Les Légendaires – Les Chroniques de Darkhell – Tome 1 – Ténébris
Cet album introduit le troisième spin-off de la série Les Légendaires. Tout comme la collection Légendaires Origines, cette histoire se focalise sur le passé d’un des personnages principaux du monde d’Alysia avant la création de l’équipe des Légendaires. Si Patrick Sobral a décidé de donner au terrible et maléfique sorcier Darkhell sa propre collection, ce n’était pas seulement pour avoir la liberté de raconter la vie de ce personnage sur plusieurs tomes, mais surtout pour marquer une rupture de ton par rapport aux précédentes collections. L’approche est beaucoup plus sombre, l’humour est quasiment absent et les clins d’œil à d’autres œuvres ont volontairement disparu, pour finir on remarque que l’intensité et la durée des combats est bien plus forte.
Si on devait faire une comparaison avec le monde de l’édition japonaise que Patrick Sobral affectionne tant, on pourrait dire que cette œuvre a basculé dans le shōnen. Il faut dire que le public a grandi durant les 15 ans de parution des Légendaires, le pari d’offrir un contenu plus adulte aux lecteurs de la première heure n’est pas dénué d’un certain sens.
Critique et analyse
Comme pour les autres spin-off des Légendaires, ce n’est pas Patrick Sobral qui s’est attelé aux dessins, mais sa nouvelle recrue Orpheelin (voir interview). Le moins que l’on puisse dire en regardant ce premier tome c’est que, d’une part Orpheelin a su s’approprier le style des Légendaires (ce qui n’est guère surprenant pour quelqu’un ayant bossé dans l’animation), d’autre part que Patrick Sobral semble assez doué recruter des dessinateurs talentueux.
Dès le titre, l’auteur sait titiller la curiosité de ses fans. Comment l’album peut-il porter le titre de Ténébris sachant que l’histoire se focalise sur l’enfance de Darkhell un siècle avant la série principale et qu’à l’époque sa fille Ténébris n’était pas encore née ? Cette capacité à vous donner envie d’ouvrir l’album est la même que l’on retrouvera à l’intérieur, chaque dernière case appelant la page suivante, la patte de Patrick est en cela toujours bien présente.
Ce qui démarque ce tome des autres collections de l’univers des Légendaires, ce n’est pas seulement le ton plus sombre de l’histoire, mais la narration elle-même et je ne parle pas ici des combats qui ont une place prépondérante (et qui sont tout bonnement magnifiquement mis en scène), mais plutôt du découpage de l’album lui-même. Les précédents albums étaient basés sur un parcourt linéaire focalisé sur un petit groupe de personnes avec parfois une page de digression au début pour introduire des personnages que l’on retrouvera plus tard dans l’album. Ici, ce n’est pas une mais trois histoires parallèles introduites en même temps (Darkhell, la princesse de Sabledoray et les disciples d’Arkanis) et ce qui est nouveau, c’est que ce petit monde ne se croisera à aucun moment durant le premier tome. C’est en cela que cette collection se démarque des autres. Un tel traitement de l’histoire sur le long-cours implique une maturité plus grande du public.
Reste à savoir si le public va réellement adhérer à cette nouvelle approche narrative. Dans une interview donné à 20minutes, Patrick Sobral explique que cette série s’adresse à la base existante de fans et qu’il ne pense pas que cela va toucher un nouveau public, il ajoute que si le succès n’est pas au rendez-vous cette série se limitera à trois ou quatre tomes.
Étant donné la qualité de ce premier tome, il est fort probable qu’il faille réserver dans votre étagère de la place pour un peu plus que 4 tomes, car non seulement ce tome a de quoi séduire les fans, mais il a aussi matière à toucher un public nouveau, car il n’ait nul besoin de connaître quoi que ce soit du monde des Légendaires pour accrocher à l’histoire ce qui n’était pas le cas des deux autres spin-off.
Premières planches
Voici les quatre premières planches du tome 1 des Chroniques de Darkhell, cliquez dessus pour les voir en grand, la résolution est suffisante pour pouvoir les lire.
Humour Décrypté
Bien que dans cet album Patrick Sobral n’a pas souhaité faire de référence à la culture pop ou geek, ça ne vaut pas dire qu’il n’y a aucune allusion glissée dans le texte ou les images. Pour être sûr de ne pas faire d’erreur, nous avons soumis notre analyse à Patrick Sobral et Orpheelin qui ont corrigé, complété ou confirmé chaque point.
Page 3 :
Galen : vient du personnage de Galen, le singe joué par Roddy McDowall, qui avait incarné les chimpanzés Cornelius et Cæsar dans la série des films La Planète des singes.
