Dofus tome 2 – Le fil pourpre (Livre dont vous êtes le héros)

Ce livre, dont vous êtes le héros, reprend dans la suite directe du tome 1, vous avez déjà réussi à obtenir le Dofus Emeraude, mais il vous en reste encore cinq à trouver. Heureusement, cette fois, vous démarrez sur des meilleures bases que dans la première aventure : le Dofus en votre possession renforce votre niveau de vie et Oscar, votre ami fantôme rencontré lors de votre quête, vous aidera durant les combats. Bien qu’il soit immatériel, il vous sera très utile.

Vous pourrez aussi compter sur l’aide de Kerubim (qui joue les guest star) ainsi que sur le savoir et les talents de magicienne de Meriana pour vous indiquer où est le Dofus Pourpre. Le seul souci, c’est que son gardien n’est autre que le terrible Minototor, mais pour quelqu’un qui a déjà vaincu Dark Vlad, le Minototor n’est finalement qu’un simple monstre. En réalité, le vrai défi qui vous attend est l’inextricable labyrinthe où il se terre.

Critique et analyse

Aussi bien conçu que le précédent tome, ce livre vous plonge sans fausse note dans l’univers de Dofus. Le scénario est rondement mené, nous offrant une fin moins convenue que ce que pouvait laisser supposer une quête se déroulant dans un donjon. Sur le plan narratif, ce roman a une originalité que l’on ne trouve pas habituellement dans un “livre dont vous êtes le héros”. En théorie, de par le système de jeu, le déroulement de l’action est censé être linéaire, par conséquent le temps de la narration est le présent vu qu’on influe directement sur l’histoire. Pourtant, contrairement au tome 1, cette fois nous avons droit à des flash-back.

Normalement lorsqu’un flash-back est évoqué dans un livre/jeu comme celui-ci, c’est juste dans un but informatif pour poser l’histoire, pourtant, dans le cas de ce tome, vous créez votre passé. Vous pouvez donc gagner ou perdre des points de vie, mais aussi des objets. Les flash-back ne doivent donc pas être traités à la légère car ce que vous acceptez de vivre dans le passé peut faciliter votre progression dans le présent. L’avantage des flash-back, c’est que ce ne sont que des souvenirs, du coup, même s’il ne vous reste qu’un seul point de vie, vous ne pouvez pas mourir (sauf dans un cas de figure).

Au final, on retrouve les mêmes ingrédients qui ont fait la saveur du tome 1 avec toutefois ce petit plus lié aux flash-back qui rendent la narration bien plus dynamique.

Anecdotes

Notons que, par rapport au tome 1, la classe des Roublards a été ajoutée, c’est sympa d’avoir ce choix en plus, mais c’est incohérent au niveau de l’histoire car le personnage est censé être le même d’un tome à l’autre. Étant donné que dans l’univers de Dofus, un personnage ne peut pas changer de classe, il est en théorie impossible d’incarner un Roublard si ce personnage n’était pas présent au tome 1 (je sais je chipote).

Le nom du personnage de Thélène Teh est un jeu de mot évoquant phonétiquement l’explosif nommé TNT (le trinitrotoluène).

Point 17 : Les trois Nordes, les fileuses du destin, sont une allusion aux trois Moires de la mythologie grecque. Il s’agit des filles de Nyx (la Nuit) et sont nommées Clotho (fileuse), Lachésis (Sort) et Atropos (Immuable). A l’origine, leur mission devait être de déterminer le destin de chaque être à sa naissance.

Point 17 : La cape du Matataure est un clin d’œil à la cape dont se sert le matador dans les corridas.

Point 81 : Le personnage de Kerubim Crépin et sa boutique sont tirés de la série animée Aux trésors de Kerubim.

Point 97 : La pelote de laine qui permet de trouver la bonne direction fait allusion à la pelote de fil donnée par Ariane à Thésée pour qu’il la déroule depuis l’entrée du labyrinthe afin qu’il puisse retrouver son chemin après avoir vaincu le minotaure.  

Point 121 : Les Mines du Roi Molasson font référence au roman Les Mines du Roi Salomon écrit par Sir Henry Rider Haggard en 1885.

Point 121 : Sur le carnet que l’on trouve dans ce paragraphe, on apprend que l’ancien propriétaire est A. Quatremain. Il s’agit d’un anagramme Allan Quatermain, le personnage principal des Mines du Roi Salomon.

Point 121 : La Cité du plomb perdu fait référence au film Allan Quatermain et la Cité de l’or perdu réalisé en 1986 par Gary Nelson.

Point 125 : Les barres au caramel du dieu Rabmarac sont un clin d’œil sous forme d’anagramme aux barres de Carambar.

Point 141 : La baguette Rikiki évoquée par Gavroch fait référence à celle de l’épisode 15 de la série Kerubim.

Point 146 : La façon dont le vrai dofus est remplacé par un faux du même poids pour éviter d’enclencher un mécanisme fait référence à la façon dont Indiana Jones procède pour récupérer la statuette d’un temple au début du film : Les aventuriers de l’arche perdue.

Point 166 : Le gamino Gavroch fait allusion au personnage de Gavroche tiré du roman Les Misérables de Victor Hugo. Il incarne l’archétype d’un enfant parisien surnommé à l’époque « gamin ».

Point 196 : Le Minototor et son labyrinthe font référence au Minotaure de la mythologie grecque. Ce monstre mi-homme et mi-taureau était le fruit des amours illégitimes d’un taureau blanc (envoyé par le dieu Poséidon) et de la femme du Roi Minos. Cet enfant illégitime de la reine était une véritable humiliation vivante pour le Roi Minos. Il fit donc construire un labyrinthe pour y enfermer le Minotaure afin que personne ne décèle son existence et qu’il ne puisse pas en sortir.

Point 247 : Le nom de l’architecte Eladed qui a bâti le labyrinthe est vient de Dédale en verlan. Dans la mythologie grecque, Dédale était celui qui a conçu les plans du labyrinthe du Minotaure.

Point 260 : Lorsque Gavroch se met à l’avant du bateau en hurlant « Je suis le roi du Monde des Douze », il s’agit d’un clin d’œil à une scène du film Titanic de 1997 où la même phrase est prononcée.

Point 284 : Le ménestrel Francisque Kabroule est une parodie du chanteur Francis Cabrel.

Point 284 : A la mort du Minototor, le Baron Timoton veut faire une fête où il compte exhiber la queue et les deux oreilles du monstre. Ce curieux désir est un clin d’œil aux corridas espagnoles où le torero se voit offrir la queue et les deux oreilles du taureau après qu’il l’ait tué.

Astuce : Gardez à l’esprit que le choix de la classe n’a aucun impact sur le déroulement de la trame de l’histoire. Quelque soit la classe choisie, vous serez à un moment ou un autre avantagé ce qui se traduira par un gain mineur comme l’économie d’un ou deux points de vie ou quelques kamas de plus (excepté pour le Xelor qui peut carrément voir sa vie sauvée).

Feuille de route des romans Dofus

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