Toy Story 3 (Pixar)

Andy a bien grandi, il s’apprête à présent à partir pour l’université. Dans sa chambre, les quelques rares jouets qui n’ont pas été vendus, mis au grenier ou à la poubelle passent leur temps à prendre la poussière dans le coffre à jouets. Lorsque Andy l’ouvre de temps en temps, il les regarde sans les voir, ce qui désespère Woody et Buzz qui se sont résignés à finir au grenier avec les vieilleries. Mais c’est finalement une seconde vie qui les attend au jardin d’enfant.

Voir les bandes annonces >>

Après avoir travaillé sur Toy Story 1 comme monteur et Toy Story 2 comme réalisateur, c’est tout logiquement que Lee Unkrich, s’est attaqué à ce monument de Pixar. Ce défi n’est pas une mince affaire car même si Toy Story n’est pas le premier film de Pixar, il est incontestablement celui par lequel le studio a gagné ses lettres de noblesse. Sorti le 18 juin 2010 aux Etats-Unis c’est seulement le 14 juillet 2010 qu’il débarque en France.

Critique

Rares sont les suites qui sont meilleures que l’original car la tentation de plaquer les mêmes recettes d’un film à l’autre est souvent tellement grande, qu’on a des clones recarrossés en guise de suite. Heureusement ce n’est pas le cas ici, même si ce film utilise les mêmes ingrédients que les précédents (en particulier la peur de l’abandon), il sait s’en détacher par une approche nouvelle où l’objectif n’est plus de rejoindre Andy, mais de le fuir car les personnages principaux sont à présent devant la situation qu’ils redoutaient tous : le moment où Andy quittera l’enfance.

La fin de Toy Story 2 était à la limite du mièvre : Woody avait ramené Jessie en lui promettant qu’elle retrouverait le même bonheur qu’avec Emilie (sa première propriétaire), tous s’étaient convaincus que la seule chose qui comptait c’était de profiter d’Andy jusqu’à ce qu’il devienne grand. Les personnages principaux avaient même poussé l’occultation jusqu’à s’imaginer que le moment venu, ils passeraient une retraite bien mérité au grenier et qu’après tout ce n’était pas si grave d’être abandonné par celui à qui on a tout donné.

Pour être honnête, même si cette happy-end sympathique donnait un ton très positif au film, elle semblait en décalage avec la triste réalité de l’abandon qu’avait connue Jessie. Toy Story 3 a le mérite de corriger le tir en démarrant de façon brutale et froide par un terrible constat : il ne reste plus beaucoup de survivants du précédent film. Même la bergère qui était amoureuse de Woody a probablement fini au grenier ou à la poubelle comme les autres jouets.

Remise en question

Tout d’un coup, les efforts déployés par Woody pour sauver le pingouin Sifli semblent bien vains puisqu’il n’est plus là lui non plus. Woody, Buzz, Jessie, Rex, Monsieur Patate, Zig Zag, Bayonne et ceux qui restent savent que leur tour va bientôt venir. A présent, il ne reste rien du bel enthousiasme manifesté à la fin de Toy Story 2. Jessie réalise qu’elle va revivre la même situation qu’avec Emilie et que finalement le musée japonais des jouets aurait peut-être été préférable (voir histoire complète de Toy Story 2).

<< Attention spoiler >>

Cette situation très difficile pousse même les plus fidèles du groupe à revoir leur jugement sur Andy et leur condition de jouet surtout après que Andy ait parlé d’eux avec mépris. C’est probablement en cela que ce film est intéressant, les convictions tombent et les personnages sont contraints d’évoluer. On pourra regretter qu’après une telle remise à plat, les scénaristes soient retombés dans le cliché du gentil Andy qui les aime toujours et qui transmet le flambeau à une gentille petite fille. On attendait quelque chose de plus profond car contrairement à Nemo ou Là-Haut, on a l’impression que les personnages n’ont pas su évoluer. Ils se sont remis en question au début du film pour finalement revenir à une acceptation passive de leur condition.

