Dieu Sadida (Dofus – Wakfu)

Dieu Sadida

Au commencement du Monde des Douze, le Dieu Sadida a eu un rôle clé à jouer puisque c’est en grande partie grâce à lui que les six Dofus qui protègent ce monde ont été créés. Il est aussi à l’origine des poupées divines dont l’une d’elle (Dathura) sera l’étincelle qui va enclencher la fin de l’Âge des Dofus et le début du l’Ère du Wakfu.

Pour finir rappelons que le Dieu Sadida est indirectement impliqué dans la naissance du dieu Cornu Mollu et la création de la classe Zobal.

 

Poupées Divines et Dofus

A l’origine du Monde des Douze, les dieux ont pensé que des Dofus permettraient de protéger ce monde naissant. Malheureusement, un dragon ne crée pas un Dofus sur commande, pour cela, il doit être amoureux. Le Dieu Osamodas a donc pris dix de ses dragons puis a demandé au Dieu Sadida de lui fournir dix poupées animées de vie pour qu’elles séduisent les dragons et les poussent à créer un dofus (Dofus Art Book : Session 2).

Au fil des créations, le Dieu Sadida a gagné en dextérité et les poupées sont devenu à chaque fois plus belles et proches d’une morphologie humaine. Dathura fut la dernière poupée produite et donc la plus réussie et la plus admirée.

Le jour vint où Sadida envoya ses créations sur terre en leur assignant à chacune l’objectif de séduire un dragon pour qu’il leur offre un Dofus. Peu importe l’apparence esthétique des poupées, les dragons sont uniquement sensibles à la qualité de l’âme qui les anime. Six d’entre elles ont finalement réussi à obtenir un Dofus (dont Dathura). Estimant ce nombre suffisants pour protéger le monde, Sadida rappela ses poupées dans son Jardin Divin afin qu’elles reviennent lui tenir compagnie. Il félicita celles qui avait réussi et remercia pour leurs efforts celles qui avaient échoué.

Lacrima la poupée spéciale

Toutes les poupées étaient heureuses d’être retournées auprès de leur créateur, pourtant l’une d’elle semblait déprimer. Lacrima était la neuvième poupée fabriquée par Sadida. Étant dans les dernières produites, elle était parmi les plus réussies et elle fut pendant longtemps la favorite jusqu’à ce que Sadida fabrique Dathura, la dixième et dernière poupée. Lacrima a eu l’impression qu’on lui a volé sa place de favorite et elle a commencé à jalouser Dathura. Lacrima espérait regagner un peu de confiance en elle et d’attention en rapportant un Dofus, malheureusement malgré ses efforts elle est revenue bredouille. Voyant que Dathura et même des poupées bien moins jolies qu’elle avait réussi, l’amour propre de Lacrima en a pris un coup et sa frustration la rendait très malheureuse.

Ses sœurs n’ont pas su comprendre la profondeur de son mal être, elles pensaient que Lacrima faisait un peu de comédie pour attirer l’attention sur elle. Seul le Dieu Sadida a pris la mesure de l’étendue de sa détresse, il l’a consolée et lui a fait comprendre qu’elle était spéciale pour lui. En réalité, elle avait quelque chose que ses sœurs n’avaient pas : Sadida lui a fait le don de la fertilité, son vrai destin n’était pas d’obtenir un Dofus, mais de porter le futur enfant de son créateur. Rassurée, se sentant aimée, la jalousie et la tristesse de Lacrima se sont envolées (tome 2 d’Ogrest).

Le Drame

Un jour, le Dieu Iop s’est aventuré dans le Jardin Divin de Sadida durant son absence. La beauté de Dathura n’a pas tardé à attirer son attention, mais la force de la pureté du pouvoir de Dathura a dissuadé le dieu de continuer ses avances. Complètement éméché, il a poursuivi sa visite et a fini par tomber sur Lacrima. Bien qu’elle lui ait fermement fait comprendre qu’elle ne voulait pas qu’il l’approche, ses protestations n’ont eu aucun effet et le Dieu Iop l’a violée.

Lorsque Sadida est rentré, il a découvert Lacrima prostrée et choquée. Après qu’elle lui ait expliqué ce qu’il s’était passé, il l’a ramenée dans sa chambre. Les premiers jours Sadida a veillé Lacrima, puis il s’est enfermé dans son atelier, les sœurs de Lacrima ont alors tour à tour veillé sur elle, y compris Dathura.

Le Dieu Sadida a rapidement quitté le chevet de Lacrima parce qu’il a compris qu’elle était enceinte et que cela allait devenir très problématique. En effet, Lacrima est en quelque sorte une extension du corps de Sadida, ce qui revient à dire que le bébé est né de l’union de deux dieux, or les dieux ont interdiction de se reproduire entre eux car leur rejeton serait assez puissant pour tous les tuer (tome 16 de Dofus).

A peine le bébé était-il né que le Dieu Sadida l’a divisé en neuf parties qu’il a enfermées dans des masques magiques qu’il avait créés pour neutraliser son pouvoir. La pauvre Lacrima n’avait même pas compris qu’elle était enceinte car Sadida ne lui avait rien expliqué. Une fois l’opération achevée, sans un mot de réconfort pour Lacrima, Sadida est parti pour cacher les masques là où personne ne les trouvera.

Retour de bâton

Le Dieu Sadida a très mal vécu le viol de Lacrima. Il avait créé cette poupée pour se reproduire avec. Dès l’instant où elle a été souillée par le Dieu Iop, il s’est désintéressé d’elle ne l’estimant plus digne de porter son enfant. Il a cessé de lui parler et a fait comme si elle n’existait plus en oubliant un peu vite que Lacrima est une personne douée de sensibilité et non un objet qu’on peut jeter lorsqu’on n’en a plus l’usage.

