Mabell : Queen Emeraldas – Leiji’s Space ship collection (jouet)

Le Queen Emeraldas est un vaisseau qui apparaît dans de nombreuses œuvres de Leiji Matsumoto. Cette version en résine importée par Mabell est théoriquement inspirée de la série Queen Emeraldas, cependant ce modèle est le même que la version d’Albator 84.
Dans toutes ces séries, le corps de l’appareil est identique seuls quelques détails changent au niveau de la nacelle en forme de galion. Ainsi, il n’a que deux mats au lieu de trois comme dans Space Symphony Maetel ou encore de l’Anneau des Nibelungen.
La boîte contient aussi un porte clé à tête de mort.

Dimensions : 3,7 cm de large, 20,7 cm de long et 7,6 cm de haut (sur son socle)
Matière : Résine
Poids : 310 g (550 g avec packaging)

Critique

Avant toute chose, il faut savoir que cet objet n’est pas livré prêt à utiliser, vous devez assembler vous-même les aillerons et la nacelle galion. C’est très facile, un peu de colle et il vous suffit d’emboîter les pièces dans les encoches (voir notice). Nul besoin d’être maquettiste pour cela.
C’est un peu regrettable que les encoches soient si mal calibrées. Si elles avaient été plus justes on aurait pu emboîter les pièces sans colle, ce qui permettrait de les enlever ensuite pour ranger la maquette dans son packaging d’origine pour le protéger de la poussière et des coups (voir Packaging).

Le moulage du vaisseau est particulièrement bien fait, aucun détail ne manque. Le seul point faible est la tête de mort sous l’appareil. Le losange qui l’entoure se fond par endroit avec le reste de la carlingue. La limite n’est pas assez marquée. Le rendu de la peinture est bon, même si à l’arrière du vaisseau la peinture noire sensée représenter les traces de réacteurs est un peu trop sombre. En revanche la nacelle rend très bien. C’est juste dommage que le drapeau n’ait pas la tête de mort.

Le seul véritable défaut de cet objet est probablement son socle qui malgré un design profilé est un peu trop présent. Sa taille est trop imposante au regard de celle du vaisseau, l’avantage, c’est qu’il est très stable.

Ce vaisseau fait partie de la collection « Leiji’s Space ship » et lorsqu’on le compare au Death Shadow et à l’Arcadia, on réalise que ce Queen Emeraldas a exactement la même taille que les deux autres vaisseaux. Hors dans les différentes séries où ce vaisseau apparaît, il est beaucoup plus long qu’eux. Le fabriquant Aoshima n’a pas fait cette erreur d’échelle en éditant des versions métalliques des ces trois vaisseaux, le Queen Emeraldas d’Aoshima est beaucoup plus grand (et plus cher) que l’Arcadia et le Death Shadow de la même collection.

Le porte-clés est sympa (c’est le même moule que celui de l’Arcadia), mais il a deux défauts : seule une face est sculptée et la peinture résiste mal aux frottements. Il est clair qu’un vrai collectionneur ne s’amusera jamais à utiliser une pièce de collection comme celle là, mais tout de même, il aurait été appréciable d’avoir une finition sur deux faces au lieu d’une.

Au final, à part le problème d’échelle par rapport aux autres vaisseaux de la collection, cette miniature a de quoi satisfaire des fans exigeants. Cependant les figurines en résine ont le défaut d’être assez chères (70 euros pour ce vaisseau) et si votre budget est limité, il vaut mieux se tourner la version PVC du Queen Emeraldas édité par Taito qui a le double avantage d’être moins onéreuse et plus grande pour une finition très satisfaisante (voir chronique).

Etant donnée le matériau utilisé et le prix, cette figurine est surtout à réserver aux collectionneurs dur de l’univers d’Albator plutôt qu’aux simples amateurs.

Packaging

Le packaging de ce Queen Emeraldas est bien présenté, un volet permet de voir à travers un plastique transparent, du coup on sait parfaitement ce que l’on achète. Le design de la boite est épuré ce qui est très appréciable. Le seul regret est qu’il est impossible de ranger le vaisseau dans sa boite une fois que les aillerons et la nacelle ont été collés.
C’est vraiment le plus gros point faible à mes yeux car une boite qui permet de voir un objet sans le sortir mériterait qu’on puisse remettre le vaisseau dedans.

Pour ceux qui voudraient ruser et démonter l’objet une fois collé, je vous suggère d’utiliser de la colle scotche en gel verte. Elle permet de détacher les ailerons sans abîmer l’objet (si vous avez mis peu de colle). Ensuite, il faut gratter les trous d’emboîtage avec une aiguille à coudre pour enlever les restes de colles. Comme cette colle est très gélatineuse, elle n’est pas cassante et dure, elle reste souple et homogène lorsque vous l’enlevez (à ne pas faire trop souvent quand même). Sinon, vous pouvez toujours tailler le polystyrène pour que les aillerons passent.

Pour ceux qui souhaitent lire les informations qui sont écrites sur la packaging, il vous suffit de cliquer sur les images pour les voir en grand. La résolution est suffisante pour lire ce qui est inscrit dessus.

Notice

la notice de montage est en 5 langues : Français, Anglais, Espagnol, Allemand, Italien.

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