En cela le méchant ours en peluche Lotso était probablement plus intéressant car il a su tirer des leçons de ses expériences. De plus contrairement à Papi Pépite (le méchant de Toy Story 2), Loslo a le recul de l’expérience car il a connu l’amour d’un enfant, il a juste pris conscience de sa condition précaire de jouet et décide de prendre sa vie en main. On regrette que Buzz et Woody n’est pas pris un peu de graine de ce personnage pour chercher un autre destin que celui de jouet, condamné à finir tôt ou tard à la poubelle.

<< Fin du spoiler >>

Dans la lignée

Finalement les jouets, qu’ils soient méchants ou gentils, évoquent d’une certaine manière des drogués, accro aux enfants bien qu’ils sachent que c’est mauvais pour eux à long terme. Mais ne boudons pas notre plaisir, ce film reste un très bon divertissement dont la narration ne laisse pas place à l’ennuie. L’action est toujours accompagnée d’un humour varié jouant à la fois sur du premier degré et sur les références aux autres films.

Les clins d’œil à Toy Story 1 sont à la fois évidents et nombreux (toute la séquence du début dans le Far West, le grappin, l’envol de Buzz, sa régression en Ranger de l’Espace, etc…) donnant l’impression que les scénaristes veulent connecter ce film au premier volet et ainsi fermer la boucle, ce qui donne la sensation qu’on est face à une trilogie, c’est à dire quelque chose qui a une cohérence globale, même si ce n’était évidement pas planifié au départ.

Conclusion

Au final, ce film qui soulevait beaucoup d’attentes ne les déçoit pas, même si je regrette qu’avec ce qui leur arrive, les personnages principaux n’aient pas vraiment pris le temps de remettre à plat leurs convictions. Au moins, la fin prouve que Woody et sa bande ont eu raison de faire confiance à Andy et de croire en l’amour qu’il leurs porte. Pourtant, il reste un goût amer en pensant à tous les autres jouets de la chambre qui n’ont pas eu cette chance, en particulier lorsqu’on repense à la séquence du broyeur / incinérateur où l’on découvre en même temps que Woody quel cruel destin attend les jouets dans la décharge.

Une émotion particulière

N’oublions pas qu’entre la sortie de Toy Story 2 et la production de ce film, 11 ans se sont écoulés (voir anecdotes). Alors il est difficile de passer sous silence l’étrange sensation qui prendra aux tripes ceux qui étaient enfant au moment du premier film et qui, en voyant Andy presque adulte, se projettent dans ce personnage et se sentent étreint par une certaine nostalgie face à l’enfant qu’ils seront plus. L’empathie que l’on ressent envers Buzz et Woody est alors d’autant plus forte que d’une certaine manière, ils ont eux aussi bercé notre enfance comme ils ont bercé celle d’Andy.

Bandes annonces de Toy Story 3

Voici les bandes annonces qui ont précédées la sortir du film Toy Story 3. Comme pour Wall-E, le studio Pixar arrive à annoncer ses films même sans même en montrer une seule image.

Voici la première bande annonce qui ne dévoile rien.

(Notez que le ballon est tiré du court métrage Luxo Jr. dont le personnage est devenu la mascotte de Pixar.)

et la seconde beaucoup plus classique mais toujours efficace :

Anecdotes et infos complémentaires

Voici quelques anecdotes sur ce qui tourne autour du film, notamment sa naissance difficile.

Genèse difficile

La genèse de ce projet s’est faite dans la douleur. En effet, les deux premiers Toy Story ont été faits en collaboration avec Disney. Or d’après le contrat de coproduction qui lie Disney et Pixar, Disney a le droit de des suites aux films coproduits, avec ou sans Pixar. Et voulant exploiter le filon financier que représente Toy Story, Disney lance le 16 juin 2005 la production de Toy Story 3. La réalisation est confiée à leur studio Circle 7 Animation, avec pour objectif, une sortie en 2008. Mais produire un Toy Story en se passant de l’accord de John Lasseter est un exercice périlleux. Les tensions résultant de cette démarche ont conduit Disney a changer d’approche. Ainsi la production est officiellement arrêtée en janvier 2006, puis Disney propose alors à Pixar un rachat le 24 janvier 2006, achat qui sera finalisé le 5 mai 2006. Entre-temps le studio Circle 7 a été fermé le 21 mars 2006.