Sadida n’a pas réalisé la cruauté de son comportement avec elle. Lacrima a subi un viol puis un accouchement désastreux où elle a vu son enfant se faire démembrer par Sadida. Non seulement il ne lui a pas expliquée qu’elle était enceinte, mais il ne l’a pas prévenue de ce qu’il comptait faire de l’enfant. Comme si ce traumatisme n’était pas suffisant, au lieu de la réconforter, il l’abandonne sans un mot. Délaissée par l’homme qui est à la fois son créateur et son amant, la pauvre Lacrima va perdre le sens des réalités. Sa tristesse s’est transformé peu à peu en haine et en jalousie. Voyant que Dathura continuait d’avoir les faveurs de Sadida, la jalousie de Lacrima est revenue au galop. Aveuglée par sa colère rampante, elle a rendu Dathura responsable de son malheur. Elle la captura, la jeta dans le monde des humains et la tua.

Débarrassée de Dathura, elle espérait avoir de nouveau les faveurs de Sadida, mais celui-ci a continué de l’ignorer. Malgré les cris de désespoir de Lacrima, il ne lui a pas accordé ne serait-ce qu’un seul regard. Pour Sadida, Lacrima n’existait tout simplement plus, il ne s’inquiétait que pour Dathura qu’il appelait à longueur de journées avec sa flûte magique sans se douter qu’elle était morte.

Lacrima a alors enfin réalisé que Dathura n’était en rien responsable de son malheur, elle venait de tuer la seule personne qui a su être gentille avec elle et qui l’appréciait pour ce qu’elle était, contrairement à son créateur qui ne voyait en elle qu’une simple reproductrice. Désespérée, Lacrima s’est exilée dans le monde des humains, mais avant de partir, elle a pris soin de voler la flûte magique du Dieu Sadida pour être sûr qu’il ne s’en serve jamais pour la rappeler à lui (tome 2 d’Ogrest).

La perte de Dathura a rendu Sadida très malheureux, il ne saura jamais que cette tristesse est la conséquence directe du manque d’humanité et de l’indifférence dont il a fait preuve à l’égard de Lacrima.

Sadida un dieu incestueux ?

Il peut sembler curieux que Sadida ait prévu de se reproduire avec Lacrima sachant que cette poupée est d’une certaine manière sa fille étant donné qu’elle est un peu comme l’extension de son propre corps. Du point de vue de la morale humaine, cette démarche incestueuse est assez mal vue, mais il ne faut pas oublier que le Dieu Sadida est un dieu végétal. Or dans le monde des plantes, en particulier en ce qui concerne les fleurs, l’autofécondation est quelque chose de très courant puisque l’organe mâle et femelle de la plante sont très proches au niveau du pistil de la fleur. Il n’est donc pas si choquant ou si étonnant que Sadida ait voulu se reproduire avec une de ses créations.

Classe Zobal

Sadida avait confié les masques dans lesquels il avait enfermé le bébé (Cornu Mollu) à un gardien nommé Morld. Ces masques magiques ont attiré l’intérêt de Razad qui cherchait à créer une arme puissante. Razad en a volé un et s’en est inspiré pour produire des masques similaires qu’il a donné aux membres de son clan, créant ainsi la classe des zobals. Mais Razad voulait absolument mettre la main sur tous les masques que possédait encore Morld et réveiller le démon qui sommeillait à l’intérieur.  

Razad ressuscite Cornu Mollu

Le retour du fils caché

Malgré la force de Morld, en utilisant la ruse, Razad est parvenu à dérober tous les masques ce qui lui a permis de ressusciter le dieu Cornu Mollu. La puissance de Cornu Mollu ne tarda pas à être ressentie par les autres dieux. Le Dieu Sadida fut donc obligé de raconter ce qui s’était passé avec l’une de ses poupées. En entendant cette histoire le Dieu Iop fut écœuré d’apprendre qu’il a eu un rejeton avec Sadida (un dieu qu’il méprise à tous les niveaux). Les autres dieux se moquaient du sentiment de dégoût de Iop, ils lui en voulaient d’avoir engendré un dieu aussi puissant et aussi maléfique.

D’après le tarot du Dieu Ecaflip, si tous les dieux décidaient de l’affronter, certains y laisseraient leur vie. Cependant, ils savaient aussi que s’ils ne faisaient rien, ce nouveau dieu décimerait des humains, ou alors créerait une nouvelle religion dédiée à sa personne, ce qui dans les deux cas priverait les dieux actuels de nombreux fidèles et diminuerait mécaniquement leur pouvoir (tome 16 de Dofus). Ne pouvant laisser la situation s’envenimer et ne voulant pas risquer leur peau, les dieux décidèrent d’envoyer le Dieu Iop régler le problème qu’il avait créé. Agacé par la lâcheté des autres dieux, Iop partit de bon cœur pour leur montrer qu’il n’avait peur de rien et qu’il était toujours le plus puissant des dieux. Malheureusement pour lui, il y laissa presque la vie et c’est finalement avec l’aide de Goultard et Arty que Cornu Mollu fut neutralisé.

 Le dieu Iop est vaincu par Cornu Mollu

 

Galerie

Une réponse à Dieu Sadida (Dofus – Wakfu)

  1. Gabrel dit :

    je me disais bien que ces masques devaient avoir un quelconque rapport avec les zobals

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