Page 4 :
Tooweeto : fait référence aux tweets de tweeter
Moka : Ce prénom fait référence au café moka.
Kogan : fait référence au second prénom d’une grande fan des Légendaires.
Makaron : Fait référence à la pâtisserie macaron.
Cherylad : Ce prénom fait référence à l’actrice Cheryl Ladd, qui a jouée dans la série TV Drôles de dames (à droite).
Hellon: Le début du prénom est « Hell » (enfer en anglais) ce qui permet de faire le lien avec Dakhell.
Le roi Kashmir Carpeth : Il tire son nom des mots cachemire et carpette qui veut dire petit tapis.
Page 5 case 8 :
La jeune villageoise rousse est en réalité l’avatar d’une amie dessinatrice d’Orpheelin.
Page 7 :
Kalypso : ce prénom fait référence à Calypso, une nymphe des mers de la mythologie grec. Elle tomba amoureuse d’Ulysse et l’a forcé à rester auprès d’elle pendant sept ans jusqu’à ce que Zeus lui ordonne de le relâcher.
Kénian : ce prénom tire son origine du pays Kenya.
Alizéa : tire son nom de la chanteuse Alizée.
Kaménor : ce prénom est une allusion au personnage de Koménor dans San Ku Kai (au centre).
Page 26 :
Dame Karambah : Cela vient de « Ay caramba », le cri que pousse parfois Bart Simpson dans Les Simpson.
Prince Salim : Pas d’origine particulière pour ce prénom, mais signalons pour l’anecdote que c’est également le nom du père du Prince Halan, Salim IV (tome 2 Orgines).
Princesse Assouane : Cela vient de Assouan, qui est le nom d’un type de tissu oriental, c’est aussi un clin d’œil au père Kashmir Carpeth qui fait lui aussi référence à un tissu et un tapis).
Felisha : Le design de ce personnage ainsi que son nom est inspiré de Felibelle de Cosmocats.
Page 31 :
Fleur de Foudre : plus souvent appelées figures de lichtenberg, les fleurs de foudre sont des motifs créés par des décharges électrostatiques, soit à la surface, soit dans le volume d’un matériau isolant.
Givraltar : Ce nom est un mélange du mot givre et de Gibraltar, une presqu’île britannique qui a la particularité d’être située en mer méditerranée au sud de l’Espagne. Elle a donné son nom au détroit de Gibraltar qui sépare la mer méditerranée de l’océan Atlantique.
Page 38 :
Tortoga : Le nom de cette immense tortue qui porte le château de Kogan fait référence à l’île de Tortuga de mar (l’île de la tortue de mer).
Planche de test
Avant d’être recrutée par Patrick Sobral, Orpheelin a fait une planche de test que voici ci-dessous. Elle reprends des scènes clés de l’histoire, mais n’a pas pour autant été utilisée à l’identique dans la BD définitive.
Résumé
L’histoire de Kogan
L’histoire se passe une centaine d’années avant l’apparition du groupe des Légendaires. Une petite troupe de magiciens ambulants nommée Kogan et les Fantasticos débarquent dans le village rural du jeune Galen de son frère Hellon. Malheureusement, en cette période troublée, l’usage de la magie est très mal perçue et ceux qui s’en servent comme Kogan sont accusés d’être des Magicors, une espèce maléfique qui a visiblement beaucoup nuit aux populations locales.
Pendant que les magiciens tentent de convaincre les villageois que leurs intentions se limitent à les divertir, Galen en profite pour entrer par effraction dans leur mini château mobile construit sur le dos d’un espèce de lézard géant appelé Tortoga. Après une fouille rapide, il ressort en ayant volé une épée incrustée de pierres précieuses nommée Ténébris. Il espère que ce butin lui permettra de payer leurs impôts au « Collecteur », un être sans scrupule qui n’hésite pas à tuer ceux qui ne sont pas en mesure de payer.
Malheureusement, Galen n’aura pas le temps de vendre son butin car peu après le départ des magiciens ambulants, les collecteurs arrivent et tuent un des villageois qui n’était pas en mesure de payer ses impôts. Pour éviter que le collecteur s’en prenne à sa mère et son frère, Galen propose de lui offrir l’épée qu’il vient de voler en guise de paiement. Le collecteur est tenté par l’offre, mais un mot malheureux de la mère de Galen qui le traite de « monstre » va le faire sortir de ses gonds. En guise de représailles, il leur tire dessus avec un rayon magique tuant instantanément Hellon et sa mère et arrachant le bras de Galen qui a juste le temps de voir mourir sa seule famille avant de sombrer dans l’inconscience à cause de l’hémorragie. Ses secondes sont comptées, la vie le quitte au fur et à mesure que son sang se répand abondamment sur le sol.
