Coeur du jeu : World of Warcraft : Vanilla ou Classique

World of Warcraft Classique ou Vanilla est le nom couramment utilisé par les joueurs pour désigner le jeu initial World of Warcraft sorti en 2005.

Malgré les 2 autres extensions, ce jeu a mis en place les mécanismes principaux des jeux comme les donjons, le PvP ou les raids sans avoir le visage abouti que l’on connaît aujourd’hui. Ainsi, la première mission PvP, le goulet de Chanteguerre, sera lancée plusieurs mois après la mise en vente du jeu.

Cependant, le jeu a rencontré rapidement un immense succès : au lancement, il était courant que les serveurs aient une file d’attente avant de pouvoir se connecter au jeu.

Si certains mots vous semblent obscurs, n’oubliez pas notre page de définition.

Un jeu déjà bien complet

World of Warcraft propose 8 races et 9 classes accessibles aux joueurs.

L’action se déroule sur deux continents : Kalimdor, à l’ouest du Tourbillon, et les Royaumes de l’Est. Les deux forment Azeroth et proposent une quarantaine de régions. Chacune a sa propre histoire et problématique scénaristique.

Parmi la liste, on rencontre les zones de départ de chaque race et de quoi aller jusqu’au niveau 60.

En attendant la première extension (qui arrivera 2 ans plus tard), les développeurs vont mettre en place, au fil des patchs de contenu, des zones très difficiles afin que les meilleurs joueurs y passent beaucoup de temps.

Dans ce premier jeu, Blizzard a mis en place une classe spécifique à chaque faction : l’Alliance pouvait utiliser les paladins tandis que la Horde avait l’exclusivité des chamans. Cette spécificité a disparu aujourd’hui.

Des souvenirs impérissables

World of Warcraft : Classique ou Vanilla est souvent synonyme de nostalgie car elle fait référence à des zones dans lesquelles les premiers joueurs ont énormément passé de temps. En effet, la première extension, La Légion Ardente, est sortie au bout de 2 ans et les passionnés ont eu le temps de visiter tout Azeroth. 
Aujourd’hui, ces régions ne sont qu’effleurées par les nouveaux entrants car ces derniers montent rapidement au niveau maximal afin d’atteindre les zones peuplées (et où leurs amis les attendent probablement). Cependant, il est courant que ces joueurs reviennent plus tard découvrir ce qu’ils ont raté.

La nostalgie est forte et certains joueurs vont jusqu’à demander à ce que Blizzard recrée des serveurs spécifiques pour Vanilla. Cependant, l’éditeur ne compte pas donner une réponse favorable car la version courante a corrigé un paquet de bugs et a suivi 5 ans d’améliorations.

En effet, au fil des mises à jour, le jeu a profondément changé au niveau du gameplay, des races et des classes. Le développeur a ainsi rajouté la possibilité de voler d’un point donné à un autre sans cliquer sur les étapes intermédiaires ou a mis en place une nouvelle ergonomie de l’hôtel des ventes.

Malgré tout, certains fans (ou des personnes ne voulant pas acheter les extensions) restent au niveau 60 pour profiter des défis des zones correspondantes. De leur côté, certains niveaux 80 aiment revenir dans ces zones pour « solloter » des instances.

Le terme Vanilla provient de l’anglais et signifie Vanille. Il est utilisé dans le domaine informatique pour désigner des systèmes sans modification donc « pur ».

La mise en place de la philosophie du jeu

Prendre le temps de jouer dans les deux îles de départ permet de se rendre compte du changement de philosophie de Blizzard.

Au début, les raids étaient à 40 avec un défi relevé. Cependant, créer un tel groupe est assez ardu et long. Petit à petit, le développeur en a créé de plus petits (25 joueurs) pour finir à 10.

La philosophie de facilité d’accès est identique pour les donjons. Ainsi, les instances de Rochenoire, une zone finale d’Azeroth, est extraordinairement complexe avec un espace d’exploration immense, beaucoup de monstres et des quêtes obligatoires pour pouvoir avancer. Par comparaison, les donjons de niveau 80 (de l’extension La Colère du Roi Liche) sont très simples et linéaires. Le joueur doit principalement avancer et tuer des monstres.

Le lancement du PvP

Au lancement du jeu, le PvP était le parent pauvre du jeu et ne proposait que trois choix :

• les duels : se battre contre des joueurs de sa faction en un contre un.
• le PvP sauvage : des joueurs de faction opposés se croisent et se battent
• les attaques de capitale : les joueurs d’une faction se regroupent en raid et décident de tuer les chefs adverses.

Ces mécanismes sont sympathiques et réalistes mais ne répondent pas à un besoin de combat honnête, fluide et amusant. En effet, quoi de plus frustrant pour un joueur qui réalise une quête en solo de se faire tuer par des joueurs de la faction opposée qui veulent se défouler ?

Rapidement Blizzard a mis en place un système de Battleground (BG ou Zone de Combats en français) dans lequel deux équipes d’un nombre égal de participants se battent pour réaliser une mission sur une carte donnée.

World of Warcraft : classique a proposé 3 jeux (mais pas au même moment) :

• Le goulet des Chanteguerres : L’équipe gagnante est celle qui a réussi à prendre et à rapporter le drapeau des ennemis 3 fois dans sa base.
• La vallée d’Alterac : L’équipe gagnante est celle qui a tué le chef de la faction adversaire. Ce dernier est défendu par son armée et les joueurs de sa faction. Certains points sont prenables afin d’obtenir des bonus lors de l’attaque finale. C’est probablement le BG le plus complexe car il nécessite de prendre et de défendre de multiples points.
• Le bassin d’Arathi : L’équipe gagnante est celle qui a réussi à récupérer en premier 1 600 ressources. Pour cela, il faut prendre et conserver des points.

Plus tard, Blizzard a créé de l’équipement spécifique pour ce genre de défi car les besoins diffèrent d’un PvE.

L’ajout du PvP permet de découvrir un nouveau style de jeu car comme l’adversaire est humain, chaque combat est différent.

Bande annonce du jeu