir des compétences de maquettiste pour monter l’ensemble, mais on peut regretter que les encoches soient si mal calibrées, il est très difficile d’arriver à positionner de façon symétrique les ailerons.
De plus si les encoches avaient été mieux ajustées, on aurait pu emboîter les pièces sans colle, ce qui permettrait de les retirer ensuite pour ranger la maquette dans son packaging d’origine afin de le protéger de la poussière et des coups (voir article Packaging).
Le moulage est excellent on retrouve bien l’Atlantis, aussi bien dans la forme générale du vaisseau que dans les détails de finition. Quelques légers défauts sont cependant perceptibles comme la tête de mort latérale qui est assez grossière et les réacteurs qui ne sont pas assez effilés. La peinture de ses derniers mériterait aussi un meilleur traitement notamment à l’intérieur. Le gris uniforme passe assez mal.
La mise en couleur est probablement le gros point faible de ce modèle réduit. Le traitement appliqué au lavis pour vieillir la peinture donne surtout une impression de saleté. Ça manque vraiment de finesse. Cette impression est particulièrement vraie pour les zones en bleu-clair dès qu’on s’approche du vaisseau. La nacelle arrière en bois souffre d’un manque cruel de contraste, la teinte des vitres jaunes est chromatiquement trop proche de celle du bois.
Du fait que le vaisseau est en résine, il est assez lourd, ce qui explique que le socle soit si massif, mais il faut reconnaître qu’il est bien plus réussi que celui du Queen Emeraldas.
Le sculpteur a fait un réel effort pour tenter d’alléger l’impact visuel du socle sur l’ensemble et ça fonctionne plutôt bien. On appréciera aussi que le sculpteur ait pensé à faire un tranchoir d’abordage qui soit emboîtable et non collé. Ca permet de le mettre où le retirer au fils des humeurs sans devoir choisir de façon définitive lors du montage.
Ce vaisseau fait partie de la collection « Leiji’s Space ship ». Lorsqu’on compare le Death Shadow à l’Arcadia, on constate que les tailles sont similaires, en revanche, il est plus long que le Queen Emeraldas alors que ce dernier est sensé être plus grand que lui. Mais ce problème d’échelle ne vous empêchera pas d’apprécier ce jouet. Notons toutefois que le fabriquant Aoshima n’a pas fait cette erreur d’échelle en éditant des versions métalliques des ces trois vaisseaux, le Queen Emeraldas est beaucoup plus grand que les deux autres (voir l’article : comparaisons entre les trois vaisseaux).
Dans la boîte on trouve une réplique de la barre de l’Atlantis de 4,5 cm de diamètre. Au premier abord, on croit qu’il s’agit d’un porte-clés comme celui qui se trouve dans la boîte du Queen Emeraldas ou de l’Arcadia, mais il n’y a aucune chaîne ni anneau. Il ne fait aucun doute qu’il ne s’agit pas une erreur lors de la fabrication car contrairement aux deux autres vaisseaux, il n’y a pas d’emplacement prévu dans la boite pour faire passer l’anneau qui relie l’objet à la chaîne du porte clé. Il est difficile de comprendre quel est l’intérêt de cet objet. Quoi qu’il en soit, un fan n’y trouvera pas son compte car la roue représentée n’est pas celle de l’Atlantis. En effet sur ce modèle il y a une corde entre les poignées ce qui n’existe pas sur la barre originale de l’Atlantis.
Au final, malgré une peinture un peu limite, le rendu général fonctionne plutôt bien. A 35 cm du jouet, le défauts de peinture sont moins perceptibles, mais le manque de symétrie entre les aillerons saute aux yeux. Il faudra donc être très vigilant au moment du collage de ces pièces.
La fragilité de l’objet et le prix font que ce vaisseau est surtout à réserver aux collectionneurs avertis plutôt qu’aux simples amateurs de l’univers d’Albator.
Packaging
Dimensions : 21,2 cm de profondeur par 26,1 de largeur et 8 cm de hauteur
Poids : 550 g (avec vaisseau)
Le packaging du Death Shadow présente bien, un volet rabattable permet de voir à travers une fenêtre et du coup on sait parfaitement ce que l’on achète. Le design de la boite est épuré ce qui est appréciable. Le seul regret est qu’il est impossible de ranger le vaisseau dans sa boîte une fois que les ailerons et les tourelles sont collés.
C’est vraiment dommage car une boîte qui permettant de voir un objet sans le sortir mériterait qu’on puisse y remettre le vaisseau dedans.
Pour ceux qui voudraient ruser et démonter l’objet une fois collé, je vous suggère d’utiliser de la colle scotche en gel verte. Elle permet de détacher les pièces sans abîmer le vaisseau (si vous avez mis peu de colle). Ensuite, il faut gratter les trous d’emboîtage avec une aiguille à coudre pour enlever les restes de colles. Comme cette colle est très gélatineuse, elle n’est pas cassante et dure, elle reste souple et homogène lorsque vous l’enlevez (évitez de le faire trop souvent quand même).
Pour ceux qui souhaitent lire les informations qui sont écrites sur la packaging, il vous suffit de cliquer sur les images pour les voir en grand. La résolution est suffisante pour lire ce qui est inscrit dessus.
Notice
La notice de montage est en 5 langues : Français, Anglais, Espagnol, Allemand, Italien