Fast & Furious 7 : Nissan GT-R R35 – ech 1/18 (Jada Toys)

L’histoire d’amour entre le personnage de Brian et les Nissan GT-R commence dès le second film de Fast and Furious avec une Skyline GT-R R34. Ce que l’on sait moins c’est que dans la vraie vie, Paul Walker (l’acteur qui incarne Brian) était tout comme son personnage un grand amateur de ce modèle, il était même allé au Japon pour rencontrer des préparateurs.

Dimensions : 25 x 11,5 x 7,8 cm
Poids : 786 g

Sommaire

Fiche Technique

Staff

Personnage

Entreprise

Galerie

Critique et analyse

Paul Walker étant mort pendant le tournage du film, ce modèle est donc devenue la dernière GT-R pilotée par Brian. On pouvait donc s’attendre à ce que cette miniature lui rende hommage en étant à la hauteur du statut iconique de cette voiture (un peu comme la version Elite de la Dodge Charger de Hot Wheels), malheureusement, dès qu’on lit le nom du fabricant les choses s’annoncent mal. En effet, Jada Toys s’était déjà très négativement illustré en produisant une version catastrophique de RX-7 d’Initial D. C’est donc avec une certaine appréhension que nous avons commené cette chronique.

Carrosserie

Extérieurement la voiture présente très bien, le kit carrosserie avec son capot en carbone est conforme, le design des jantes correspond à celui du film. La seule chose qui fait tiquer est la plaque qui ne reprend pas celle du film et se contente de mettre à la place le logo Fast & Furious 7. C’est un peu dommage car cela montre l’approche purement marketing de l’objet. Cela dit, à part ce détail, si on découvre la voiture en magasin à travers la vitre de sa boite ou sur les photos d’un site de vente par correspondance, on pourrait sans peine se laisser tenter.

Quand on regarde de près les roues, on est agréablement surpris de constater que les mâchoires des freins sont bien présentes et que les disques sont solidaires des jantes ce qui leur permet de tourner avec elles. Par rapport à ce qu’on connaissait de Jada Toys, c’est un gros progrès.

Là où ça se gâte un peu c’est lors de la prise en main : la première chose qui fâche, c’est que les roues ne sont pas orientables. On se souvient que c’est un problème récurrent chez ce fabriquant qui nous avait déjà fait le coup sur la GT-R d’Initial D.

Lorsqu’on retourne la voiture pour voir le châssis, la faiblesse du moulage saute aux yeux. A part la ligne d’échappement qui est en relief, le reste est grossièrement moulé. Le pire étant les supports des mâchoires de frein à disque qui sont reliés au châssis par une tige très voyante de la même couleur que le frein. Il vaut donc mieux éviter de retourner la voiture si on veut pas subir une trop forte déconvenue.

Au niveau des parties mobiles, Jada Toys nous avait habitué à d’épouvantables charnières surdimensionnées, heureusement, elles sont devenues un peu plus fines sur ce modèle. Bien qu’elles n’égalent pas la précision et la finesse de celles qu’on peut trouver sur des modèles comme ceux d’AUTOart (voir la RX-7 d’Initial D), cela reste correct. En revanche ce qui n’a pas progressé sont les jonctions grossièrement thermocollées de l’aileron arrière que l’on peut voir sous le capot du coffre.

Moteur

Aillant encore en tête les infâmes moteurs complètements chromés produits par ce fabricant, le pire était à craindre. Heureusement, cette fois, nous avons le droit à un moteur noir avec quelques pièces peintes en gris.

Le résultat est très correct et rend relativement bien. La seule chose un peu dérangeante, c’est qu’il s’agit du bloc standard de la GT-R, connaissant Brian, il est étonnant qu’il n’y ait pas quelques ajouts à commencer par des bouteilles de N2O dans le coffre. Quoi qu’il en soit, comme pendant le film nous ne voyons pas ce qu’il y a dans le coffre et sous le capot de cette voiture, il est bien possible que la production ait réellement utilisé le moteur standard. Sachant que le moteur de série développe déjà 545 chevaux (670 kW), il n’est pas certain, qu’il soit nécessaire de modifier un tel monstre.

Intérieur

L’intérieur est relativement bien fait, les garniture de portière et le tableau de bord ont reçu quelques touches de peinture grises pour faire ressortir les parties chromées. On note que sur l’appui tête des sièges, il manque le dessin du logo en forme de T. Pour le reste, c’est conforme au modèle de série.

Le point faible de l’habitacle concerne le ciel du toit. Le rétro est présent mais pas les pare-soleils. Le problème, c’est que l’intérieur du toit présente du métal à nu ce qui est du plus mauvais effet quand on regarde en contre-plongée. Encore une fois le fabricant s’est dit qu’il était inutile de faire cette partie car on ne la voit presque jamais, étant donné que cette voiture est surtout vu en plongée (que ce soit dans les magasins et sur les photos des sites de vente).

Conclusion

Connaissant les antécédents de Jada Toys, ce modèle réduit s’en tire plutôt bien, surtout au regard de son prix abordable. Cette voiture est largement au-dessus de la Dodge Charger Daytonna de Green Light (tirée de Fast & Furious 6), malheureusement, l’absence de direction et son châssis bâclé la place loin derrière la GT-R R34 de Joyride (tirée de Fast & Furious 2).

Bien que le rapport qualité prix soit correct, on ne peut s’empêcher de se dire que la dernière GT-R pilotée par Paul Walker aurait mérité de recevoir un meilleur traitement avec une finition digne de ce nom capable de répondre aux attentes des fans qui regrettent sa disparition.