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Le Corbeau Noir est un personnage qui est apparu pour la première fois dans l’épisode 3 de la saison 1 de Wakfu. Yugo découvre alors que ce mystérieux personnage n’est autre que Kabrok, un ex aventurier que l’âge et les rhumatismes ont forcé à se reconvertir en brocanteur. On se doute que ce personnage a un passé riche, il fait donc un excellent sujet de départ pour ce tome qui va nous permettre d’en découvrir un peu plus sur sa carrière et surtout cela nous permet de comprendre comment un vieux croulant aigri a pu épouser une jeunette comme Miranda qui ne semble avoir aucun point commun avec lui.

Cet art book de 128 pages concerne l’épisode 6 et l’épisode 7 de la saison 1 de Wakfu. L’équipe de production commençait à être rodée, du coup, les anecdotes sur la fabrication se font plus rares et s’attachent d’avantage à des détails d’objets qu’à des problématiques plus globales concernant la fabrication de la série. Ceci dit, les commentaires valent toujours la peine d’être lu, de part l’éclairage qu’ils apportent à l’image à côté de laquelle ils sont juxtaposés.

Cet art book traite des épisodes 3, épisode 4 à épisode 5 qui ont été réalisés avant les deux premiers pour permettre à l’équipe de se rôder avant d’attaquer la fabrication de l’épisode 1 et l’épisode 2 car ces deux là se devaient être impeccables pour faire une forte première impression au public.
En clair, les épisodes traités par ce livre ont servi à essuyer les plâtres, on pouvait donc redouter que les visuels qui s’y trouvent soient de moindre qualité et que l’intérêt général des textes en souffre, mais rassurez-vous, il n’en est rien.

Cet Art Book se focalise sur la fabrication de l’épisode 1 et l’épisode 2 de la saison 1 de Wakfu. Curieusement ces deux épisodes n’ont pas été les premiers à être produit. En effet on découvre dans ce livre que la production de la série a démarrée avec l’épisode 4 et l’épisode 5 car les deux premiers épisodes étant les plus importants, Ankama ne pouvait pas se permettre qu’ils soient techniquement moyens. L’équipe s’est donc fait la main sur quatre autres épisodes pour être parfaitement rodée au moment de faire les deux premiers. Du coup, les éléments graphiques contenus dans cet art book sont parfois bien meilleurs que dans les deux suivants.

L’Art book de séries TV animés est un phénomène qu’on trouve surtout au Japon. Des séries françaises à succès comme les Citées d’Or ou Ulysse 31 n’ont jamais eu cette chance, alors qu’au Japon ces deux séries ont eu droit leur art book malgré le faible succès qu’elles ont rencontré là-bas.
Les amateurs de ce type de livres ont longtemps dû se contenter d’import jusqu’à ce que Glénat commence à éditer des traductions d’art book Japonais (Porco Rosso, Evangelion,…) mais là encore, il ne s’agit pas de créations originales. C’est donc une excellente nouvelle de voir que Ankama a décidé d’éditer dans ce créneau dix livres dédiés à leur série phare : Wakfu.

Cet épisode hors série a eu un destin un peu particulier car même s’il fait partie de la saison 1 de Wakfu, il ne fut pas diffusé sur France 3 avec les épisodes normaux, mais sur France 4 à une heure plus tardive. En effet, l’histoire est beaucoup plus sombre et France Télévision avait peur que cela choque les plus jeunes. Honnêtement, cet épisode est très soft à tous les niveaux. La violence physique et psychologique semble bien faible en comparaison de certains épisodes de Goldorak ou de Nadia où la mort de proches est plus explicite et bien plus dure. Même l’épisode 25 où Tristepin meurt était plus sombre et surtout émotionnellement plus fort. Au final, on se demande si ça valait vraiment la peine de le diffuser dans une autre tranche horaire.

En sauvant le monde du terrible Anathos, les Légendaires sont redevenus des héros pour les habitants d’Alysia. Alors que l’avenir s’annonce radieux, une terrible nouvelle vient gâcher l’ambiance : Adeyrid, la mère de Jadina est mourante. Elle demande donc à sa fille de revenir au Royaume d’Ochidia pour s’entretenir avec elle. Cette rencontre s’avère très délicate car le contentieux entre la mère et la fille est assez lourd. En effet, Jadina a été bannie par sa mère parce qu’elle avait rejoint les Légendaires au lieu d’assumer les charges dû à son statut de princesse. Mais ces rancœurs seront supplantées par les révélations que la Reine va faire et qui vont bien au-delà de tout ce qu’aurait pu imaginer Jadina.

La situation est catastrophique, Tristepin vient de mourir et la forteresse mobile de Nox a déjà commencé à prélever le Wakfu de l’Arbre de Vie. Au fur et à mesure que l’arbre s’affaiblit, la forêt meurt progressivement. Yugo et Adamaï, qui ont réussi à pénétrer dans la forteresse, n’ont que très peu de temps pour arrêter ce désastre. Par chance, ils finissent par trouver la salle où se trouve l’Eliacube.

La forteresse mobile de Nox approche de l’Arbre de Vie et la garde sadida est trop éloignée pour la rejoindre. Les gardes tentent donc de l’arrêter à distance en utilisant leurs pouvoirs pour faire pousser de façon démesurée les arbres situés juste devant la forteresse. Le stratagème fonctionne et bloque les pattes de la machine. Pour pouvoir dégager les arbres qui le bloquent la forteresse et raser le chemin qui mène à l’Arbre de Vie, Nox active le Razortemps, une sorte de robot très puissant qui utilise comme énergie la Stasis (qui est une énergie opposée au Wakfu). Avec ses lasers, il libère progressivement la forteresse de sa prison végétale.

Nox repense à sa famille et pour se remémorer les bons moments, il s’est créé un théâtre de marionnettes qui rejouent des scènes de son passé du temps où sa famille était encore en vie. Se remémorer tout cela est un moyen pour Nox pour se motiver avant de s’en prendre à l’Arbre de Vie du Royaume Sadida. Il espère que la quantité de Wakfu que contient cet arbre lui permettra de remonter le temps et de « corriger les erreurs du passé ».