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Trois mois se sont écoulés depuis la fin du tome 2. Durant ce laps de temps, Elaine et Encre Noire ont rencontré Yugo et ses amis et ont joué les transporteurs pour de nombreux clients ce qui leur a permis d’amasser assez d’argent pour remettre à neuf leur bateau mais aussi pour payer les 200 kamas que coûte l’inscription au Tournoi Pirate.
Alors que tout sembler aller pour le mieux, ils vont vite déchanter en apprenant que pour s’inscrire, il faut avoir gagné ses kamas comme un vrai pirate c’est-à-dire en détroussant le gouverneur Poupo ou un riche marchand. Elaine et Encre Noire ne peuvent se prévaloir de tels faits d’armes et s’ils tentent de mentir sur l’origine de leurs gains, le vieil aveugle qui gère les inscriptions le devinera instantanément au son de leur voix.

Le navire d’Elaine et Encre Noire est bientôt terminé, il ne manque plus qu’un gouvernail pour pouvoir enfin lever l’ancre. Malheureusement, le système du gouvernail doit être précis et solide, sa réalisation est complexe. S’ils veulent qu’il ne les lâche pas en pleine mer, ils ne peuvent pas se permettre d’en bricoler un avec les objets de récupération. Encre Noire décide donc d’utiliser l’ensemble de leurs maigres économies pour aller un acheter un au port de Nao la Grande.
 
Tout en continuant à développer un univers savoureux de détails (comme la banque des pirates), Adriàn pose chacune des pièces de l’immense puzzle dans lequel nos héros ne sont finalement qu’une petite composante qui compte bien s’imposer.