Call of Cookie (freaks’ Squeele)
Call of Cookie est un jeu vidéo sur téléphone portable situé dans l’univers de Freaks’ Squeele, créé par Florent Maudoux. Reprenant l’idée du volume 2 de la saga, le jeu vidéo propose des combats entre gâteaux, appelés Freakies.
Cependant, Call of Cookie prend un tour particulier car après avoir reçu une boîte de son adversaire et décidé de la composition de son armée, le joueur regarde les résultats du combat sans avoir d’influence dessus. A lui de bien analyser les armées de son adversaire afin de trouver la meilleure riposte possible.
Call of Cookie où la guerre amusante en cuisine
Call of Cookie se partage en trois grosses parties :
- la première est une campagne solo avec une histoire inédite de Florent Maudoux se passant à la F.E.A.H. qui permet de bien comprendre le rôle de chaque unité. Il est fortement conseillé de commencer par cela afin de maîtriser les règles du jeu et débloquer toutes les unités que l’on peut construire.
- la seconde est un jeu qui permet de se battre contre des amis ou des inconnus en ligne. Le joueur reçoit une boîte qu’il doit vaincre.
- la troisième, nécessaire, est l’écran cuisine qui permet de fabriquer son armée.
L’enjeu de Call of Cookie est de comprendre le fonctionnement de chaque unité et de bien analyser la boîte de son adversaire afin d’aligner les meilleures unités pour la battre.
Pour cela, l’écran de lecture des armées est très bien réalisé car en cliquant sur une unité, il est facile de voir ses caractéristiques, ses points forts et ses faiblesses. Il est donc assez facile de lire l’armée ennemie, cependant, le combat n’est pas gagné d’avance car la réaction des deux armées n’est pas toujours prévisible et le joueur assiste en tant que spectateur à la victoire ou à la défaite de ses ouailles.
Attention cependant : le joueur est en position de faiblesse car il n’a jamais le premier coup, par conséquent, il faut prévoir que ses unités subiront un assaut (et donc être potentiellement être détruites) avant de pouvoir lancer leurs attaques.
Call of Cookie est un jeu amusant et dynamique grâce à un design très mignon et drôle. En particulier, l’animation de chaque unité est réussie, même quand sa taille est assez grande. Bien que le joueur n’ait rien à faire pendant les combats, il est ainsi amusant de profiter des combats afin de voir comment les unités bougent.
L’ergonomie est simple et directe : les textes sont clairs, les boutons immédiatement compréhensibles, le joueur ne sera donc jamais perdu.
Le seul oubli est l’absence de la composition de son armée de réserve dans l’écran de cuisine, il est nécessaire d’aller dans un écran de fabrication de boîte pour avoir la quantité d’unités que le joueur possède.
La musique et les bruitages sont réussis car, bien qu’un peu répétitifs, ils sont amusants et ne nuisent pas à l’action.
L’histoire est dans la continuité de Freaks’ Squeele et ravira les fans de l’univers.
Le jeu est assez dur car il nécessite au joueur de bien comprendre chaque unité qu’il possède et de son ennemi afin de prendre les bonnes décisions.
Le point faible : la fabrication des armées
Malgré ses qualités, le jeu a un principal défaut qui peut devenir fastidieux. En effet, le joueur doit créer son armée et pour cela, il peut utiliser la cuisine pour fabriquer des gâteaux combattants, comme dans le tome 2 de Freaks’ Squeele. De base, son taux de réussite est assez bas : le plus élevé est de 25% de succès, la moyenne est de 8%.
Pour augmenter ses chances de fabrication, le joueur peut utiliser des ingrédients en plus.
Ce choix de gameplay a une certaine logique : il permet de rendre plus dynamique les combats en récupérant les ingrédients que les armées qui se combattent peuvent laisser tomber. De plus, les ingrédients sont achetables par de l’argent du jeu que le joueur peut récupérer soit en gagnant des missions soit en échangeant contre des euros (le seul moment où le joueur doit débourser de sa poche et qui paie donc le développeur).
