Projections "mangas" à Angoulême.

Dans le cadre du festival d’Angoulême, plusieurs éditeurs présentent, souvent en avant-première, leurs nouveaux films. Revu en détail des projections dites "Mangas".

Bien évidement, le nouveau film Ponyo sur la falaise de Hayao Miyazaki, est prévu pour sortir en France en avril prochain, du coup, le film sera présenté en avant-première et devrait de ce fait attirer pas mal de fans aux deux projections prévues. Le retrait des places se fera exclusivement sur présentation du pass visiteur du festival à l’accueil du manga building le samedi 31 janvier et le dimanche 1^er février à partir de 10h, et ce, bien évidemment, dans la limite des places disponibles. Cela promet une belle cohue. Une exposition de croquis préparatoires du film sera également présentée au Manga Building en partenariat avec la FNAC et Arludik pour que le public découvre un peu mieux l’univers du maître de l’animation japonaise qu’est Hayao Miyazaki.

Au niveau des séries TV, en partenariat avec Kaze les deux premiers épisodes des séries suivantes seront diffusés au mangas building, Death Note, Soul Eater et la série sportive Eye Shield 21. Sera également diffusé, en partenariat avec Toei, les premiers épisodes des séries, maintenant assez anciennes, mais cultes, Gegege no Kitarô et Hakaba no Kitarô, d’après Kitarô le repoussant, l’œuvre phare de Shigeru Mizuki, auquel le Manga Building consacre par ailleurs une grande exposition.

Pour les longs-métrages. Le film de 20th Century Boys de Yukihiko Tsutsumi, inspiré par le manga mythique de Naoki Urasawa qui fut récompensé par le Prix de la série au Festival en 2004, sera projeté ainsi que le film de Keiichi Hara, Un été avec Coo, aventure divertissante d’un garçon et de Coo, être étrange sortie d’une pierre. Également à l’affiche, le nouveau film d’Hokuto no Ken – L’ère de Raoh que l’on ne présente plus. Et enfin, Sakuran de Mika Ninagawa, film avec acteurs basé sur un des nombreux manga de Moyoko Anno qui n’est pas encore sorti en France, mais qui s’annonce hilarant et acerbe comme tout le travail de l’auteur. Une curiosité à ne surtout pas manquer et déjà surnommé l’anti mémoire d’une Geisha.