Tome 1 : Capitaine Albator
Nous sommes en 2977, une mystérieuse sphère noire vient de s’écraser en plein sur une mégapole causant au passage des dégâts considérables. Pourtant le premier ministre du gouvernement mondial ne réagit pas au point que le Professeur Daiba est obligé d’aller lui-même le tirer du lit pour le pousser à réagir face à cette attaque qui est le prélude d’une invasion extraterrestre.
Le gouvernement est malheureusement à l’image de la population car malgré la menace, personne ne réagit sur Terre. Quelques hommes tentent de prévenir leurs concitoyens, mais ils se font tuer par les sylvidres. C’est ainsi que le Professeur Daiba sera abattu et que son fils Tadashi décidera d’embarquer sur l’Arcadia du capitaine Albator (Harlock), le seul vaisseau qui tient tête aux sylvidres (la suite dans l’histoire complète).
Critique
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’histoire démarre beaucoup plus vite que la série Albator 78 qui se perdait dans les 6 premiers épisodes. La sphère se crashe assez vite et l’ennemi est identifié rapidement. Ce premier tome pose le décor et les personnages principaux à un rythme soutenu qui ne laisse guère le temps de s’ennuyer.
Qualités similaires à la série TV
Ce qui fait la force de la série TV est déjà présent dans ce tome : des gentils aux motivations floues, l’esprit de revanche de Tadashi, des ennemies extraterrestres à l’apparence trompeuse et séduisante.
Mais la principale force de ce volume est que Leiji Matsumoto arrive à nous présenter deux facettes contradictoires des sylvidres : d’une coté la prisonnière Nurêm proche de la fanatique qui n’hésite pas à s’autodétruire, de l’autre l’assistante du premier ministre qui ne supportait plus de trahir les humains et qui est même prête à donner des informations à Albator et Tadashi.
Malgré la nostalgie qui engendre un affect particulier avec ce manga, il faut reconnaître que certains aspects passent assez mal. Le graphisme des personnages est assez grossier, loin du niveau de celui de la série TV (qui n’était pourtant pas extraordinaire), seuls les vaisseaux sont mieux dessinés que dans la série. L’autre problème est le manque de cohérence et de crédibilité des personnages. Albator est probablement le pire exemple, surtout si on le compare au personnage de la série TV.
Albator peine à convaincre
Dans l’animé, Albator se préoccupait de l’avenir de la Terre à cause de Stellie. Ici, comme ce personnage n’existe pas, Albator affirme haut et fort qu’il se bat pour « ce qu’il a au fond du cœur » et « qu’il veut passer sa vie à parcourir l’espace en homme libre », pourtant, il reste attaché à la Terre comme un gosse qui n’arriverait pas à couper le cordon ombilical. Ces réactions son d’ailleurs assez similaires à celle d’un gamin puisqu’il n’hésite pas à détruire l’île aux pirate (une de ses propre bases spatiales) par caprice, sous prétexte que les sylvidres ont souillé le souvenir d’Emaraldas. Ce n’est pas franchement crédible de détruire son équipement logistique en période de guerre.
Dans la série l’île aux pirates apparaît dans l’épisode 6 sous le nom du Repère de la Vache Grasse, mais ce n’est pas Albator qui détruit la base, ce sont les sylvidres qui le détruisent l’aide d’une bombe. Albator paraît donc plus crédible et moins capricieux. Notons aussi que dans le manga ce lieu ne sert uniquement de repos pour l‘Arcadia et son équipage, alors que dans la série, Albator s’en sert aussi pour stocker des semences volées en vu d’une éventuelle famine sur Terre et pour éventuellement relancer l’agriculture. Cette différence n’est pas anecdotique car elle fait passer le statut d’Albator de « pirate qui vole dans son intérêt » à une sorte de Robin des bois qui pille les spatiocarg dans l’intérêt des siens
L’autre aspect négatif d’Albator est son incohérence : Il dit à Tadashi qu’il peut choisir de rester sur l’Arcadia ou de repartir sur Terre, mais que « si il est un homme il va rester ». Bref, au lieu de laisser à Tadashi son libre arbitre, il oriente son choix. Le concept « d’être un homme » est très discutable, puisqu’il semblerait que pour l’auteur, si on n’est pas un amateur d’alcool, on ne peut visiblement pas « être un homme ».