Cependant, ce choix s’avère assez frustrant au fil de l’eau car le joueur est invité à faire des essais de stratégie afin de trouver la meilleure composition des équipes et il peut être coupé dans son élan car il lui manque une unité. Or, fabriquer une unité, même en utilisant des pièces d’or ou des euros, prend du temps : 1 min par tentative qui n’est pas assurée de victoire. Utiliser des ingrédients prend du temps : certains augment de 5% les chances donc si une unité à 8% de succès, il faudra 10 allers-retours pour passer à 58% . Par conséquent, le joueur peut perdre beaucoup de minutes à reconstituer son armée.
Le joueur peut certes acheter directement des unités mais à 200 PO, sa réserve d’argent va vite fondre (je vous déconseille de faire ça en début de partie car les moules des nouvelles unités peuvent monter assez hauts à 4 500 PO).
Ce choix est d’autant plus frustrant que le joueur n’agit jamais le premier coup : par conséquent, certaines de ses unités seront détruites avant qu’elles ne puissent commencer à agir.
Dans la même logique, il est démotivant de voir son armée être mise en miette sans avoir compris certains fonctionnements des nouvelles unités des ennemis.
Cependant, le temps ennuyeux où faut fabriquer son armée possède un immense avantage – qui, de manière paradoxale, donne du plaisir au jeu : avant de lancer le combat, le joueur vérifiera plusieurs fois la composition de son armée pour qu’il gagne du premier coup et ainsi minimiser ses pertes et donc diminuer le temps fastidieux qu’il passera à la création de son armée.
Pour conclure
Notre présentation ne rend pas justice à Call of Cookie car nous avons mis en avant dans un long paragraphe le seul défaut du jeu, pour autant Call of Cookie reste un jeu très sympa qui reprenant fidèlement l’univers de Freaks’ Squeele avec les personnages emblématiques (Xiong Mao, Chance, Ombre, Sablon et Valkyrie). Les combats sont dynamiques et amusants et surtout offre un défi cérébrale certain.
Quelques conseils de jeu
Pour éviter la frustration de ne pas pouvoir combattre par manque d’unités, nous vous conseillons de prévoir des moments où il faut aller fabriquer des unités et d’autres où vous battre.
Vous pouvez tenter vos chances de créer une unité même si vous n’utilisez pas d’ingrédients pour augmenter vos chances de succès. Vous pouvez même tuer le temps en lançant à la chaîne des créations d’unité sans utiliser d’ingrédient à des moments où vous vous ennuyer, comme dans certaines réunions inutiles (rooooooh !)
Vous pouvez arrêter un combat en cours de route (avec l’icône du cercle) si vous voyez que cette stratégie ne tient pas la route : vous aurez bien perdu les unités déjà détruites, en revanche, vous garderez celles encore en vie.
Pensez à couper / lancer le jeu une fois par jour car le jeu donne au joueur un cadeau à sa première connexion. Il est vraiment nécessaire de quitter le jeu en cliquant sur l’icône du bouton annuler, sinon le jeu reste en pause et vous n’aurez pas votre cadeau.
Résumé de l’histoire
Le joueur est un nouvel arrivant à la F.E.A.H., une école de super-héros de seconde zone. Pas de chance pour lui la personne censée lui présenter l’école est Chance d’Estaing qui va lui apprendre comment jouer au passe-temps numéro 1 de l’école : le combat de bonshommes en pain d’épices, appelés Freakies ce qui permet de régler les conflits sans détruire les bâtiments de l’école (cf tome 1).
Après avoir compris les règles du jeu, il est attaqué par Sablon, un autre étudiant. Cependant, ses attaques s’avèrent être une ruse de Sablon, Xiong Mao, Chance et Ombre afin de mettre l’étudiant dans une situation de stress.
Après la supercherie dévoilée, le nouvel arrivant est attaqué par Valkyrie. Cependant son agression n’est pas feinte comme pour Sablon : elle a été ensorcelée par Amanite pour qu’elle oublie sa véritable identité et croit être Skuld. Pendant que le nouvel étudiant la bat, Chance va tenter de lui rappeler de bons souvenirs afin qu’elle retrouve sa mémoire.
Bonjour,
Merci pour ce test et cette analyse très constructive sur le jeu.
Nous allons tenir compte de vos remarques et améliorez notre jeu dans la prochaine version à venir.
Guettez l’update !
cordialement,
DeValley Team.
Heureux de voir que l’article vous a intéressé. Nous attendons avec plaisir les updates et mettrons à jour la chroniques dans la foulée. Bonne continuation à tous.