Albator 78 – Episode 21 : Le testament – Résumé

Alors que l’Atlantis traverse un champ d’astéroïdes, les sylvidres font exploser les charges qu’elles avaient mises dans certains d’entre eux. L’impact des débris sur la carlingue endommage le vaisseau mais les dégâts sont mineurs. Albator sait parfaitement que les sylvidres avaient conscience que cette attaque ne serait pas suffisante pour détruire l’Atlantis, il redoute un second assaut destiné à les achever.

Résumé

Les radars de l’Atlantis scrutent l’espace à la recherche de l’ennemi, mais en réalité, il est déjà présent à bord du vaisseau. Tirant partie de la confusion provoquée par les débris d’astéroïdes, un vaisseau en a profité pour percer la coque et débarquer des troupes. Pendant l’affrontement, Albator réalise que leurs assaillants ne sont pas des sylvidres car lorsqu’on leur tire dessus, leur cadavre ne s’enflamme pas.

Enrôlé de force

Albator finit par neutraliser l’un de ces assaillants sans le tuer et effectivement, il constate qu’il ne s’agit pas d’une sylvidre, mais d’un habitant de la planète T. Son nom est Torus, et il était le responsable (dirigeant) de cette planète jusqu’à ce que les sylvidres l’envahissent. A présent comme elles détiennent leurs familles, ses hommes et lui sont contraints à servir les sylvidres en combattant pour elles dans leur armée.

Albator a rapidement compris la détresse de cet homme et au lieu de l’enfermer dans une cellule, il l’invite dans ses quartiers pour boire un verre de vin. Torus est surpris par l’attitude d’Albator et lui demande pourquoi il est si magnanime. Albator lui dit que c’est sa façon a lui de saluer et de reconnaître le courage dont il a fait preuve, peu importe qu’il soit ami ou ennemi. Torus est ému par les paroles d’Albator qui dit se battre sous « la bannière de la liberté ». Face à un tel homme, Torus se sent mal car il a perdu toute liberté le jour où il a accepté de devenir un pantin manipulé par les sylvidres. Même si il sait qu’il n’a pas le choix, il ne supporte plus de regarder en face ce qu’il est devenu.

Le cadeau d’adieu

Torus vit cette situation d’autant plus mal qu’il a donné l’ordre à ses deux fils de ne pas se laisser asservir, alors que lui-même n’est plus maître de son destin. Lorsque les radars de l’Atlantis détectent un croiseur sylvidre, Torus en profite pour repartir dans son appareil. Mais avant de quitter le navire, il a pris soin de laisser à Clio un enregistreur cosmographique qui contient beaucoup d’informations sur l’Armada Royale de la Reine Sylvidra.

Albator a compris que Torus ne supporte plus ce qu’il est devenu et qu’il va tenter de se racheter un peu de dignité en menant une attaque suicide contre le croiseur sylvidre. Albator essaie de le convaincre de renoncer à cette folie et de venir se battre à leurs côtés, mais Torus décline l’offre. Il l’aurait probablement acceptée si il avait rencontré Albator plus tôt, mais à présent, c’est trop tard et il ne peut plus faire machine arrière car il sait que ses fils pleurent de honte en pensant à leur père qui s’est soumis aux sylvidres. Torus espère que par ce dernier acte, il retrouvera à leurs yeux un peu de dignité.

Un dernier message

Torus demande un dernier service à Albator, si un jour il croise ses deux fils, il aimerait qu’il leurs dise que « leur père leurs demande pardon et qu’il a lavé sa déchéance dans son propre sang ». Albator regarde impuissant la fin de Torus qui, après avoir tiré à de nombreuses reprises sur le croiseur sans l’endommager, a fini par se faire abattre en un seul tir. Pendant que les restes du vaisseau de Torus se consument, Albator se fait la promesse de transmettre aux fils de Torus les dernières paroles de leur père.

Albator n’a pas le temps de s’apitoyer d’avantage sur la fin tragique de Torus car il doit à présent affronter le croiseur sylvidre. Heureusement les canons de l’Atlantis sont bien plus puissants que ceux du chasseur de Torus. Malgré cela, le vaisseau sylvidre est tellement résistant que pour arriver à percer son blindage, l’Atlantis doit tirer en continu sur le même point.
Une fois la coque percée, les canons continuent à tirer au même endroit pour ouvrir un passage à l’intérieur du vaisseau, l’Atlantis s’y engouffre et traverse le vaisseau. Quelques instants après le croiseur explose sous le regard impassible d’Albator qui se promet de faire bon usage des informations que lui a laissées Torus.

Comparaison avec le manga

Cet épisode est directement inspiré d’un passage du Tome 3 du manga Capitaine Albator.
Dans le manga Torus se nôme Zoru et sa planète d’origine s’appelle Tokaga et non planète T.
Le début de l’épisode diffère aussi du manga. Il n’y a pas d’attaques de météorites pour faire diversion. Dans le manga, la diversion est faite grâce à des hologrammes de sylvidres qui sont projetés dans le vaisseau et parmi eux se cachent de vraies sylvidres (comme pour l’épisode 18).
Du coup dans le manga, Torus est le seul Tokagien, les autres assaillants sont toutes des sylvidres. Son rôle était juste de piloter le chasseur qui a emmené les sylvidres.

La plus grosse différence entre le manga et l’animé concerne surtout la fin de l’histoire car dans le manga, au lieu d’attaquer le croiseur sylvidre, Torus se suicide à l’intérieur de l’Atlantis en faisant exploser son corps.
Même si le résultat est le même (il s’est suicidé), notons que dans le cas de l’animé, il s’est rebellé contre ses oppresseur et a lavé l’affront dans un ultime assaut, alors que dans le manga, il n’a simplement pas supporté de vivre d’avantage après avoir été le pantin des sylvidres.
Mais il faut reconnaître que même si la fin de Torus est moins glorieuse dans le manga que dans l’animé, le manga a le mérite d’être un peu plus crédible que l’animé. En effet, il ne faut pas oublier que la famille de Torus est retenue en otage par les sylvidres. Donc si Torus avait attaqué les sylvidres comme dans l’animé, c’est sa famille qui en aurait fait les frais.