Philosophie incohérente
La scène la plus dérangeante est probablement lorsque Tadashi embarque sur l’Arcadia, Albator lui dit alors que le jour où il n’est plus en accord avec lui, il est libre de partir quand bon lui semble sans donner la moindre explication. Cette scène existe aussi dans la série Albator 78 et semble en accord avec la philosophie d’Albator (vivre en homme libre). Mais dans le manga, il y a une autre scène qui passe mal et qui n’est pas présente dans la série TV : Kei (Nauscia) dit à Tadashi que s’il décide de partir et qu’Albator trouve que c’est pour de mauvaises raisons, il n’hésitera pas à l’abattre car il considérera que c’est une mutinerie.
Il faudrait savoir, si Tadashi ne doit pas donner d’explications sur son départ, comment Albator peut juger. De plus, si Albator a dit que Tadashi pouvait partir quand il souhaite, il est anormal qu’il revienne sur sa parole en s’arrogeant le droit de le juger et de le tuer. Cela rend Albator contradictoire et donc beaucoup moins charismatique que dans la série.
Narration moins bonne que la série TV
Dans la série tout comme dans le manga, Tadashi est déçu de voir que l’équipage de l’Arcadia n’est qu’un ramassis de paresseux ou d’alcooliques. Pour prouver que le personnel n’est pas aussi laxiste qu’il en a l’air, l’auteur nous montre que lorsque l’alerte sonne, tout le monde se précipite au poste de combat. Jusque là c’est comme dans l’animé et c’est une démonstration qui tient la route.
Là où ça cloche, c’est que dans le manga, le mécanicien se préoccupe de réparer les tourelles pendant l’attaque, alors qu’il avait été prévenu de la panne bien avant. C’est un peu tard de penser à réparer l’armement en plein combat… Du coup l’auteur passe à côté de sa démonstration, puisque l’attitude du mécano donne plutôt l’impression que Tadashi avait raison à propos de l’équipage.
Synthèse
Le manga rentre plus vite dans le sujet que l’animé, nous permettant de cerner la complexité de la société sylvidre. On retrouve de nombreux éléments qui ont inspirécertains épisodes, mais dans les détails les histoires divergent. L’absence de Stellie rend l’histoire plus Sh?nen et moins Sh?jo, mais Albator y perd en crédibilité et en charisme.
Différences entre l’animé et le manga
A part l’absence de Vilak et de Stellie , il faut surtout noter l’apparition d’Emeraldas dont le design et l’histoire sont différent de celui de la série TV. Même son vaisseau le Queen Emeraldas n’a rien de commun avec celui que l’on voit à l’épisode 31 (il ressemble à un cuirassé) ou dans les autres série de Leiji Matsumoto (où il ressemble à un dirigeable).
Tadashi (Ramis) est moins instable que dans la série TV, il semble plus mûr. Son passé (notamment la mort de sa mère) est révélé sans émotion dès sa monté à bord de l’Arcadia. Il semble avoir digéré ses traumatismes de l’enfance contrairement au Tadashi de la série Albator 78.
La secrétaire du premier ministre (qui est une sylvidre infiltrée) va aussi monter à bord de l’Arcadia. Son rôle dans le manga et dans l’animé est de montrer que les sylvidres ont aussi des sentiments, en revanche c’est bien le seul point qu’elles ont en commun. Dans la série TV, il s’infiltre dans l’Arcadia (l’Atlantis) grâce à Vilak pour tuer Albator, mais elle en tombera amoureuse et décidera de se suicider. Dans le manga, elle s’infiltre dans l’Arcadia grâce à Tadashi (Ramis) qui n’a pas conscience du fait qu’elle est une sylvidre.
