Date : Jeudi 15 janvier 2009
La crise touche tous les domaines, pourtant certains trouvent de bonnes solutions pour s’enrichirent facilement.
La redevance sur la copie privée s’applique depuis plusieurs années déjà sur tous les supports permettant la copie : CD et DVD vierges, baladeurs audio de type iPod et même les disques durs multimédias ou non. Elle sert officiellement à compenser financièrement le droit à la copie privée, même si vous ne piratez pas.
Mais la crise est là, vous êtes surement touché comme la plupart des Français. Vous essayez de faire des économies, de ne point trop dépenser. Et bien, oubliez tout ça si en 2009, vous souhaitez acheter un des articles précédemment cités.
Le constat est là, les ventes de CD et DVD vierges sont en forte baisse depuis quelques années en France, la redevance rapporte donc de moins en moins. Plutôt que de chercher la raison de cette baisse des ventes, le piratage est encore et toujours montré du doigt.
Concrètement, qu’est que cela signifie pour le consommateur.
Les taxes sur les disques durs multimédias (ces fameux disques permettant de lire vos musiques et vidéo sur votre sans passer pour un ordinateur) pourraient voir leur taxe multipliée par 10 et ainsi être taxées jusqu’à 105 €. Les disques durs externes standards augmenteraient aussi, de 5 € à 23 € en fonction de la capacité du disque. Enfin, la taxe sur les baladeurs audio passerait de 8 € à 29,56 €.
Il ne faut pas oublier que le gouvernement voit d’un très bon œil cette augmentation, car cela permet également d’engranger plus de TVA puisque la redevance sur la copie privée s’ajoute au prix hors taxe d’un produit. Par exemple, la TVA augmenterait de 20,58 € sur les disques durs multimédias ce qui au final nous ferait payer, en France, ce type de produit 125,58 € plus cher que nos voisins européens.
Pour le moment, rien n’est décidé.
Mais Pascal Nègre, président de la SCPP, entend mener à bien cet ajustement de la redevance pour compenser les baisses de ventes de musique qu’il estime à 50 %. La commission devrait se réunir en février pour en discuter et peut-être entériner ce projet qui mettra encore plus à mal les ménages français en ces temps ou chaque sou est compté.