Les points de tension ayant disparus dès février 2006 le studio Pixar reprend le projet, c’est John Lasseter lui-même qui officialise un an plus tard la sortie du film le 9 février 2007. A l’origine le film était prévu pour fin 2009, mais c’est finalement en juin 2010 que le film sortira sur le continent américain.

Le 17 février 2010, Disney Interactive Studios annonce une adaptation vidéoludique développée chez Avalanche Software pour la Xbox 360, PC, Wii, DS et Asobo Studio pour la PSP.

Le 28 avril 2010, Disney annonce que les deux attractions américaines Toy Story Midway Mania comprendront certains des nouveaux personnages de Toy Story 3 avec entre autres le nouveau jeu Rex and Trixie’s Dino Darts.

Anecdotes

Joe Ranft qui prêtait sa voix à Sifli et Lenny dans les deux premiers films, est mort d’un accident de voiture en 2005.

Jim Varney qui prêtait sa voix à Zigzag dans les deux premiers films, est mort en 2000 d’un cancer du poumon. Blake Clark le remplace pour le troisième film.

Hannah Unkrich, la fille de Lee Unkrich avait prêté sa voix à Molly dans les deux premiers films. Dans le troisième film, c’est Beatrice Miller qui la remplace.

John Lasseter, grand ami de Hayao Miyazaki, a prit le soin d’ajouter Totoro au casting de jouets de ce troisième épisode. (voir Clins d’œil aux autres films)

En plus de la bande originale de Randy Newman, les Gipsy Kings ont également enregistré une chanson « You’ve Got a Friend in Me (para Buzz Español) ».

La distribution vocale française est composée de toutes les voix françaises des deux premiers films et compte Benoit Magimel dans le rôle de Ken, Frédérique Bel dans celui de Barbie et enfin Grand Corps Malade dans le rôle de Rictus.

Source Wikipédia (fr) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Toy_story_3

Notons qu’un court-métrage avec les personnage de Toy Story est prévu pour être projeté avant le film Cars 2 le 6 juillet 2011.

Accueil du public

Pour son premier week-end d’exploitation : Toy Story 3 aurait déjà rapporté 109 millions de dollars de revenu aux Etats-Unis auxquels il faut rajouter 44 millions à l’international.
Toy Story 3 se place comme le deuxième meilleur film d’animation ayant le plus rapporté en un week-end, la première place étant toujours Shrek 3 (et ses 121 millions dollars).
Sans surprise, il prend la première place des films Pixar battant le précédent record de 70 millions de dollars détenu par les Indestructibles (2004) confirmant que Toy Story est la première licence Pixar auprès du public

Cependant, ce chiffre est augmenté par l’utilisation de la 3D car 60% des revenus proviennent de ce genre d’écrans qui facturent plus cher la place.
En rapportant au nombre de places vendues, Toy Story 3 se situe au niveau d’un Toy story 2 ou d’un Monde de Nemo.

Premier bilan

Un mois après sa sortie, le bilan de Toy Story 3 est flatteur puisqu’avec 940 millions de dollars de recettes au niveau mondial ce film arrive à la 9^ème place du box office en termes de recettes juste devant Harry Potter et l’Ordre du Phénix, mais il fait mieux encore, d’après le box office Mojo, il arrive à la première place pour un film d’animation.

En comparaison Toy Story 1 qui était sorti en 1995, n’avait totalisé que 362 millions de dollars (283,6 millions d’euros) de recettes, quant à Toy Story 2, il avait atteint 485 (380 millions d’euros). Est-ce à dire que ce film est infiniment meilleur que les précédents ?
Ce serait oublier qu’avec l’arrivée des films en reliefs les clients payent plus cher leur place pour louer les fameuses lunettes polarisées et que cela a artificiellement gonflé le résultat par rapport aux précédents films.