Pourtant, malgré sa nature extraterrestre et le fait qu’elle est sous les ordres de la Reine Sylvidra, elle n’a aucune intention de nuire à Albator où à son équipage. Elle ne supporte plus de trahir les humains qu’elle semble apprécier. Au final elle aidera Albator et Tadashi. Par ce geste elle prouve qu’elle n’est pas dépourvue de sentiments.
Dans la série TV, les sylvidres s’enflamment spontanément dès qu’elles meurent, alors que dans le manga, il faut une étincelle pour les brûler et elles s’enflamment même si elles sont encore vivantes. Visiblement les scénaristes de la série n’avaient pas compris ce point. Cela expliquerai peut-être pourquoi par moment dans la série le cadavre des sylvidres ne s’enflamme pas (notamment lorsque le Docteur Zéro autopsie une sylvidre à l’épisode 9).
Le dernier point est le plus étonnant de tous. Dans la série, les sylvidres sont des êtres végétaux génétiquement incompatible avec les humains (voir épisode 18). Pourtant dans le manga page 184, Albator émet l’hypothèse que comme les sylvidres se sont fondues parmi les humains depuis des millénaires, il est possible que certains humains aient « du sang sylvidre dans les veines », c’est-à-dire qu’il y ait eu des croisements entre humains et sylvidres. Cette remarque peut-être une piste pour expliquer le fait que dans la série TV on découvre à la fin que la Reine Sylvidra est humaine.
Résumé
En 2977, une mystérieuse sphère noire de 2 kilomètres de diamètre vient de s’écraser sur la capitale de la Terre ou se trouve le gouvernement mondial. Malgré cette catastrophe, le premier ministre ne réagit pas et préfère continuer à dormir. La population (50 milliards d’habitants) est à l’image de son premier ministre : Les Terriens vivent en assistés et dans l’opulence grâce à l’abondance des ressources provenant de l’exploitation minière et agricole des autres planètes
Attention, la suite révèle des moments clés de l’intrigue
Le Professeur Tsuyoshi Daiba fait parti des rares humains qui n’ont pas sombrés dans l’abrutissement général, il a découvert que la Sphère Noire provenait d’une galaxie aujourd’hui disparue et pense que cet objet sert à guider des envahisseurs extraterrestres vers une nouvelle planète d’accueil. Mais malgré ses avertissements, le premier ministre ne prendra pas la menace au sérieux. En revanche, les envahisseurs extraterrestres infiltrés sur terre préfèrent l’éliminer pour éviter qu’il n’arrive à convaincre quelqu’un. Son fils, Tadashi Daiba, allait subir le même sort funeste que son père mais Albator intervient alors pour le sauver.
Les sylvidres
Albator explique alors à Tadashi que les envahisseurs sont les sylvidres, des femmes à l’apparence humaine qui peuvent s’embraser comme du papier à la moindre étincelle.
Il fait visiter son vaisseau à Tadashi et, après l’avoir ramené sur Terre, lui donne un émetteur pour qu’il puisse le joindre le jour où il se décide à rejoindre l’équipage de l’Arcadia. Mais Tadashi n’est guère enthousiaste à cette idée, car il y a croisé un otaku de maquettes (Yattaran), des alcooliques (Miimé et le Docteur Zéro) et des membres d’équipage endormis dans les couloirs (dont le chef mécanicien).
