Herlock, Endless odyssey – Episode 04 : Le pari de Yattaran – Résumé
Kei, Yattaran et de nombreux anciens membres de l’équipage d’Albator croupissent dans une prison spatiale. A présent qu’Albator a réapparu, le gouvernement veut lui tendre un piège en organisant une exécution publique avec les 42 personnes qui composaient son équipage. Ils espèrent qu’en bon capitaine, Albator viendra à leur rescousse et ils l’attendent le pied ferme grâce aux armes lourdes qui équipent le système de défense de la prison.
Résumé
Le Commandant Ilita suit de près le parcourt du Fata Morgana, le vaisseau des zombies. Il réalise alors que chaque fois que ce vaisseau fait escale sur une planète, les habitants entrent en guerre avec les planètes voisines et s’exterminent mutuellement. En recréant un climat de guerre, les zombies génèrent la peur dans le cœur des hommes ce qui les nourrit et les renforce. A présent, ils sont prêts à revenir dans la Nébuleuse du Sablier pour enlever le dernier sceau qui retient prisonnier Noo.
Pendant ce temps Albator est arrivé à proximité de la prison spatiale pour libérer ses amis. Le canon à photons de la prison est très puissant, mais comme Albator est encore trop loin, il a le temps d’éviter chaque tir. Ne pouvant l’abattre, le responsable de la prison adopte une autre stratégie. Il contacte Albator et menace de tuer tout son équipage. En revanche, si Albator se rend, son équipage sera gracié.
Albator n’a pas le choix, il obtempère et coupe les moteurs de l’Arcadia. Mais le commandant n’a aucune intention de tenir sa promesse. L’Arcadia continue doucement de s’approcher à cause de la force d’inertie, le canonnier reçoit l’ordre de tirer dès que l’Arcadia sera trop près pour éviter le tir.
Pendant ce temps de latence, on assiste à un discourt surréaliste et incohérent d’Albator qui doute du bien fondé de sauver ses amis parce qu’il leur avait dit de vivre leur vie librement et il estime qu’il n’a pas le droit de les forcer à revenir. On se demande bien en quoi ça l’empêche de les sauver, il peut très bien débarquer plus tard ceux qui ne veulent pas rester avec lui.
Du côté de Yattaran, ce n’est guère mieux, il tient un discours à peu près similaire en se demandant si ça vaut la peine de survivre si Albator ne les reprend pas à son bord car leur vie serait « inutile ». Alors qu’il doute fortement du fait qu’Albator vienne finalement à leur secours, il a quand même échafaudé un plan pour retarder de 30 secondes leur exécution, pour laisser le temps à Albator d’arriver (me demandez pas d’où il a sorti ce chiffre, on n’en sait rien).
En appuyant sur un détonateur caché dans une fausse dent, Yattaran active des explosifs dissimulés dans les modèles réduits de sa cellule. Ceux qui n’ont pas été détruits (des avions et des tanks de la seconde guerre mondiale) se mettent en marche et attaquent les tourelles qui auraient dû les exécuter.
L’Arcadia sort son tranchoir d’abordage et transperce le blindage de la prison pour arriver jusque dans la salle où sont retenus ses membres d’équipage.
Tout le monde est embarqué et le vaisseau quitte la prison sans encombre.
Sans même prendre le temps de dire bonjour à leur capitaine, chacun retourne à son poste comme s’ils n’avaient jamais quitté le vaisseau, seule Kei prend le temps de saluer Albator. Pour des membres aussi soudés, les retrouvailles semblent un peu froides (Yattaran a préféré aller dans ses quartiers au lieu d’aller voir Albator, ce qui est assez étonnant pour quelqu’un qui trouve sa vie « inutile » si il ne peut servir Albator).
Anecdote
Vers les deux tiers de l’épisode, Yattaran se demande pourquoi Albator est sorti de sa retraite. Il suppose alors qu’une nouvelle menace pire que les Mazones a dû apparaître.
Les mazones est le nom original des Sylvidres. En faisant explicitement référence à elles, Yattran confirme que cette série est en droite continuité d’Albator 78. Malgré cela, il y a beaucoup d’incohérences avec cette série notamment en ce qui concerne Tadashi (Ramis) et son père, mais aussi Kei (Nausica).
Finalement c’est l’Arcadia qui décide de tt ou bien ?
Il veut se planter ds la montagne et ne plus en bouger : on reste.
La terre disparaît, ça le chiffonne : d’accord on bouge.
Il veut aller sur Panopticon : ok, à quelle heure on arrive ?
J’avoue qu’on a connu Herlock un peu + maître de sa destinée !
Mine de rien, à la 1ère vision de la série on ressort avec l’impression que rien ni personne (ou presque) n’a d’importance aux yeux de Herlock.
Sauf que… le piège tendu par Irita suppose qu’il cherchera à sauver ses anciens compagnons ce qui le décrit de fait comme un homme d’honneur ou au moins attaché à ttes ces personnes. Marrant que ce soit un type qui veut sa peau qui mise sur le côté affectif du bonhomme.
Ce qu’il ignore c’est que finalement Herlock ne vient pas pour leur éviter la peine de mort mais reconstituer son équipage pour repartir en mission. On peut effectivement se demander s’il aurait montré le bout de son nez si Noo n’avait pas été de la partie.
Et là pour le coup c’est moins bien : même s’il avance qu’une fois débarqués de l’Arcadia leur vie leur appartenait, c’est en raison de leur appartenance à ce vaissau qu’ils ont été capturés et condamnés, pas pour des faits ultérieurs. Donc la moindre des choses aurait qand même été de leur sauver la mise sans condition.
Ce que d’ailleurs Herlock explique très honnêtement à Tadashi qui pense qu’ils sont là par pur altruisme (probablement comme Kei on dirait bien).
Mais cet « égooïsme » de circontance est tempéré par Yattaran qui raconte qu’il aurait pu se faire la malle depuis longtemps mais que ça ne valait peut-être pas le coup si ce n’était pas pour remonter à bord, avec tout ce que ça représente de risques.
Et Herlock en passant signifie à Tadashi qu’il ne peut pas tt faire tt seul, il a besoin d’eux et se méfie de cet ennemi qui « peut être effroyable ». Bel aveu de modestie de la part de celui qui passe pour un loup solitaire invincible.;
Et si l’équipage ne cache pas sa joie de reprendre du service, Herlock se fend même d’un sourire pour rendre son salut à Kei. Au vu de son expressivité habituelle on pourrait presque prendre ça pour une explosion de joie !
ps : Ahhhh le coup du gouvernail à fond pour manoeuvrer l’Arcadia… Une vraie petite madeleine de Proust!
ps2 : cette musique western est décidément du plus bel effet : on se croirait au milieu d’un duel ds la rue principale entre l’Arcadia et la station, à qui dégainera le premier