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Des brèches vers le néant menacent le monde d’Alysia, mais un puissant magicien du nom d’Elysio a le pouvoir de les refermer. Aidé par la voyante Kalandre, il a percé l’énigme du « World Without ». En touchant le Miroir de la Vérité, il a compris que l’histoire du monde d’Alysia ainsi que les souvenirs de ses habitants sont une fiction qui n’existe que depuis une année. Elysio ne veut pas de ce monde artificiel et il pense avoir trouvé le moyen de rendre ses vrais souvenirs à la population d’Alysia.

Pour la sortie du premier tome des Chroniques de Darkhell, Anne Voilot plus connue sous le pseudo d’Orpheelin nous dévoile un pan de son parcours de vie qui est loin de se limiter à la bande dessinée. Cette talentueuse dessinatrice née le 13 juin 1979 à Besançon a eu un chemin professionnel riche en expériences variées notamment dans le monde l’animation.

Cet album introduit le troisième spin-off de la série Les Légendaires. Tout comme la collection Légendaires Origines, cette histoire se focalise sur le passé d’un des personnages principaux du monde d’Alysia avant la création de l’équipe des Légendaires. Si Patrick Sobral a décidé de donner au terrible et maléfique sorcier Darkhell sa propre collection, ce n’était pas seulement pour avoir la liberté de raconter la vie de ce personnage sur plusieurs tomes, mais surtout pour marquer une rupture de ton par rapport aux précédentes collections. L’approche est beaucoup plus sombre, l’humour est quasiment absent et les clins d’œil à d’autres œuvres ont volontairement disparu, pour finir on remarque que l’intensité et la durée des combats est bien plus forte.

Si on devait faire une comparaison avec le monde de l’édition japonaise que Patrick Sobral affectionne tant, on pourrait dire que cette œuvre a basculé dans le shōnen. Il faut dire que le public a grandi durant les 15 ans de parution des Légendaires, le pari d’offrir un contenu plus adulte aux lecteurs de la première heure n’est pas dénué d’un certain sens.

Et c’est parti par le tome 4 de Parodia avec au menu une profusion de clins d’œil déjantés à l’univers des Légendaires ainsi qu’à toute la pop culture nationale et internationale, le tout est saupoudré de jeux de mots et relevé avec une bonne dose de gags visuels, l’ensemble est servi par la jeune chef Jessica Jung supervisée par l’implacable responsable de cuisine Patrick Sobral. Bon appétit !

Ce n’est pas un hasard si le tome sur Razzia est sorti en dernier, de toute l’équipe des légendaires, le passé de Razzia est probablement celui qui avait été traité le plus en détail, ce qui est en partie dû à sa relation avec Ténébris. De coup, l’histoire de Razzia est d’avantage un fil conducteur qu’une découverte, l’intérêt de l’histoire se trouve donc dans d’autres personnages en apparence secondaire.

Shimy a été emmenée de force vers le monde elfique car elle est la seule à maîtriser les quatre magies élémentaires, ce qui fait d’elle l’unique candidate capable de refermer la brèche vers le néant qui menace d’anéantir la planète. Malgré ce statut de « sauveuse du monde », pour une raison inexplicable, il semblerait que certains en veuillent sa vie.

Ce qui est pratique avec la série principale des Légendaires, c’est que l’univers est tellement dense que Parodia ne risque pas de manquer de matière première pour le tourner en dérision. Dans ce tome les auteurs se lâchent au point de dresser un portait quasiment caricatural (mais très juste) de la série d’origine. La page dédiée aux nombreuses aventures amoureuses vécues par Danaël qui se terminent dramatiquement à chaque fois en est des exemples des plus pertinents (et hilarants). Cette page démontre à elle seule le recul objectif qu’à Patrick Sobral sur son œuvre et surtout la bonne dose d’autodérision qu’il faut avoir pour produire une série parodiant son propre travail.

La plupart des personnages dans leur nouveau rôle avait été posés dans le précédent tome, il ne manquait plus que Razzia pour que l’histoire prenne son envole. Avec ce nouveau tome, tous nos héros dispersés vont converger vers la cité d’Ochidia où les liens invisibles qui les unissent vont se tisser peu à peu.

Avec ce tome 2 l’univers de Parodia commence à prendre ses marques, il fonctionne toujours par rapport aux deux séries originales, mais le lecteurs appréhende plus clairement les règles qui régissent cet espèce de monde parallèle (le boss Sobral, les assistantes, les héros en acteurs). Même si cet environnement semble n’avoir ni queue ni tête, c’est loin d’être le cas et Jessica Jung y imprime sa patte personnelle bâtissant son propre univers.

La maison de l’écrivain et héros d’Alysia Artémus a subi un cambriolage. A la demande d’un mystérieux commanditaire, le gang des Fabuleux a pénétré par effraction pour dérober la célèbre épée magique du terrible Dieu Anathos qui fut autrefois vaincu par Artémus. Bien que brisée, cette épée reste un artéfact potentiellement très dangereux et Artémus ne pas peut se permettre de la laisser entre les mains de personnes mal intentionnées. Avec sa fidèle acolyte Amy, il part à la recherche de ce qu’on lui a dérobé. Dans sa quête, il va croiser la route de Danaël et de son épouse Shimy, un couple de fermier dont les talents cachés de guerrier vont tellement le surprendre qu’il va vouloir les recruter dans son équipe.