Rien que sur le territoire américain le film a rapporté 400 millions de dollars, quant à la France avec 3,2 millions d’entrées, on peut dire que le film a trouvé son publique. Il faut reconnaître qu’il y avait là tous les ingrédients pour une sortie familiale, avec 12 ans d’écart entre le second et le troisième volet, Pixar a pris en compte l’évolution de l’âge de son public pour offrir un film à plusieurs niveaux de lectures pour plaire aux enfants tout en jouant à plein la fibre nostalgique de leurs parents (voir chronique sur Toy Story 3).

Avec 57 % du chiffre d’affaire réalisé hors de Etats-Unis, on peut considérer que Toy Story 3 a su dépasser les frontières de son pays d’origine pour devenir un succès mondial. Pixar a le don de transformer ses productions en cash machine et Disney ne doit pas regretter d’avoir racheté ce studio en 2006, d’autant plus que ce film est le quatrième meilleur résultat de tous les temps pour Disney. Les trois premiers étant Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton (2010) et deux Pirates des Caraïbes (Le secret du coffre maudit en 2006, et Jusqu’au bout du monde en 2007).

Après un tel résultat, il y a fort à parier que Buzz et Woody ne sont pas près de prendre leur retraite au grenier et qu’un Toy Story 4 verra probablement le jour

Clins d’œil aux autres films

Pixar a l’habitude de glisser dans ses longs métrages des allusions à ses autres productions (films ou court métrages) qu’elles soient déjà éditées ou en cours de production.

Toys Story 3 n’échappe pas à la règle, on trouve aussi de nombreuses allusions à des films célèbres comme Mission impossible (avec Tom Cruise) lorsque Woody tombe et se retrouve suspendu à quelques centimètres du sol par son câble vocal.

On peut apercevoir le pick-up de Pizza Planet (présent dans Toy Story 1 et Toy Story 2) lors d’un flash back lorsque Lotso, Big baby et Rictus partent en exil.

Cars est un incontournable : on distingue une version en bois de Flash Mc Queen derrière les petites filles.

Sur l’image ci-dessous, on reconnaît le tracteur Chewall que Martin s’amuse à faire basculer dans Cars.

Sur le plan ci-dessous, on reconnaît Ray le professeur de Nemo dans le film Trouver Nemo.

Et non, vous ne rêvez pas, c’est bien un Totoro en arrière plan. Comment Miyazaki a t’il pu laisser passer cela ? Rien de plus simple, il ne faut pas oublier que ses films sont distribués par Disney et que Disney a aussi racheté Pixar.

Mais ce n’est pas la seule raison, il faut rappeler que John Lasseter (qui est maintenant le directeur de Disney) est un ami personnel d’Hayao Miyazaki et qu’il a autrefois supervisé les adaptations américaines de Ponyo et du Voyage de Chihiro.

Le chiffre A113 est redondant dans de nombreux Pixar. Ce chiffre est en réalité ne numéro de la salle de classe d’animation dans laquelle ont étudié John Lasseter, Andrew Stanton, Brad Bird et Pete Docter, cela explique pourquoi on retrouve cette private joke dans d’autres films que ceux de Pixar comme par exemple des films de Disney, les Simpsons, Family Guy, American Dad, Les super Nana (Powerpuffgirls) ou encore Les aventures des Tinytoon.

Toujours dans les chiffres, le numéro 237 fait référence à Shining, le film préféré de Lee Unkrich.

Quand au numéro 95 sur la locomotive, il correspond à l’année 1995 où fut lancé le premier long métrage de Pixar : Toys Story. Ce chiffre a déjà été largement utilisé puisqu’il s’agit du numéro de Flash Mc Queen dans Cars.

L’ordinateur de ce personnage fonctionne sous Mac OS, on peut même voir le navigateur Safari. Cette allusion à Apple est un clin œil à Steve Jobs qui est à la fois le fondateur d’Apple et de Pixar.

Moins facile à voir, cette allusion au court métrage Tin Toys (l’ancêtre de Toys Story) ont reconnaît les jouets qui se cachaient du bébé sous le meuble.