Alors que tout était perdu, à l’instant où le sang de Galen entre en contact avec l’épée, celle-ci active une magie qui régénère le bras arraché et le remet instantanément sur pied avec une rage meurtrière dans le regard. Animé par la vengeance, Galen tue les deux collecteurs sans une once d’hésitation ou de pitié, puis sombre à nouveau dans l’inconscience.
Les villageois redoutant que d’autres collecteurs apprennent ce qu’il s’est passé et se vengent sur le village décident de brûler les corps y compris celui de Galen qui est encore vivant. Le jeune garçon ne doit la vie qu’à l’intervention de Kogan qui était venu récupérer son épée dès l’instant où il a senti que quelqu’un l’avait activée. Le problème c’est que cette épée a disparu au moment au Galen a cessé de se battre. Son corps l’a en quelque sorte absorbé. Kogan doit maintenant trouver un moyen d’extirper l’épée Ténébris du corps de Kogan avant qu’elle ne le consume. En attendant, Galen n’a pas d’autre choix que de rester avec lui et sa troupe de magiciens ambulants.
Malheureusement pour Kogan, il n’est pas le seul a avoir senti que Ténébris avait été activée, son frère l’a lui aussi ressenti et a envoyé un magicor nommé Démogar pour récupérer l’épée. Démogar est un être magique qui prend le contrôle de puissants magiciens en les parasitant. Il change de nom en fonction du magicien qu’il parasite, lorsqu’il a affronté Kogan plusieurs années auparavant, il se faisait appeler Givraltar, à présent qu’il a changé d’hôte il se fait appeler Fleur de foudre.
Pour retrouver la trace de l’épée Ténébris, ce parasite n’a pas hésité une seule seconde à massacrer tous les villageois du village de Galen et à présent il est prêt à faire la même chose avec Kogan et sa troupe. Malgré leurs talents magiques et le fait qu’ils soient supérieur en nombre, ils ne parviennent pas à tenir tête à Fleur de foudre, cette fois c’est eux qui devront leur salut à Galen car en utilisant Ténébris, Galen parvient à mutiler Fleur de foudre et l’obliger à battre en retraite.
Cependant la situation commence à lui échapper, Galen se laisse envahir par l’aura négative de l’épée qui le transforme en un être démoniaque dénué d’émotion et c’est justement cette indifférence aux émotions que procure Ténébris qui séduit Galen. Tant qu’il est sous l’influence de cette épée, il ne souffre plus de la perte de sa famille, il ne se sent même plus triste en repensant à eux.
Pour tenter de le raisonner Cherylad (une elfe aux pouvoirs élémentaires de la troupe de Kogan) demande à Galen s’il trouve normal de ne plus rien ressentir à l’idée d’avoir perdu ceux qu’il aimait. Galen réalise alors que l’indifférence envers ses proches n’est pas ce qu’il souhaite et qu’il préfère encore souffrir leur perte que de ne plus rien ressentir du tout pour eux, Ténébris perd alors l’influence qu’elle exerçait sur Galen et disparaît à nouveau.
L’histoire de Salim et Assouane
Le prince Salim et sa grande sœur la princesse Assouane sont les enfants du roi Carpeth souverain du Royaume de Sabledoray. Leur mère étant défunte, c’est Dame Karambah qui s’occupe de leur éducation d’une façon plutôt rude et conflictuelle obligeant leur garde du corps Félisha (une Jaguarian) à intervenir pour calmer ses velléités de punitions corporelles.
A ce stade l’histoire nous ne savons rien de plus, si ce n’est que Kogan semble suggérer que ce sont des alliés.
L’histoire de Kenian et Kalypso
L’Ordre d’Arkanis est chargé d’éradiquer les magicors (êtres magiques), à sa tête se trouve le seigneurs Calderius, un guerrier motivé par la vengeance car le Démon Unicorne (un magicor) est à l’origine du décès de son épouse Alizéa avec laquelle il a eu trois enfants.
Calderius est loin d’être un modèle de paternité, la vengeance passe avant tout et il n’hésitera pas à risquer la vie de ses propres enfants si ça peut lui permettre d’éradiquer les magicors. A ses yeux, son fils aîné Kaménor n’est qu’un raté et, malgré une force colossale, il croit bien plus en le potentiel de guerrier de ses jumeaux Kenian (le garçon) et Kalypso (la fille) car, bien qu’ils soient moins fort en terme de force brute, ils sont doués en techniques de combat et bien plus stratèges et intelligents que leur frère aîné.