Sur Terre, Tadashi rejoint le professeur Kusuko, un ancien ami de son père qui lui aussi prend la menace sylvidre au sérieux. Kusuko présente les conclusions de ses recherches sur la Sphère Noire. Il a découvert que les inscriptions gravées dessus sont proches de l’écriture Maya. Le message est sans ambiguïté : « Cette planète est la seconde patrie des toutes puissantes Sylvidres. »
Malgré la gravité du problème, l’assemblée des ministres n’y voit pas une menace, préférant se focaliser sur la reconstruction des environs de la ville que la sphère a détruits. Tadashi est affligé par autant de bêtise. Il tente de convaincre le premier ministre que le professeur Kusuko doit être protégé sinon il subira le même sort que son père. Mais le premier ministre ne réagit pas, et comme le redoutait Tadashi, Kussuko est abattu par les sylvidres. Ecoeuré par ce qui vient de se passer, il appelle Albator pour intégrer son équipage.
Le sacrifice de Nurêm
Une fois à bord de l’Arcadia, Tadashi se demande s’il a bien fait de venir. Les membres d’équipage ont l’air d’ivrognes paresseux, ils jouent et dorment dans les couloirs, et n’ont pas l’air capable de faire quoi que ce soit. Heureusement, lorsque le vaisseau est attaqué et que l’alarme sonne, tout le monde retrouve son sérieux et se précipite à son poste de combat. Tadashi est rassuré de voir qu’en dépit des apparences, ils savent se battre.
L’attaque a permis de faire une prisonnière sylvidre. Cette dernière se nome Nurêm, elle officie sous les ordres de la Reine Sylvidra comme commandant de l’Escadre d’Assaut Spatial sous le matricule 6789211. Mais ce sont les seules informations que pourra obtenir Albator de cette sylvidre qui va s’autodétruire pour tenter de le tuer. Heureusement qu’il avait pris soin de mettre Nurêm dans une chambre blindée qui a encaissé sans broncher le souffle de l’explosion.
Une sylvidre sentimentale
Albator continue son voyage dans l’espace lorsqu’il est informé qu’une seconde sphère vient de s’écraser sur Terre. Il décide d’aller la voir de plus près et constate que sa nature est différente. Elle ressemble à un dôme lumineux. L’Arcadia traverse sa membrane sans difficulté et celle-ci se referme juste après le passage du vaisseau. Yattaran (Alfred) constate que l’intérieur est une immense serre dont l’humidité et le taux de carbone élevé permet de faire pousser des plantes tropicales. Tadashi (Ramis) pense que cette serre est une sorte de laboratoire géant.
Mais avant qu’ils n’aient eu le temps de creuser la question, Albator est informé que Miimé (Clio) a été assommée par la secrétaire du premier ministre qui s’était dissimulé à bord de l’Arcadia lorsque Tadashi a rejoint l’équipage. Tadashi était au courant, mais l’a dissimulé et nourrie ne sachant pas quoi faire d’autre. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’elle est en réalité une sylvidre.
Malgré cela, contrairement à Nurêm elle n’a jamais eu la moindre intention de nuire à l’Arcadia ou à son équipage. Sur ordre de la Reine Sylvidra, elle devait s’infiltrer parmi les humains, mais elle ne supportait plus de mentir et de jouer ce sinistre rôle. Visiblement, elle apprécie notre espèce (malgré ses défauts). Elle était en train de donner des informations à Albator sur les sylvidres jusqu’au moment où le dôme cède, la tuant.
Le manga ne s’étale pas trop sur la raison de sa mort. Puisqu’elle travaillait pour le Premier Ministre, l’atmosphère terrestre n’était pas un problème pour elle. Contrairement aux plantes de la serre, elle n’aurait pas dû mourir. On peut supposer que le changement brutal de la composition de l’atmosphère lui aura été fatal.
Le passé de Miimé
En repensant à la Secrétaire du Premier Ministre, Albator se demande si ce qui l’a fait craquée ne serait pas le sentiment de solitude qu’elle devait ressentir en travaillant tous les jours au milieu de personnes qu’elle trahissait. Albator reconnaît que l’époque où il était seul lui a pesé. Miimé évoque aussi la solitude qu’elle a ressentie lorsque les plantes de sa planète sont devenues carnivores et ont dévoré les habitants. Miimé était la seule survivante, et a erré longtemps seule. Si elle n’avait pas eu la chance de croiser Albator, elle serait sûrement morte là-bas elle aussi.
