Dofus – Aux trésors de Kerubim – Episode 22 : La pulotte géante

En faisant la lessive au lavoir public, Simone s’est rendue compte que Kerubim avait mis dans le linge sale une immense culotte féminine de deux mètres de diamètre. Un tel vêtement lui a valu les railleries de tous ceux qui lavaient leur linge en même temps qu’elle. De retour à la maison, Simone exige que Kerubim lui explique d’où vient cette mauvaise plaisanterie.
Sous l’oreille attentive de Joris, Kerubim raconte alors comment cet objet lui a sauvé la vie.

Résumé

Alors qu’il était encore adolescent et qu’il cherchait un cadeau pour l’anniversaire de Lou, Kerubim a repéré une immense bague au sommet d’une montagne. Malheureusement pour lui, Indie l’avait aussi vue. Alors qu’ils se chamaillaient pour l’obtenir, une pie géante emporte la bague et eux avec. Pendus à la bague dans les airs, la pie les conduit au château de Gullivette, une géante en mal de compagnons de jeu.

L’adolescente n’est pas foncièrement mauvaise, elle s’ennuie toute seule dans ce château. Kerubim et Indie deviennent malgré eux sa principale source de distractions. Elle leur fait faire une multitude de jeux tous plus humiliants les uns que les autres : danseuse en tutu, combats de sumo, bébé qu’on fait manger, jouet de bain. Kerubim et Indie on bien tenté de s’échapper, mais lorsqu’ils ont réalisé que le château se trouvait dans les nuages, ils ont dû renoncer à leur évasion ne sachant pas comment voler.

Leur vie est pénible, mais ils arrivent à tenir le coup jusqu’à ce que pendant un jeu de rôle nommé Prince et Princesse, la malicieuse Gullivette les oblige à s’embrasser. C’est plus que ce qu’ils peuvent en supporter. Cette humiliation ultime est le déclic qui les pousse à s’unir pour organiser un plan d’évasion.

Pendant une partie de cache-cache, ils quittent le château tabassant au passage l’hippopotame de compagnie de Gullivette qui ne cessait de les suivre. Lorsque Gullivette découvre ce qu’ils ont fait à la pauvre bête, elle rentre dans une colère noire et tente de les écraser avec ses pieds.
Ses coups répétés fragilisent les abords du château au point que le sol finit par s’effondrer sous leurs pieds.

Gullivette se rattrape de justesse sur le rebord de la falaise et Kerubim et Indie se raccroche à sa culotte. Emportée par leur élan, la culotte glisse le long des jambes de Gullivette entraînant les deux malheureux dans le vide.

Pendant leur chute, Kerubim et Indie se débrouille pour agripper une extrémité de la culotte afin de faire une sorte de parachute et ainsi atterrir sur le sol en douceur. C’est pour cette raison que Kerubim garde précieusement cette « Pulotte » en souvenir de leur spectaculaire évasion.

Anecdotes

La géante Gullivette est un clin d’œil au livre Le Voyage de Gulliver écrit par Jonathan Swift en 1721. En effet, dans ce livre le héros Gulliver se retrouve à Lilliput où il est entouré d’hommes aussi petits que le sont Kerubim et Indie face à Gullivette

On notera que l’animation de Gullivette est assez réaliste, elle donne l’impression d’être rotoscopée et tranche avec l’animation cartoon de Kerubim et Indie. Ce décalage volontaire est probablement un clin d’œil au film Le Voyage de Gulliver réalisé en 1939 par Dave Fleischer.
Dans cet animé aussi il y a un énorme décalage au niveau de l’animation entre Gulliver qui est rotoscopie et les habitants de Lilliput qui sont dessinés et animés dans un style cartoon.

Le château de la géante Gullivette qui flotte dans les nuages est un clin d’œil à l’histoire de Jack et le haricot magique. Dans ce conte, Jack va escalader un haricot géant et trouver dans les nuages un château habité par un géant.

Kerubim et Indie se cachent entre les livres à côté d’une sculpture de singe en bois. Leurs poses fait référence aux Trois singes de la sagesse. Chacun d’eux se couvre une partie différente du visage avec les mains : le premier les yeux, le deuxième les oreilles et le troisième la bouche.
Cette attitude illustre la maxime : « Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal ». On prétend qu’il n’arrivera que du bien à celui qui suit cette maxime.

Une des plus anciennes représentations connues de ces trois singes se trouve au Nikkō Tōshō-gū, l’un des Sanctuaires et temples de Nikkō au Japon. Cette sculpture a été réalisée par Hidari Jingoro (1594-1634).