Les considérations de leur père à leur égards n’influence pas leurs rapports, les trois frangins s’adorent et se respectent mutuellement allant jusqu’à faire des bêtises ensemble comme par exemple quitter en douce leur école de recrues pour aller s’amuser dans un bar de la ville la plus proche. Malheureusement pour eux, ils tombent sur un groupe de brigands décidés à les capturer pour obtenir une rançon. Leur projet n’aura pas le temps d’aboutir, Calderius et ses soldats interviennent et tuent sans aucune pitié ceux qui ont osé s’en prendre à ses enfants.
Kenian tente de s’excuser auprès de son père en expliquant que c’est lui qui a poussé ses frangins à faire le mur. Le père écoute, puis décide de punir Kaménor en le frappant violemment d’un coup de poing au visage. Kenian ne comprend pas pourquoi son frère est puni à sa place. Son père lui explique alors que lorsqu’il devra diriger une équipe de soldats, ce sont les autres qui paieront le prix de ses erreurs de jugements. Il espère ainsi que Kenian mesure enfin la responsabilité qui pèse sur ses épaules. La leçon a peut-être été apprise par Kenian, mais le vrai perdant est Kaménor qui se sent une fois de plus rejeté par son père car dans l’histoire, il est le seul a avoir été frappé, sa sœur Kalipso n’a pas reçu de coup, ce qui montre une fois de plus l’inégalité de traitement dont il est victime de la part de son père.
Incroyable. Le nombre de fautes dans cet article est incroyable. Sans parler des tournures de phrases maladroites! Tout cela est un peu futile et certes excusable, mais le site est tout de même sérieux, alors n’y a-t-il personne pour relire les articles avant publication? Vous avez tout de même orthographié le mot « gonds » (sortir de ses gonds ») en « gong » (un instrument de musique)! Tout cela gâche un peu la lecture. Autre exemple, « Caldérius et ses soldats intervIENT ». Rien ne vous choque? « IntervieNNENT » ne vous semble-t-il pas être la forme appropriée?
Quand j’ai commencé ma lecture, je me suis simplement dit que quelques coquilles s’étaient glissées dans l’article, que l’auteur avait dû l’écrire rapidement. Mais là, je suis vraiment outrée par le peu de soin apporté à ce niveau. C’est arrivé à un tel point que c’est une insulte pour lecteur.
Imaginez-vous que les légenfans sont une communauté d’enfants de sept ans qui ne fera pas attention? (Et même dans ce cas, les enfants de sept ans ont largement les capacité pour corriger les plus grosses fautes).
Ou bien êtes-vous à ce point dans l’incapacité d’écrire correctement? N’es-ce pas votre métier, pourtant?
S’il vous manque des correcteurs, essayez au moins de faire attention! Et d’ouvrir un dictionnaire! Le travail fait sur les références, les analyses, etc… est vraiment desservi par le peu de soin que vous apportez à la forme de votre article.
J’espère que vous prendrez ce message en considération, et que vous pourrez ainsi améliorer la qualité de cet article, qui va sans doute être beaucoup lu, la communauté légenfan étant très étendue…
Chère « Ténébris »,
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Merci pour ce long commentaire, j’ai effectivement relu l’article pour corriger quelques fautes et en cela je vous remercie. Cependant la forme et les opinions exprimées me semblent bien peu nuancées à bien des égards.
La première des choses à faire quand on attaque quelqu’un de façon virulente et discourtoise sur son niveau d’orthographe est de s’assurer que le commentaire que l’on écrit est totalement exempt de faute, ce qui en l’occurrence n’est pas le cas.
Vous estimez que les fautes d’orthographes sont une insulte aux lecteurs, j’imagine donc que la réciproque doit aussi être vraie. Que dois-je conclure en lisant vos propres fautes ?
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Exemples : « les enfants de sept ans ont largement les capacité » et « N’es-ce pas votre métier »
Rien ne vous choque ?
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En voyant un tel niveau d’incompétence orthographique, je pourrais m’abaisser à vous suggérer d’ouvrir un Bescherelle de la même façon que vous m’avez conseillé d’ouvrir un dictionnaire, mais contrairement à vous, je ne prends pas ces fautes comme une attaque personnelle ou un problème de compétence car je sais par expérience qu’il est très difficile de livrer un texte qui en est vierge.
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Par courtoisie, je vais prendre la peine de vous répondre pour vous aider à comprendre et relativiser quelque peu les choses.