Albator soumet Tadashi à un petit test. Il lui donne les commandes d’un chasseur cosmowing et l’emmène avec lui, soit disant pour chercher une épave. Mais en réalité, en guise d’épave, ils trouvent un chasseur sylvidre parfaitement opérationnel qui les attaque. Tadashi, bien que surpris se ressaisie vite et abat le chasseur. Albator savait parfaitement qu’il n’y avait aucune épave. Il voulait simplement voir comment Tadashi réagissait en situation de crise. En voyant ses réflexes et son sang froid, il décide de l’affecter au pilotage des chasseurs.
Humains et Sylvidres, une histoire commune
Cette escapade aura aussi permis de constater que, sur le chasseur sylvidre, était peint le symbole d’Uranus. Curieusement, les populations antiques terriennes utilisaient le même symbole. Pour Albator il est très probable que les sylvidres ont colonisé Uranus et la Terre il y a très longtemps, et il n’est pas impossible qu’elles aient enseigné le langage et l’écriture à l’espèce humaine. Il pense que c’était pour mieux nous contrôler car il est plus facile de contrôler quelqu’un qui parle le même langage que vous.
Albator suppose aussi que toutes les légendes sur les sorcières seraient en réalité basées sur la présence des sylvidres. Selon lui il n’est probable que les sylvidres infiltrées se soient mélangées avec la population humaine. Il évoque même la possibilité que certains humains aient du sang sylvidre dans les veines (NB : Dans la série TV, à l’épisode 18 le Docteur Zéro prend le contre-pied de cette théorie partant du principe que la nature végétale des sylvidres est trop différente de la notre et qu’aucun humain ne peut avoir d’enfant avec elles, contrairement à ce que pense Marysse).
L’ombre d’Emeraldas
Mais ces considérations sont interrompues par la découverte sur le radar d’un vaisseau nommé Queen Emeraldas aux abords de l’île aux pirates (une base secrète cachée dans un astéroïde). Albator et Miimé connaissent très bien ce vaisseau car c’est celui d’Emeraldas (ce n’est pas dit explicitement dans le manga, mais Emeraldas est l’amante de Toshirô, celui qui a conçu l’Arcadia).
Albator débarque sur l’île aux pirates, y retrouve son amie Emeraldas et l’abat sans la moindre hésitation. Il avait compris dès le début que tout ceci était un piège des sylvidres car la vraie Emeraldas est morte en même temps que Toshirô. Puis il décide de faire exploser l’île aux pirates car il estime que ce lieu a été souillé par les sylvidres qui ont insulté la mémoire de ses amis défunts par cette mise en scène grotesque.
Dans la série tv le vaisseau d’Emeraldas semble n’etre qu’un simple cuirassé standard, il est détruit par l’Armada commanée par Vilak cenu capturer Toshiro.
Qu’est devenue cette armada de vaisseaux cuirassés terriens? L’histoire ne le dit pas, ou sont ces grands moyens qu’avait alloué le gouvernement à Vilak?
Dans cette histoire Albator met en déroute toutes ces forces militaires par sa simple présence, je veux bien qu’il soit le grand capitaine redouté que l’on sait, mais un homme seul face à toute une armée et qui n’a pas encore en possession son Arcadia (il est en chantier), faut pas pousser quand meme..;Ou alors les ciseaux de la censure sont passés par là, créant une incohérence;
Si je me souviens bien, c’est dans le premier film Galaxy Express que le Queen Emeraldas fait sa première apparition animée en forme de Zeppelin de l’espace (il est superbe, je le préfère à l’Arcadia).