Sur ce plan, on réalise que l’ours en peluche Lotso n’en est pas à sa première apparition, il a fait de la figuration dans une chambre d’enfant dans Là-Haut au moment où la maison s’envole (notez que la balle à droite est tirée du court métrage Luxo Jr).

Et pour finir la plus hard à trouver : la marque de la pile est la même que celle du sponsor de la voiture 84 dans Cars (faut vraiment bosser chez Pixar pour savoir un truc pareil).

Nouveaux personnages

Voici une courte présentation des nouveaux personnages avec une vidéo turn-over pour les apprécier sous tous les angles.

Voici un petit aperçu des caractéristique (fictives) de ces nouveaux jouets :

Garderie

Lotso, l’ours en peluche

Commençons par un des personnages principaux que Woody découvre à la garderie de Sunny Side. Lotso est un nounours classique en apparence, mais qui en réalité sent la fraise, d’où sa couleur pourpre. Ce jouet est probablement une allusion aux Bisounours dont certaines peluches étaient parfumées. On peut aussi y voir avec beaucoup d’imagination une référence à Charlotte aux fraises qui était le premier jouet dont le marketing était accès sur le fait que le jouet ait été parfumé.

Twitch

Ce jouet est un Guerrier Insectoïde (insectaloïde en VO) de 12,57 cm de haut disposant de 15 points d’articulations incluant les mandibules mobiles et les ailes. Ses accessoires sont composés d’une armure ainsi que d’un sceptre à réserver aux enfants de 4 ans et plus.
Cette bestiole m’évoque furieusement les jouets des Maîtres de l’univers vendu dans les années 80.
Buzz fera la connaissance de ce jouets dans la garderie de Sunny Side.

Ken

Après Barbie, il ne manquait plus que son incontournable amoureux Ken. Pas besoin de s’attarder à présenter ce personnage de Mattel au public féminin, quant aux spectateurs masculins, pour peu qu’ils aient eu une sœur ou une copine, ils ne peuvent pas ignorer qui est ce personnage sauf s’ils ont vécu en ermite pendant 50 ans.
Ce n’est pas une surprise si je vous révèle que dans le film Ken et Barbie vont tomber amoureux au premier regard… (Ken a quand même une réputation de séducteur à tenir).
Ken est un jouet de la garderie de Sunny Side.

Sparks

Sparks est un robot qui a la particularité de faire des étincelles. Le concept n’est pas nouveau, pour un jouet car les jouets de la série Black Star (1985) en faisaient autant, sans parler des pistolets futuristes des années 80 à 90. La différence est que les étincelles étaient toujours produites dans une partie transparente et fermée du jouet pour éviter les accidents. Or ce robot a le poitrail ouvert. Il n’est donc pas sûr que le produit dérivé qui découlera de ce personnage puisse faire la même chose (sauf si on ferme la poitrine du robot). Sparks est un jouet de la garderie de Sunny Side.

Gros Bébé

Gros bébé (Big Baby en VO) est le type même du poupon. Il a eu la même propriétaire que Lotso et l’absence de celle-ci le marque encore aujourd’hui.

Chatter le téléphone

Ce jouet a réellement existé dans les années 80, il était en bois et en plastique et comme expliqué dans le film, il s’agit d’un jouet particulièrement résistant. Ce personnage est clairement un clin d’oeil aux parents qui accompagnent leurs enfants, car les enfants d’aujourd’hui sont nés avec les téléphones à touches et n’ont jamais vu de téléphone avec un cadrant rotatif pour composer le numéro d’autant plus qu’aujourd’hui les seuls téléphones en jouet que l’on trouve sont des portables.

BookWorm

Ce jouet est le bibliothécaire de la garderie, c’est lui qui archive les notices de chaque jouets pour pouvoir les réparer (ou les contrôler).

Chunk

Le visage de Chunk est dessiné sur un cylindre, lorsqu’on tourne le cylindre, un autre visage apparaît représentant un autre humeur (joyeux ou en colère).