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Premièrement, si vous avez lu l’article aussi attentivement que vous le sous-entendez, vous avez forcément noté que dans l’introduction il est écrit que « le public a grandi durant les 15 ans de parution des Légendaires » donc votre accusation sous entendant que j’imagine les fans des Légendaires comme « des gamins de 7 ans » me semble relativement surfaite.
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Si vous suiviez un tant soit peu le travail que j’ai fait sur ce site, vous auriez conscience que le « respect des fans », je l’ai prouvé en livrant depuis près de 15 ans des articles extrêmement complets et documentés qui demandent plusieurs jours de préparation sur le plan textuel et graphique. Ce travail est non rémunéré ! Eh oui, ce n’est pas mon métier et je ne suis pas payé pour ce travail, contrairement à ce que vous semblez croire. J’ai un travail dans un autre domaine, des projets personnels et une famille à gérer en parallèle, ce qui, à mon grand regret, ne me laisse même plus le temps de mettre à jour les fiches des personnages.
La meilleure preuve du fait que je respecte les fans (et le travail de Patrick) est que, bien que depuis 4 ans je n’ai plus du tout le temps d’écrire d’article pour Otakia, je consacre quand même plusieurs jours à la préparation d’une chronique à chaque nouvelle sortie d’un tome des Légendaires.
La malchance a voulu que la sortie du premier tome des Chroniques de Darkhell tombe au pire moment pour moi. J’étais à la fois extrêmement pris par le temps pour des choses réellement vitales et en plus diminué physiquement et intellectuellement par des soucis de santé. Pour tout dire, j’ai hésité à dire à Patrick que cette fois je n’écrirai rien, mais je l’ai fait en me disant que j’y arriverai quand même. Et, effectivement, j’y suis arrivé (malgré tout). Malheureusement, comme vous vous en êtes rendue compte, c’est loin d’être parfait, mais au moins cet article a le mérite d’exister et de livrer ce que la plupart des lecteurs attendent : la rubrique Humour décrypté (car cette rubrique implique une intervention des auteurs alors que n’importe qui peut écrire les parties « Critique et analyse » et « Résumé »).
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A force de lire, modifier puis relire encore et encore son propre texte, quelque soit son niveau d’orthographe, on finit par ne plus être capable de « voir les fautes » car lorsqu’on relit, le cerveau a une fâcheuse tendance à lire ce qu’on a pensé et non ce qui est inscrit sur l’écran. C’est pour cette raison qu’avant je travaillais en tandem avec un autre rédacteur cofondateur d’Otakia. A l’époque, on relisait mutuellement nos articles. Malheureusement, aujourd’hui au bout de 15 ans, lui aussi est pris par d’autres priorités. Étant lui aussi à court de temps et accaparé par d’autres impératifs moins futiles que cet article, cette fois j’ai donc dû me débrouiller seul et la conséquence est, à mon grand regret, un niveau orthographique moindre.
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Au final, comme vous avez pu le voir, j’ai pris en considération votre commentaire, j’espère à mon tour qu’à l’avenir vous prendrez en considération toutes les contraintes qui entourent la création d’un article pour relativiser avant de vous draper du ton péremptoire du reproche.
Gardez à l’esprit qu’avant de porter des accusations et autres jugements à l’emporte pièce, il vaut mieux être certain de bien connaître tous les paramètres et d’être soi-même irréprochable au risque de se décrédibiliser et d’en oublier d’être constructif.
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Vous n’êtes pas la première et ne serez sûrement pas la dernière à me signaler des erreurs (de fond ou de forme) et je prends toujours ces remarques avec bienveillance car cela me permet de corriger et d’améliorer les articles, mais la courtoisie doit toujours être le minimum de départ quelque soit le reproche adressé.
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Cordialement
Malgré vos dires concernant l’absence de références à la culture geek, j’ai remarqué des éléments de la BD pouvant y faire référence (c’est sans doute des coïncidences, après tout).
Dans la deuxième case de la page 3, on peut voir Hellon dire « Tu crois que c’est… Le collecteur ? » et on voit le haut de l’observatoire de la maison de Kogan.
Or dans le jeu vidéo Dead Cells (développé par le studio Motion Twin) il y a un personnage nommé « le collecteur », qui vit dans un semblable observatoire.
Le personnage du collecteur (le vrai cette fois) me fait quand à lui penser à Volga d’Hyrule Warriors (casque à corne, armure rouge, barbe…)
Je ne sais pas si je cherche trop loin, mais bon, on ne sait jamais.
Merci de votre travail sur les tomes des légendaires, je consulte votre site depuis bien longtemps déjà.